Oui bonne solution de mise en scéne.
Par contre pas le sang, le venin de scorpion, ou de l'encre avec du scorpion réduit en poudre dedant.
Hida Koan -sama et Hida Kekkai -sama avaient réalisés un beau travail :
Le lien.
La citations :
Les O-fuda
En partant du postulat que ces petites choses sont uniquement utilisables par la famille Asahina et quelles seraient susceptibles de remplacer intégralement les parchemins, et que ce sont des nemuranai à usage unique.
Suites de commentaires plus ou moins argumentés (tout est de mon fait, je ne mets pas de JE à tire larigot ça va alourdir)
1 – Visuellement :
Il faudrait que ce soit des origami. vous parlez de petits papier en plus d’origami mais à mon avis, il est nécessaire que ces petites choses soient confectionnées de manière complexe. Il ne suffit pas que ce soit un petit bout de papier : ce serait trop facile. Pour qu’il y ait un impact de sens, il faut que des kanji (prière ou autre – même un mot) soient inscrits à même le support mais pour un impact visuel il faut que ce soit un artefact ouvragé. Alors un origami fait avec du papier sur lequel est écrit quelque chose me paraît être ce qu’il y a de plus approprié.
2 – « Fabrication – étape 1 » :
Ces O-fuda nécessitent d’être fait en un temps non-négligeable. Effectivement, il serait trop simpliste de faire un origami tout con (désolé de l’expression) et que ce soit réglé. Je pense que les règles décrites dans La Voie de la Grue au sujet des nemuranai mineurs sont à reprendre… et une fois de plus à modifier
* pour les sorts très mineurs (type petites illusions visuelles etc) la préparation est quasi-instantanée : type j’appelle le kami approprié et le tour est joué… parce que quand même, faut pas pousser: s’il faut invoquer toutes les puissances célestes pour faire un p’tit rond de fumée où va le monde magique
*pour les sorts moyens une préparation longue est nécessaire, il faut une tripotée d’accessoires (mais cela reste des accessoires pas trop durs à trouver), un endroit calme et de recueillement, et classiquement l’appel aux kamis (j’exclue pour les réflexions d’utiliser La magie des mots mais pour moi ceci est également utilisable avec ce type de magie).
*pour les sorts complexes rien ne peut se faire dans l’urgence. On médite, on fait des offrandes on s’applique sur ses origami, sur sa calligraphie. C’est très long, nécessité de jeûner, enfin ce type de préparation se fait sur du long terme.
3 – « Fabrication – étape 2 » :
Plus le sort est complexe, plus l’origami est complexe. Certains traitements peuvent être faits sur le papier utilisé : enduit de laque, complètement coloré, trempé dans un bain de parfum puis séché, conservé plusieurs jours dans un endroit précis (type sur soi, ou enterré), etc. L’encre utilisée pour calligraphier sur le papier a aussi son importance : couleur, du pigment usité, de quelle plante vient-elle, l’épaisseur des traits, etc. La taille du O-fuda est également primordiale, pour le même sort un plus gros aura plus d’effet (règle valable surtout pour les sorts mineurs – type regardes, mon rond de fumée il est plus beau que le tien nananèreeeuuhhh).
De la même façon chaque sort nécessite d’avoir été bien mûri/préparé en son for intérieur : une encre noire pour un sort de Terre, un parchemin en papier coloré bleu pour un sort de l’air, etc.
Des objets légers peuvent être ajoutés à la conception des O-fuda : type, plume, petit caillou, fleur ; et ainsi être harmonieusement prisonniers dans les jolis pliages.
Attention : tout ce qui vient d’être mentionné, entre dans le cadre légal du dimensionnement des O-fuda : pas d’objets incrustés lourds, ni de taille inadéquate (c’est un origami – ça peut pas être gros comme un bœuf !)
4 – Méthodologiquement :
Le shug en fonction de son rang de maîtrise, de ces anneaux, a droit à un nombre fixe de O-fuda. Peut-être un nombre fixe par scénario – à déterminer au début par le MJ, qui peut essayer de prévoir… Considérons qu’ils sont à usage unique.
Pour le renouvellement des nemuranai : Il faut mettre en place une classification des sorts du type, t’as le droit de fabriquer un O-fuda qui équivaut à un sort rangX tous les (3*rangX) jours (je dis ce laps de temps au pif). Bien sûr, la confection d’un O-fuda peut échouer : auquel cas on recommence tout, l’échec ou la réussite dépend et du jet de dés et surtout de la description qu’en fait le PJ.
5 – Utilisation:
Le PJ, déplace ces O-fuda dans l’équivalent d’un sac à parchemin. Etant des objets super fragiles (cela reste du papier), il doit y faire très attention ou alors pour plus de sûreté les enfermer dans des boites (en acajou :bounce : ) Le nombre est limité (question de place toute conne).
Lors de l’utilisation, il suffit de sortir l’O-fuda de son « étui » et de l’activer (activation assez facile sauf comme je l’ai dit pour les sorts dit de ouf :lol : ). On peut choisir comme activation possible, des trucs du style : rayon d’action, toucher, etc.
La plupart du temps, le O-fuda se détruit après utilisation, certains nécessitent même une autodestruction dans le principe même de leur action. Cependant, pour les nemuranai tels que ceux ci qui ne se détruisent pas après utilisation, le shug doit impérativement faire une cérémonie de mort (je ne sais pas comment on dit ), sous peine de ne jamais pouvoir réutilisé le même par la suite (et bah oui, faut pas fâcher les kami ).
6 – Exemple de O-fuda (complètement fictif), La protection sacrée:
Cet exemple est un complet délire…
Le petit origami permet de protéger complètement un groupe de personnes (5 au max). La protection est totale en ce qui concerne toute attaque.
L’origami servant à cela est réalisé dans un papier imbibé de thé de fleurs de cerisier (infusion) puis séché au-dessus d’un feu de bois (du bois de cerisier sec). Vous remarquerez qu’il faut au moins 6 mois pour réaliser ce O-fuda super complexe, puisque les fleurs de cerisiers se trouvent au printemps et le bois de cerisier sec en automne.
Le kanji protection est calligraphié aux quatre coins du papier utilisé, avec une encre bleu pâle obtenue en diluant une bouillie de pétales d’iris bleu avec la même infusion de thé aux fleurs de cerisiers.
Le pliage quant à lui est un simple cube (sachez qu’un cube est l’un des origami les plus compliqué à réaliser !) qui représente dans toute sa simplicité : l’abri, la maison, ce qui protège…