
the crazies
spilce
Modérateurs : Magistrats de Jade, Historiens de la Shinri
Alors là oui, ce sont 2 films géniaux et anti-morosité !!Kõjiro a écrit : Ca me rappelle qu'il faut que je vois Hott Fuzz et Shaun of the Dead...
Ouep bah c'est pour ça que j'ai du m'arrêter au 2Kõjiro a écrit : Ma femme me faisait la remarque quand je lui disait ça que finalement il fallait peut être voir les films comme une métaphore de nos vie. Au début (le premier) on se la joue rebelle et après 4 (la quarantaine ?) on rentre dans le rang
En même temps on l'a tant décrié ici que je me demande pourquoi tu es allé le voir ?? !! ??Kzo a écrit : - Twilight new Moon (matté au rattrapage pour pouvoir accompagner madame voir le 3 au cinema... j'ai peur) :
Bon alors après la blague du premier, on a le droit au pathétique second. Alors ok c'est censé s'adresser aux ados mais alors vla le message qui est passé (dépend de ton mec comme une merde, manipule bien sans scrupule le copain qui t'aime, bref a 18 ans continue donc de te comporter comme si t'en avais 13).
Alors autant ds la BA il avait l'air de se passer des choses, autant ds le film il ne se passe RIEN (digne d'intérêt j'entends).
On notera la fin type, on lache un gros mytho au tribunal des vampires et on se casse par la porte de service. Bref ce passage illustre le film : 0 tension.
En langage de couple ca s'appelle "partager des choses", en langage masculin ca s'appelle "faire des sacrifices".Toshi a écrit :En même temps on l'a tant décrié ici que je me demande pourquoi tu es allé le voir ?? !! ??
Tiré de ce sujet : Le « Predator » de 1987, un chef d'œuvre de l'histoire du cinémaNislheim, sur Rue89 a écrit :Le Predator en tant que telle est, si l'on analyse les signes :
- Une femme (sa bouche étant une référence au mythe du vagin denté, frayeur masculine du sexe féminin castrateur et dangereux)
- Noire, puisqu'elle a des dread locks
- Qui vient d'ailleurs, puisque c'est un extraterrestre.
Le film raconte l'histoire d'une équipe de choc, des GI les plus balèzes des plus balèzes, (Schwarzi and co) qui se fait dessouder, membre après membre par le Predator (donc la femme black qui vient d'ailleurs). Le film est sorti dans les 80's, époque qui dans le cinéma ricain correspond à la valorisation de la force, l'ère réganienne, où l'Amérique devait retrouver son éclat, gagner le Vietnam (voir Rambo II), poutrer les russes (voir Rambo III). Donc au cinoche, des actionners bourrins et burnés ave Scwharzi, Carl Weathers et Stalonne.
L'équipe de Predator correspond à cet idéal héroïque, or, cette idéal héroïque se fait démonter par une femme black qui vient d'ailleurs. On sait à quel point l'Autre est un mythe américain gigantesque...
A la fin du film, Schwarzi fini par poutrer le Predator, mais au prix d'un retour sauvage à un primitivisme de l'homme. De chassé, il devient le chasseur, et en devenant le chasseur il se met à ressembler à l'Autre... Le dernier plan du film est magnifique, l'hélico partant au loin, et Scwharzi à ce regard... Celui de l'homme qui a du muter pour sa survie. Qui a gagné quelque chose, mais qui a perdu tout autant. La mutation, le changement.
Predator, encore aujourd'hui est un putain de chef d'œuvre, réalisé par un putain de génie , et le remake est une daube abyssale, mais on ne pouvait pas en attendre beaucoup plus de la part de Rodriguez.