[FUTUR] Actualité Mai 2007

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Kakita Inigin
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Message par Kakita Inigin » 25 avr. 2006, 14:23

J'aimais bien DSK jusqu'à l'affaire de la MNEF,mais je le préfère nettement aux deux précédents.

J'aimerai bien entendre les idées de Royal hormis le fait que c'est une femme et qu'elle apporte de la nouveauté dans le paysage politique.
DSK est à droite.
Actuellemnt, la pensée politique de Ségolène se résume à : "Mais vous savez, on peut mener des réformes de gauche ! Regardez Blair, c'est un social-démocrate qui mène une vraie politique de gauche !". :cut:
Comme vous l'avez compris, bien que fondamentalement socialiste, je voterai Buffet. :help:
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Kõjiro
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Message par Kõjiro » 25 avr. 2006, 14:24

Enfin quand on parle de "sous-hommes", on utilise le même vocabulaire que les nazis, à l'encontre des Juifs, des Slaves, des Tziganes.
Et les gay, les noirs et autres...

Encore que pour les noirs ils étaient encore à l'étage d'en dessous pour les nazis. Des bêtes.

Noirs dans les camps nazis, par Serge Bilé
résumé du livre a écrit :À l’heure de la commémoration du soixantième anniversaire de la libération des camps nazis, ce document révèle un point d’histoire méconnu : les premiers camps de concentration ont été construits par les Allemands en terre africaine, bien avant la Seconde Guerre mondiale, bien avant Hitler…

Cela a commencé en 1904 en Namibie, alors colonie allemande : en effet, dès 1904, 60 000 hommes, femmes et enfants représentant les trois quarts de la population indigène herero y ont été systématiquement massacrés. Enfermés dans des camps barbelés, mal nourris, ils étaient tatoués dès leur arrivée, condamnés à des travaux insuppportables et soumis à toutes sortes d’expériences scientifiques avant de finir pendus. Le gouverneur civil de la Namibie était alors Heinrich Goering, le père d’Hermann Goering qui deviendra plus tard l’un des plus hauts dignitaires nazis.

Les lois de Nuremberg en 1935 ordonnaient la stérilisation des Noirs installés en Allemagne : ces fameuses lois, conçues par Adolf Hitler, ne visaient pas seulement les Juifs, mais aussi les Tziganes et toutes les races qui pourraient « souiller » le sang aryen. C’est ainsi que, directement désignés, 25 000 Afro-Allemands, originaires des anciennes colonies du Reich et citoyens à part entière jusqu’à l’arrivée des nazis, seront systématiquement stérilisés et envoyés, dès 1935, pour beaucoup d’entre eux, dans les camps de concentration.
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"Les impôts sont le prix à payer pour une société civilisée. Trop de citoyens veulent la civilisation au rabais" - Henry Morgenthau, remettant son rapport sur l'utilisation abusive des paradis fiscaux par les contribuables au président Roosevelt en 1937.

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Hida Ichi
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Message par Hida Ichi » 25 avr. 2006, 14:36

Kõjiro a écrit :À l’heure de la commémoration du soixantième anniversaire de la libération des camps nazis, ce document révèle un point d’histoire méconnu : les premiers camps de concentration ont été construits par les Allemands en terre africaine, bien avant la Seconde Guerre mondiale, bien avant Hitler…
Je dirais que les premiers camps de concentration ont plutôt été construit par les Britanniques pendant la guerre contre les Boers.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Guerre_des ... centration

Et les Allemands s'en sont largement inspiré dans leur lutte contre les Herreros.

Mais arrêtons là les digressions.
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Message par Kõjiro » 25 avr. 2006, 15:03

Hida Ichi a écrit :
Kõjiro a écrit :À l’heure de la commémoration du soixantième anniversaire de la libération des camps nazis, ce document révèle un point d’histoire méconnu : les premiers camps de concentration ont été construits par les Allemands en terre africaine, bien avant la Seconde Guerre mondiale, bien avant Hitler…
Je dirais que les premiers camps de concentration ont plutôt été construit par les Britanniques pendant la guerre contre les Boers.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Guerre_des ... centration

Et les Allemands s'en sont largement inspiré dans leur lutte contre les Herreros.

Mais arrêtons là les digressions.
Je ne peux pas m'en empecher quand même (de digresser) ;)

La bonne phrase aurait du être "les premiers camps de concentration construits par les allemands l'ont été ...". Encore que ce ne soit pas forcément certains non plus...

Cela étant les premiers camps créés par les européens l'ont été en Afrique et en Amérique du Sud. Au début de la colonisation, de la traite et de l'extermination de certains peuples africains et sud américains. Les premiers camps créés par des humains : aucune idée...
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Message par Kakita Inigin » 25 avr. 2006, 15:26

Les premiers camps construits par les humains : c'étaient les Romains, on a appelé ça l'arêne du cirque, les races impures s'entrégorgeaient pour le plus grand plaisir de la race divine des patriciens ...
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Message par Hida Ichi » 25 avr. 2006, 17:16

Pour en revenir au sujet sur les élections présidentielles :

http://fr.news.yahoo.com/20042006/202/p ... ochet.html
jeudi 20 avril 2006, 19h53
Présidentielle 2007: le candidat des Verts sera Voynet ou Cochet


PARIS (AFP) - Le candidat des Verts à la présidentielle de 2007 sera soit Dominique Voynet soit Yves Cochet: arrivés en tête du 1er tour du scrutin organisé par les Verts pour choisir leur candidat, eux seuls participeront au second tour, a-t-on appris jeudi auprès de la direction des Verts.

Le second tour sera organisé, par courrier, dans le courant du mois de mai, avec fin du vote le 23 mai et dépouillement le 30 mai. C'est à cette date que sera connu le candidat des Verts à l'élection présidentielle. Yann Wehrling, secrétaire national, a émis l'espoir qu'il se déroule dans "les mêmes conditions de sérénité" que le premier.

Dominique Voynet est arrivée nettement en tête avec 35,45% des suffrages, devant Yves Cochet, 28,33%. Tous deux anciens ministres, ils appartiennent au même courant, Rassembler, considéré comme modéré et réaliste, de même que Noël Mamère, qui avait porté les couleurs Vertes en 2002.

Cécile Duflot, porte-parole, 31 ans, soutenue par le courant le plus à gauche du parti ("Regain décidément Verts") et qui avait de bons espoirs d'être au second tour, a obtenu 23,29% des voix.

Loin derrière eux, Jean Desessard, sénateur, a recueilli 6,81% des voix et Alain Uguen, simple militant, 6,12%.

Une dizaine de votants se sont prononcés en faveur du syndicaliste José Bové, et quelques autres pour Noël Mamère, qui avait renoncé à se présenter.

Près de 63% des 8.293 adhérents Verts ont participé au vote, un score supérieur de trois points à celui d'un scrutin similaire en 2001 pour la présidentielle de l'année suivante.

Jean-Luc Bennahmias, ancien secrétaire national des Verts, a applaudi au résultat du vote, qui a montré selon lui que les Verts sont "pragmatiques et lucides".

Amis de longue date, Voynet et Cochet ne se sont pas épargnés pendant la campagne, notamment lors des débats organisés par la direction du parti. Yves Cochet notait jeudi les "différences d'analyse" qu'il avait avec la sénatrice de Seine-saint-Denis, se disant "plus visionnaire" que sa camarade, qu'il qualifiait de "gestionnaire".

Dominique Voynet, en vacances, n'a pas commenté son succès du premier tour. Yves Cochet a dit sa "confiance" : "On mènera une campagne très verte", axée sur les thèmes traditionnels du parti, a dit le député de Paris.

Estimant que "le PS ne montre pas une grande réactivité aux événements actuels", Yves Cochet va aussi s'attacher à "combattre la droite et le programme qu'elle essaie de mettre en oeuvre".

Quant à Cécile Duflot, elle s'est dite "un peu déçue", tout en relevant que son résultat "montre qu'une quasi-inconnue peut représenter 25% du parti". Certains lui prêtent l'intention d'être candidate au poste de secrétaire national du parti, lors du prochain congrès, en décembre à Bordeaux.

La déception était forte chez Jean Desessard, sénateur de Paris, qui a regretté que son message, orienté vers le social, n'ait pas été entendu. "Les gens ont envie qu'on leur propose des solutions économiques et sociales, et les Verts seront inaudibles à la prochaine présidentielle", a-t-il estimé.

Alain Uguen a indiqué qu'il allait "continuer" à défendre son idée de candidat unique de la gauche lors du congrès.

Les tractations entre les candidats restés en lice et les trois autres, pour tenter d'obtenir des désistements en leur faveur, devraient s'ouvrir rapidement.
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Message par Hida Ichi » 25 avr. 2006, 17:24

Un petit peu plus neuf :

http://fr.news.yahoo.com/25042006/202/l ... -2007.html
mardi 25 avril 2006, 15h54
Lancement des discussions PS-Verts pour préparer 2007


PARIS (AFP) - Le parti socialiste et les Verts ont lancé mardi à Paris leurs négociations sur le programme et les élections pour préparer 2007, s'accordant sur la nécessité de discussions multipartites et constatant leurs "différends" sur plusieurs sujets de fond.

Les deux délégations, menées par François Hollande, premier secrétaire du PS et Yann Wehrling, secrétaire national des Verts, se sont rencontrées pendant un peu plus d'une heure au siège du PS, rue de Solférino. Côté Verts, huit membres du collège exécutif étaient présents, côté PS, six membres de la direction.

A la sortie, François Hollande a indiqué que le PS était "dans un esprit de rassemblement et de responsabilité" et qu'il n'avait pas posé comme condition à un accord une candidature unique de gauche pour la présidentielle.

"C'est un choix qui est de la responsabilité de chacun", a-t-il déclaré, souhaitant cependant que les autres partis "aient à l'esprit le 21-avril" et affirmant que les électeurs "feront le choix du vote utile".

"Il faut accélérer les discussions, on a la volonté d'avancer", a assuré Daniel Vaillant, pour qui la réunion a servi notamment à "vérifier les intentions des uns et des autres".

François Hollande a reconnu aussi qu'il y avait avec les Verts "des différends qu'il faut lever", dont le plus important, en matière de programme, devrait être le nucléaire.

Sur la demande des Verts d'avoir un groupe autonome à l'assemblée, soit 20 députés assurés, il a seulement indiqué que le PS "allait voir ce qu'il est possible de faire".

Il a rappelé l'existence sous Jospin d'un groupe RCV qui rassemblait Verts, radicaux de gauche et amis de Jean-Pierre Chevènement. "On verra quelle structure il faut donner", a dit M. Hollande, considérant comme "normal" que les Verts soient "représentés de façon valable et convenable au Parlement", sans s'engager plus avant.

Les Verts ont manifesté une certaine déception.

Tout en parlant de "réunion constructive", Yann Wehrling a admis qu'"aujourd'hui on est loin d'un accord", même s'il ne s'agissait pas encore de "discuter des points programmatiques sur lesquels il y a des problèmes".

Le porte-parole des Verts Sergio Coronado a été plus amer, constatant que "le rassemblement ne se construit pas sur l'hégémonisme dont a fait preuve le PS pendant la réunion", et que cela "ne commence pas sous les meilleurs auspices".

Les deux partis se sont accordés sur la nécessité que les discussions sur le programme soient multipartites, impliquant en même temps tous les partis de gauche de gouvernement. Sous la "gauche plurielle", les négociations avaient été bilatérales.

M. Hollande a réitéré qu'il n'y aurait de circonscriptions réservées que pour autant qu'il y ait préalablement définition d'une plateforme de gouvernement.

Des groupes de travail devraient se mettre rapidement en place notamment sur les questions d'énergie, les transports et le développement durable.

Une réunion similaire avait eu lieu le 12 avril entre les Verts et le parti radical de gauche (PRG).
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Message par Kõjiro » 26 avr. 2006, 11:38

Au fait sur l'idée d'un coup "à la Prodi", ça fait longtemps que Joffrin (Nouvel Obs) en parle :

http://permanent.nouvelobs.com/politiqu ... S8391.html
Gauche : pourquoi pas des primaires

NOUVELOBS.COM | 25.03.06 | 17:48

Laurent Joffrin (Sipa) Laurent Joffrin, directeur de la rédaction du Nouvel Observateur, propose l'organisation, par la gauche, de primaires à l'italienne pour choisir le candidat de 2007.

UNE PEUR TARAUDE LA GAUCHE : la peur du 21 avril. Une nouvelle fois dans la présidentielle, on le sait, ses voix peuvent s'éparpiller dans le kaléidoscope des nuances, du rose pâle au rouge vif. Malgré l'expérience cuisante de 2002, les forces centrifuges sont toujours à l'oeuvre. La coupure du non handicapera forcément la gauche de gouvernement. La scissiparité naturelle à l'extrême-gauche fera proliférer comme paramécies les candidats de « la vraie gauche », communiste, trotskiste ou altermondialiste ; les Verts, les plus politiciens de tous, ne résisteront pas à l'appel de la campagne (électorale, s'entend) ; et pour couronner le tout, un Tapie ressuscité des prétoires pourra de nouveau troubler le jeu en échange d'obscures indulgences.

Alors le candidat de la gauche risquera encore ce qui élimina Jospin : une humiliante troisième place qui l'exclura une nouvelle fois du débat décisif.Il existe pourtant un moyen de conjurer ce spectre. Ce moyen vient d'Italie. Là-bas, la gauche soucieuse de préparer un gouvernement commun s'est mise d'accord sur une procédure efficace et moderne. Appelant aux urnes improvisées les électeurs de gauche soudain valorisés, elle a décidé que, dans une consultation informelle mais régulière, le champion de l'anti-berlusconisme sortirait non d'une « combinazione » d'état-major mais d'une campagne « interne-externe » à la gauche. Là où l'on attendait à peine un million de participants, quelque quatre millions d'électeurs sont apparus pour désigner leur porte-parole dans l'élection à venir. Viva Italia !Bien sûr, l'importation en France de cette méthode suppose des adaptations. Refusant par principe de gouverner, la gauche de la gauche s'exclura de cette compétition trop démocratique pour elle.
Beaucoup de candidats, préférant l'ambition à la discipline, ne résisteront pas à la perspective d'apparaître dans les émissions garanties par une campagne officielle de premier tour.Mais pour la gauche réformiste qui, elle, prétend agir concrètement, quel surcroît de légitimité ! Et quel moyen de resserrer avec son électorat le lien distendu par la campagne référendaire ! Rêvons un peu : radicaux, écologistes, socialistes et peut-être même communistes revenus de la protestation gauchiste à la réforme sociale s'entendent sur une consultation de pré-campagne. Au lieu d'une dispersion qui verrait les alliés se déchirer pendant des mois pour grappiller quelques parts de marché électoral alors qu'ils prétendent gouverner ensemble, un candidat issu de la volonté populaire, désigné dans une procédure ouverte, présentera aux Français un projet éprouvé par un débat démocratique national. Ce serait, à la place de la valse stérile des sondages, le grand événement de la campagne. Des objections techniques existent ? Elles ne sont qu'excuses pour les conservateurs et les calculateurs.
Ce que la gauche italienne a fait, pourquoi la gauche française le jugerait-elle impossible ?Ces primaires donneraient à la gauche réformiste la respectabilité démocratique dont les hommes politiques manquent souvent. Elles permettraient d'élargir une base militante certes respectable mais limitée aux militants encartés dont la représentativité sociologique est par nature faible. Elles permettraient enfin aux électeurs de la gauche profonde, troublés par le référendum, de retrouver leurs marques dans un échange direct et prolongé avec leurs représentants - par exemple à l'occasion d'un tour de France de débats et de réunions - au lieu de se sentir frustrés par une désignation qui leur échappe. Pour une gauche trop coupée de ses mandants, ce serait la voie du salut. L. J.

(le jeudi 27 octobre 2005)
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Message par Kakita Inigin » 26 avr. 2006, 15:06

Il a bien dit :
Rêvons un peu : radicaux, écologistes, socialistes et peut-être même communistes revenus de la protestation gauchiste à la réforme sociale
là ?
Autrement dit, appeler à voter non au référendum c'était du gauchisme ... bon, y'a du boulôt.
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Message par Kõjiro » 27 avr. 2006, 08:01

Kakita Inigin a écrit :Il a bien dit :
Rêvons un peu : radicaux, écologistes, socialistes et peut-être même communistes revenus de la protestation gauchiste à la réforme sociale
là ?
Autrement dit, appeler à voter non au référendum c'était du gauchisme ... bon, y'a du boulôt.
Y'a pas que le référendum dans la vie. Il est admis que le PC a pris un tournant contestataire depuis un peu avant 2002 et que du coup on ne les imagine plus trop fonctionner dans un parti de gouvernement. Bref la gauche plurielle a du plomb dans l'aile (et s'est même crachée). Le truc c'est que si pour les législatives on arrive parfois à avoir un rassemblement, pour les présidentielles chaque parti souhaite avoir son candidat. Or mantenant avec le nouveau système impossible de passer les législatives si on ne passe pas la présidentielle...
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Message par Kakita Inigin » 27 avr. 2006, 08:32

oui, c'est bien ce qui m'embête (je parle de l'effet présidentielle sur les législatives).
Alors qu'il est tellement plus simple de faire des primaires à gauche pour la Ptielle et de s'étriper aux législatives ... et tellement plus intelligent (aux législatives, on n'élit pas qu'un seul bonhomme ... bonne femme pardon)
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Message par Hida Ichi » 30 mai 2006, 14:16

Informations Yahoo

Informations Libération

L'Union de la Gauche au premier tour de l'élection présidentielle semble avoir vécue.

Car les Verts ont annoncé qu'ils ne se désisteraient pas avant le premier tour.

Pourtant Marie-George Buffet appelle toujours au rassemblement.

Mais entre appeler au rassemblement et faire le rassemblement, il y a une différence.

La campagne présidentielle, dès septembre, risque d'être intéressante.

Et je ne dois pas oublier de me réinscrire sur les listes électorales et obliger aussi ma mère à se réinscrire.
mardi 30 mai 2006, 8h57
Présidentielle: Cochet ou Voynet, le candidat des Verts annoncé

PARIS (AFP) - Yves Cochet ou Dominique Voynet: on saura mardi après-midi qui du député ou de la sénatrice a été choisi par les Verts pour les représenter à la présidentielle de 2007, au terme d'un vote à deux tours achevé le 23 mai.

Les adhérents du parti votaient par courrier depuis début mai, après un premier tour disputé par cinq candidats.

Arrivés en tête, Dominique Voynet, 47 ans, et Yves Cochet, 60 ans, avaient obtenu respectivement 37,47% des voix et 28,33%.

Selon plusieurs responsables, le score devrait être serré, "ce qui n'est pas très bon pour le parti", remarquait lundi l'un d'entre eux.

Tous deux fondateurs des Verts, anciens ministres de l'Environnement de Lionel Jospin, issus du même courant et amis de longue date, Dominique Voynet et Yves Cochet ont défendu la même ligne "modérée". Ce qui pourrait entraîner un certain pourcentage d'"abstentionnistes", le système de vote chez les Verts autorisant à cocher une case "abstention".

Le taux de participation, rendu public lundi au terme de la procédure d'émargement, sans ouverture des enveloppes, a été de 60,85%, soit légèrement mieux qu'au premier tour.

Les deux candidats ont affirmé à de nombreuses reprises qu'ils participeraient sans état d'âme à la campagne du vainqueur. Ils ont assuré aussi qu'ils iraient jusqu'au bout de la campagne présidentielle, et que les socialistes ne pouvaient escompter un désistement avant le premier tour.
Marie-George Buffet appelle au rassemblement pour 2007

28 mai 2006 (Reuters - 15:23)

PARIS - Un an après la victoire du "non" au référendum européen, Marie-George Buffet appelle au rassemblement de toutes les "forces antilibérales" pour battre en 2007 une droite qui "attise toutes les tensions".

"Cette droite est dangereuse. Butant sur la résistance populaire, elle cherche à se refaire une santé en courant après l'électorat de Le Pen", a lancé dimanche la secrétaire nationale du PCF dans un appel aux "nonistes" de gauche.

"Si la droite l'emportait en 2007, elle entraînerait notre pays dans une fuite en avant aux conséquences imprévisibles. Il faut l'arrêter par les luttes. Il faut la battre dans les urnes afin de constituer une majorité et un gouvernement de gauche."

Dénonçant l'amnistie accordée à l'ancien champion olympique et ancien ministre Guy Drut, Marie-George Buffet estime que "le gouvernement Chirac-Sarkozy-de Villepin n'a tenu aucun compte" du "non" au référendum du 29 mai 2005.

Les principaux artisans du "non" de gauche au traité européen n'ont pas renoncé à présenter un candidat à la présidentielle de 2007 sous une bannière antilibérale commune.

José Bové s'est déclaré prêt, dimanche, à conduire "collectivement" une campagne capable de créer une dynamique semblable à celle du "non".

"Il est indispensable que la gauche soit au rendez-vous. Trois fois elle a gouverné, et trois fois elle a déçu, provoquant le retour d'une droite plus dure encore. Cette fois-ci, elle ne doit pas recommencer ce qui l'a mené à l'échec, mais avoir le courage de proposer une politique vraiment à gauche", avance Marie-George Buffet.

Estimant que la "catastrophe du 21 avril 2002", qui avait vu l'élimination du candidat socialiste, Lionel Jospin, pourrait se reproduire, la dirigeante communiste souligne que de nombreuses forces ont décidé de travailler "à développer dans tout le pays une dynamique populaire et citoyenne".

"Partout, nous avons décidé de créer des comités d'union populaire pour construire un projet politique antilibéral", précise-t-elle.
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Message par Hida Ichi » 30 mai 2006, 14:41

Parlons maintenant de la droite :

Je me demande quelle marionnette va sortir Jacques Chirac pour faire obstacle à Nicolas Sarkosy ?

J'ai entendu dire qu'Alain Juppé après s'être exiler au Québec où il a été prof va bientôt revenir en France.

Informations Le Devoir : journal québecqois
Lettres: De la fierté d'être né quelque part
Bernard Charier
Montréal, le 21 mai 2006

Édition du jeudi 25 mai 2006

Le Devoir du 20 mai publiait une lettre sympathique, voire un tantinet flatteuse, d'Alain Juppé alors qu'il s'apprête à prendre congé de Montréal. Cependant, je bute sur la phrase de l'avant-dernier paragraphe, qui se termine ainsi: «[...], je suis fier d'être Français.» Ce genre de fierté, mal placée à mon avis, est un de ces moulins exaspérants contre lesquels je brise régulièrement des lances.

Je n'ai rien contre la fierté, à condition qu'elle soit méritée. Être parti de rien et avoir acquis honnêtement une situation enviable, avoir fait de brillantes études, avoir construit sa maison de ses propres mains, être parvenu aux plus hauts niveaux de la vie politique, avoir une famille et donner une bonne éducation à ses enfants ou, tout simplement, avoir réussi son parcours de vie sans avoir fait trop d'accrocs à son échelle de valeurs sont des fiertés dignes de respect. Il y a là construction et accomplissement.

Mais quel mérite y a-t-il d'être ce qu'on est par hasard ? Par héritage ? Fier d'être blanc ou noir; homosexuel ou hétéro; faire 1 m 80; avoir les yeux verts; être né en France, être un homme. On peut à la rigueur se sentir privilégié d'avoir vu le jour ici plutôt que là, être ravi d'avoir une bonne santé, heureux d'être bien dans sa peau d'homo ou d'hétéro. Mais fier ? Je pense à Brassens, qui a chanté quelques couplets sur «les imbéciles heureux qui sont nés quelque part». Trop souvent, ceux qui puisent de la fierté dans leur nationalité ne font que dissimuler la médiocrité de leur propre vie en se drapant dans la gloire collective de la communauté à laquelle ils appartiennent.

Je me désole qu'Alain Juppé, dont ce n'est certes pas le cas, ait eu recours à ce choix de mots, qui a atterri comme titre de l'article du journal. Ce paragraphe malheureux réduit la sympathie qu'avait déclenchée sa foi dans la France et son amour déclaré pour son coin de pays et me provoque à enfourcher ma Rossinante.
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Message par Isawa Yoshimitsu » 30 mai 2006, 14:54

Hida Ichi a écrit :J'ai entendu dire qu'Alain Juppé après s'être exiler au Québec où il a été prof va bientôt revenir en France.
il est revenu non ?

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Message par Pénombre » 30 mai 2006, 15:04

j'avais même pas remarqué qu'il était parti...

prof de quoi au fait ?

de mémoire, Juppé a demandé (et obtenu) à 57 ans sa retraite d'inspecteur du trésor (qui a exercé moins de 10 ans et a passé le reste du temps en politique) tout en étant parmi les partisans du rallongement de la durée de cotisation pour le reste de l'hexagone, alors si la droite a envie de mettre en avant un retraité qui arrondit ses fins de mois au québec avec une activité salariée tout en pronant que ses concitoyens doivent travailler plus longtemps, ma foi, ça le fera pas trop question image sociale

Verrouillé