Modérateurs : Magistrats de Jade, Historiens de la Shinri
Tu sais, tant que les salariés français coûteront plus chers que les Chinois, Mexicains, Thailandais ou autre, le chomage augmentera (surtt que maintenant, ça ne touche pas que les secteurs "manuels" mais aussi "intellectuels" : cf. les informaticiens).Quand à l'augmentation des charges patronnales rien de mieux pour augmenter le taux de chomage.
Certaines entreprises qui ont délocalisées en Inde parlent maintenant de relocaliser dans leur pays d'origine. Il semble que l'anglais avec l'accent indien ne soit pas forcément compréhensif pour des américains ou des anglais.Ding On a écrit :Tu sais, tant que les salariés français coûteront plus chers que les Chinois, Mexicains, Thailandais ou autre, le chomage augmentera (surtt que maintenant, ça ne touche pas que les secteurs "manuels" mais aussi "intellectuels" : cf. les informaticiens).Quand à l'augmentation des charges patronnales rien de mieux pour augmenter le taux de chomage.
Le jour où les gens enverront bouler leur fournisseur en se plaignant de tel ou tel service, je peux te garantir que les responsables qualité vont faire des bonds et qu'on va rapatrier vite fait certains services.Ding On a écrit :Bah la hotline de presque ts les FAI est quasi inutilisable à cause de ce pb. Non seulement c'est cher, mais tu captes rien à ce que te dit ton interlocuteur.
jeudi 3 aout 2006, 9h30
Pis de vaches et éoliennes: une ville allemande autosuffisante en énergie
Par Jutta HARTLIEB
FREIAMT (AFP) - Hannelore Reinbold-Mench, le maire de Freiamt, en Forêt Noire, est fière de l'engagement de ses 4.300 administrés pour les énergies renouvelables: "nous produisons 13 millions de Kw/h par an, plus que nos propres besoins", déclare-t-elle à des journalistes après une visite de terrain.
Dans cette ville touristique et agricole à 25 km au nord de Fribourg, un agriculteur, Walter Schneider, utilise la chaleur du lait sortant du pis des vaches pour chauffer l'eau de sa douche. Son voisin a installé un toit photovoltaïque sur sa grange. Avec son installation au biogaz, Gerhard Reinbold chauffe sa ferme mais aussi ses voisins dont un club de sport.
Et sur les hauteurs de cette cité touristique tournent quatre éoliennes. Chacune produit près de 3 millions de Kw/h, de quoi approvisionner mille foyers en électricité.
La petite ville allemande fait feu de tous bois depuis quelques années: panneaux solaires pour la chaleur, panneaux photovoltaïques pour la production de courant, copeaux de bois pour le chauffage, moulin, éoliennes et biomasse.
Depuis l'application de la nouvelle loi sur l'energie renouvelable (EEG), deux à trois millions des kw/h produits par éolienne peuvent être vendus 18 centimes d'euro le km/h au distributeur local d'électricité, précise Mme Reinbold-Mench.
Les 50 m2 de panneaux photovoltaïques installés par un agriculteur sur le toit de sa grange ont produit en douze mois 30.000 Kw/h qui peuvent être vendus à 53 centimes d'euros le km/h, selon la nouvelle loi. Pour ce fermier qui cultive 38 hectares de céréales, il s'agit d'un apport financier non négligeable.
Son exemple a fait tache d'huile et aujourd'hui il y a 75 installations photovoltaïques dans la commune, dont deux au-dessus de blocs de logements sociaux.
150 foyers ont recours aux panneaux solaires pour chauffer leur eau, un moyen très utilisé parce qu'il ne suppose pas d'autorisation et qu'il s'amortit vite.
Walter Schneider n'en a pas besoin. Ses 45 vaches produisent quotidiennement 900 litres de lait qui sortent à 32 degrés du pis mais doivent être refroidis à 4 degrés pour la commercialisation. Un échangeur de chaleur lui permet de chauffer l'eau de sa douche et de son évier.
Deux scieries et un meunier utilisent l'eau de la rivière Brettenbach grâce à des turbines et des générateurs. "Cela me fait gagner 8.000 euros par an", se réjouit le meunier Friedrich Mellert.
Malgré le prix encore élevé de l'installation, une cinquantaine de foyers se chauffent aux copeaux et déchets de la coupe des bois. La commune a acheté une machine à cet usage.
"L'exemple de Freiamt montre que l'on peut faire beaucoup pour peu que les politiques suivent", estime Erhard Schulz de l'association fédérale allemande WindEnergie.
Le ministre féderal de l'Environnement Sigmar Gabriel (SPD) croit en un "boom" des énergies renouvelables. Leur part dans la production totale de fourniture de courant électrique va passer de 10% actuellement à au moins 20% d'ici à 2020, a-t-il indiqué récemment.
Pas de benef = faillite. Le jour ou il y aura plus de chomage, on sera plus en surpopulation.Mirumoto Ohmi a écrit :Baisser le coût du travail au prix de la solidarité... Et après tout ça, les entreprises font encore du bénéfice...
EDF prévoit une hausse de 1,7 % de ses tarifs
Le ministère de l'économie et la direction d'EDF ont annoncé jeudi 3 août que les tarifs d'EDF pourraient augmenter de 1,7 % à partir du 15 août, à la demande de l'entreprise publique. Le contrat de service public signé entre EDF et l'Etat le 24 octobre 2005 prévoit des hausses de tarifs inférieures à l'inflation pendant cinq ans.
Le ministre de l'économie, Thierry Breton, et le ministre délégué à l'industrie, François Loos, ont saisi il y a quelques jours la Commission de régulation de l'énergie (CRE) d'un projet d'arrêté visant à revaloriser de 1,7 % les tarifs réglementés de vente d'électricité, comme le veut la procédure. "La CRE devrait rendre son avis le 9 août et le gouvernement prendre sa décision entre le 12 et le 14 août", a-t-on appris de source proche du dossier.
HAUSSE INFÉRIEURE À L'INFLATION
La dernière hausse des tarifs remontait à janvier 2003, avec une augmentation de 3 %. Ils avaient ensuite baissé de 1,6 % en janvier 2004, a rappelé le ministère. "Cette hausse représentera une hausse mensuelle d'un peu moins d'un euro par foyer", annonce un porte-parole d'EDF.
Elle porte sur les tarifs dits "administrés", ceux dont s'acquittent notamment les particuliers, et respecte les termes du contrat de service public signé le 24 octobre 2005 entre l'Etat et l'entreprise avant sa privatisation partielle. Ce contrat prévoit que les hausses de tarifs ne peuvent pas être supérieures à l'inflation sur l'ensemble de la période 2006-2010. L'inflation a été de 1,5 % en 2005. Les prix à la consommation n'ont pas évolué en juin 2006, ramenant la hausse sur un an à 1,9 % contre 2,1 % le mois précédent.
"Encore une fois, c'est annoncé au beau milieu de l'été, c'est une façon d'essayer de faire avaler la pilule en douceur", a déclaré une porte-parole de l'association de consommateurs CLCV (Consommation, logement et cadre de vie).
SYNDICATS CRITIQUES
"Depuis 2000, le prix de l'électricité n'a progressé que de 2,65 % alors que l'inflation a augmenté de 9 %", a plaidé le porte-parole d'EDF. Il a expliqué que le groupe avait formulé cette demande de revalorisation "depuis le début de l'année", assurant que les prix de l'électricité sont "à peu près au même niveau que ceux de 1992". "Nous restons les tarifs parmi les plus bas d'Europe", a-t-il insisté.
La fédération FO de l'énergie a jugé jeudi qu'une éventuelle hausse des tarifs d'EDF envisagée par le gouvernement est "inappropriée", y voyant la preuve que l'ouverture totale du marché de l'énergie en 2007 entraînera une hausse systématique des prix. La CGT a, elle, affirmé que "rien" ne la justifiait.
"Le contexte nous rend très critique vis-à-vis d'une telle décision", a réagi Jacky Chorin, administrateur FO à EDF. "Pourtant les résultats d'EDF en 2005 ont été excellents", a-t-il ajouté. En outre, "il est difficile de comprendre qu'au moment où les prix de l'électricité vont croître pour les usagers domestiques, le Parlement s'oriente vers la possibilité pour les industriels qui ont quitté EDF de revenir aux prix régulés", a dénoncé le représentant de FO. "Le coût du retour des industriels aux tarifs administrés d'EDF va être payé par les usagers domestiques, en tout cas, la simultanéité des deux faits est pour nous un élément fâcheux", a conclu M. Chorin.
De son côté Maurice Marion, secrétaire général de la CGT-Energie, a souligné qu'"EDF a vu son bénéfice augmenter de 102 % en 2005. Dès lors, rien ne justifie cette hausse de 1,7 % si ce n'est de rapprocher les prix régulés des prix du marché", a-t-il dit à l'AFP.
"HAUSSES CUMULÉES"
Pour la CLCV, "les hausses cumulées des tarifs de l'énergie finissent par peser très lourd dans le budget des ménages". Les tarifs du gaz ont augmenté de 5,8 % au 1er mai. Le gouvernement s'est alors engagé à ne pas réviser les tarifs jusqu'au 1er juillet 2007, date de l'ouverture du marché pour les particuliers, pour le gaz et l'électricité. Les prix des carburants, eux, sont actuellement proches de leurs niveaux records atteints en mai 2006, lorsque le super sans plomb était à 1,29 euro et celui du gazole à 1,11 euro, selon l'Union française des industries pétrolières (UFIP).
EDF, qui doit publier vendredi 4 août son chiffre d'affaires pour le premier semestre 2006, a doublé son bénéfice net en 2005 par rapport à 2004, à 3,24 milliards d'euros. Le groupe n'a pas souhaité commenter d'eventuelles retombées d'une hausse des tarifs sur ses résultats.
Logement et transports absorbent près de 40 % du budget des ménages
Les ménages français consacrent une part de plus en plus importante de leur budget aux postes transports et logement, constate l'Insee dans une étude parue vendredi 4 août sur la consommation des ménages en 2005.
La consommation des ménages en volume a augmenté de 2,1 % en 2005, alors que leur pouvoir d'achat n'a progressé que de 1,1 %, et que la hausse des prix a stagné pour la troisième année consécutive à + 2 %. Cette "solide" consommation "constitue le socle de la croissance du PIB en 2005 (+ 1,2 %)", relève l'Institut national de la statistique et des études économiques. Ce phénomène n'est pas nouveau puisqu'il existe depuis 2001 (avec des taux de 2 à 2,5 %) et succède à une période encore plus faste entre 1998 et 2000, caractérisée par un taux de croissance de la consommation des ménages de 3,6 % en moyenne, rappelle l'étude.
"MAXIMUM HISTORIQUE" POUR LE LOGEMENT
Ce dynamisme de la consommation, associé à l'évolution modérée du revenu disponible brut, "signifie que les ménages ont fortement réduit leur taux d'épargne, qui passe de 15,8 % en 2004 à 14,9 % en 2005", relève encore l'Insee.
La nette hausse des prix de l'énergie a peu affecté la consommation dans ce secteur, si bien que la part des produits énergétiques dans le panier des ménages est passée de 7,3 % en 2004 à 7,7 % en 2005.
Mais elle demeure loin encore du niveau atteint par le poste logement, qui s'est hissé en 2005 à un "maximum historique de 24,7 %", en particulier du fait de l'augmentation des loyers, et de la diminution des aides publiques, relève l'Insee. Le prix des loyers a "fortement augmenté" : + 4,0 % contre + 2,7 % en 2004. "Il faut remonter à 1992 pour retrouver une progression plus marquée", souligne l'Insee.
EN DEUXIÈME, LES TRANSPORTS
La consommation de biens et services de loisirs et de culture a décéléré en 2005 mais reste "soutenue" (+ 4,2 % après + 5,5 % en 2004). Elle reste très dynamique pour ce qui est des biens et services des technologies de l'information et de la communication (+ 11,4 % après + 12,9 %). Alors qu'elle ne représente que 4,2% du total de la dépense de consommation des ménages, elle a ainsi "contribué pour un quart à la hausse du volume des dépenses en 2005". Les achats d'appareils de réception, de reproduction et d'enregistrement du son et de l'image continuent leur forte progression, note l'Insee.
Les dépenses de transports ont progressé, pour leur part, de 0,8 % en volume, soit moins qu'en 2004, mais se hissent à une part de 14,9 % de l'ensemble des dépenses (le deuxième poste du budget après le logement et juste devant l'alimentation).
Les Français ont continué d'acheter des automobiles, mais surtout de marque étrangère (avec une part de 44 %). La consommation de services de transports poursuit sa progression (+ 5,3 %), bénéficiant en premier lieu à l'aérien et au ferroviaire.
L'Insee note enfin que les dépenses de santé à la charge des ménages sont "en forte progression" (+ 6,6 %), tandis que celles consacrées à l'alimentaire et à l'habillement demeurent modérées.
En fait, je suis de l'autre coté.Mirumoto Ohmi a écrit :A se demander si Satori est un collègue...
Je ne sais pas si c'est la preuve que la France se libéralise. Aucun pays ne finance exactement les mêmes prestations / services avec les mêmes impôts et cotisations sociales. Ainsi, en France la couverture maladie est à la base financée par le travail ce qui est n'est pas le cas d'autres pays européens.Mirumoto Ohmi a écrit :Preuve que la France se libéralise? Le nombre d'appels de belges pour s'installer en France (paraît que les impôts sur le revenus sont plus lourds à côté...). Mais faut savoir ce qu'on veut faire faire à l'impôt: à la base, c 'est censé permettre de financer l'Etat... mais beaucoup de gens veulent faire du social avec; pourquoi pas, mais dans ce cas baissez la TVA et la CSG CRDS, et augmentez l'IR et les charges salariales/patronales...
Tout à fait d'accord avec l'obligation morale de l'Etat et qui plus est, comme c'est + ou - l'état qui décide des taux de la sécu, c'est grosso modo la même chose ...Mirumoto Ohmi a écrit :En fait quand ont fait des comparaisons entre pays, on cumule souvent prélèvements sociaux et impôts de façon à avoir une base comparable (+1 avec toi donc...), et vu qu'en cas de grosse crise l'Etat serait moralement obligé de sauver la sécu, (sans compter ce qui a déjà été fait par le passé...), donc on peut dire qu'au final ça revient + ou - au même.
Et oui, c'est le consommateur final qui casque.
Faut pas prendre nécessairement non plus les chefs d'entreprise pour des cons et je trouve ton propos sur l'investissement généraliste et donc un poil réducteur.Mirumoto Ohmi a écrit :Et oui, c'est pas évident de le faire comprendre au chef d'entreprise...
CGAH. Agréé et Habilité. C'est surtout la partie Habilitation qui est présente, on est donc un cabinet comptable "normal" mais dans le cadre associatif et réservé aux TPE.Mirumoto Ohmi a écrit :Alors comme ça tu bosses dans un CGA? Alors on est presque collègue (sans compter que des inspecteurs doivent bosser avec toi non?), par contre je pense que ton jugement sur l'administration fiscale va descendre dans quelques temps vu que les sevices ne pourront plus répondre de manière utiles aux "usager"...
Tout à fait d'accord pour un raprochement CDI/trésorerie: les gens y perdent leur latin (et nous aussi des fois...), même si c'est en cours de transformation (l'IS collecté par la recette par exemple, en dépit de nombreux cafouillages...).- La fusion centre / trésorerie était vu comme une lourdeur obsolète.
- Les rapports avec l'administration fiscale devient moins procédurière et plus humaine. La relance plutôt que la taxation d'office et des interlocuteurs compréhensifs.
- moins de contrôle fiscaux. La logique des 20 / 80 (20 % des contrôles fiscaux rapporte 80 % des sommes) l'emporte et l'état s'intéresse d'avantage aux grandes et moyennes entreprises plutôt qu'aux petites.
« Al Gore et les pingouins », le film amateur de Youtube.com, n'en était pas un
Par Philippe Crouzillacq, 01net.
C"est une histoire de pingouins qui a mal tourné. Dans un monde où les médias traditionnels n"emportent pas toujours la palme de la crédibilité, quel meilleur vecteur de communication pour faire passer son message que Youtube.com, un site qui permet à n"importe qui de poster en quelques secondes ses créations vidéo ?
Il y a quelques semaines une petite vidéo parodique a fait son apparition sur ce service très prisé des internautes. Son sujet (ou plutôt sa cible), rien moins que l"ancien vice-président démocrate des Etats-Unis, qui s"est depuis reconverti en apôtre de la défense de l"environnement. On y voit un Al Gore, déjà connu pour ses piètres talents d"orateur, endormir un auditoire de pingouins en essayant de leur faire la promotion de son dernier documentaire (The Inconvenient Truth) sur le respect de l"environnement. La parodie rencontre d"abord un succès d"estime avant de très vite affoler les compteurs.
Une vraie question d"éthique
Intriguée, une journaliste du Wall Street Journal décide d"enquêter sur l"origine de cette vidéo, que l"on imagine facilement bricolée par un simple internaute, et finit par découvrir que le film est en fait l"œuvre d"une agence de relations publiques pro-républicaine (DCI), qui compte également parmi ses clients, Exxon, une compagnie pétrolière dont l"un des bâtiments, l"Exxon Valdez, s"était oublié il y a quelques années sur les côtes de l"Alaska.
« Ce genre de pratique pose une vraie question d"éthique », a indiqué Diane Farsetta, une responsable du Center for Media and Democracy, interrogée par ABC News. Mais une telle situation est-elle transposable en France ?
« Il s"agit clairement d"un bel exemple de "Black PR", la face cachée de certaines agence de relations publiques, explique Arnaud Dassier, responsable de l"Enchanteur des nouveaux médias, une agence qui supervise la stratégie Internet de l"UMP. Je ne pense pas que de telles pratiques puissent se développer en France. Tout d"abord par manque de moyens, car les budgets des partis politiques sont aujourd"hui très serrés. Et surtout parce que l"on n"a rien à gagner en diffusant un message négatif. Cela conforte peut-être les militants de votre formation politique, mais cela ne fait pas bouger les lignes par rapport au parti adverse. Au contraire, pour avoir une portée significative, un message s"il est parodique doit être positif, drôle et inventif. »
Une campagne présidentielle 2007 positive
A gauche, le secrétaire national aux TIC (technologies de l"information et de la communication), Vincent Feltesse, affirme que le PS respecte une net-éthique assez stricte (pas d"achat de mots-clés de noms de personnes et pas de « sarkospam »…). Et le responsable politique de citer une récente affaire qui a fait le tour de la blogosphère liée à une interview donnée par François Hollande, le secrétaire national du parti socialiste. Celui-ci avait déclaré au détour d"une phrase qu"il « n"aimait pas les riches ». « Cela a donné lieu à un clip anti-Hollande, explique Vincent Feltesse, d"abord adossé à un blog, avant d"être médiatisé par le blog d"un responsable de l"UMP ». Selon le responsable socialiste, l"UMP aurait à cette occasion « brisé cette règle [de non agressivité, NDLR] qui prévaut dans la politique française ».
Pour Arnaud Dassier, l"UMP n"a aucune responsabilité dans cette affaire. « Au contraire, les déclarations de François Hollande n"ont donné lieu à l"époque à aucune reprise médiatique. Mais des internautes ont posté ses propos sur Daily Motion [un site de partage de vidéos en ligne, NDLR] et le buzz a ensuite gagné la blogosphère, puis au final des militants de l"UMP, qui ont certainement contribué au phénomène via leur liste de diffusion. Mais je constate qu"en dehors de la blogosphère et des internautes, ces propos n"ont donné lieu à aucune reprise média significative », conclut le responsable de communication, qui espère bien que la prochaine campagne présidentielle sera une campagne positive.