et alors, qui a dit que l'Ordre Céleste était juste ?
les rokugani considèrent que chaque vie porte le poids de ses vies passées et que rien n'arrive par hasard... si vous payez aujourd'hui c'est parce que dans cette vie ou une autre, vous l'avez mérité. Donc, si les Damasu ont disparu, c'est qu'ils l'avaient mérité, que leur bourreau soit mort signifie qu'il ne valait pas mieux qu'eux et que la fille soit devenue geisha avant d'être executée pour avoir accompli sa vengeance montre simplement que tout finit par rentrer dans l'ordre un jour
les crimes, fautes et péchés s'enchainent dans une spirale infernale jusqu'à ce que cette spirale se détruise d'elle-même. Voilà pourquoi le Jigoku n'est qu'un état amorphe de corruption brute : il ne pourra jamais être autre chose que la plus grande spirale de toute, se renouvelant sans cesse à travers la corruption des mortels et se détruisant sans cesse au fur et à mesure qu'il broie leurs âmes. Pareil pour le Toshigoku et le Gaki-do.
comme disait Shinsei "le seul repos que vous connaitrez jamais sera celui de la tombe"
en attendant votre prochaine existence
l'Illumination est le seul moyen pour un vivant d'y échapper mais un illuminé peut perdre cette lllumination.
et même les esprits défunts du Yomi peuvent déchoir
il n'y a pas de paradis définitif. Il n'y a pas d'état idéal et permanent. Mort ou vivant, c'est pareil. Celui qui faute tombe.
ce que vous gagnez (le Yomi) peut vous être repris, par les fautes de vos descendants si elles remontent jusqu'à vous ou parce que dans votre existence post-mortem, vous commettez une faute vous-même (et entrainez vos descendants dans votre chute d'ailleurs...)
ça donne un nouveau sens à l'infini et aux relations entre les vivants et les morts, pas vrai ?
rien n'est jamais joué. Les plus vertueux peuvent tomber, un oni peut obtenir la rédemption (Okura), les ronin peuvent devenir empereurs et les empereurs être maudits ou oubliés par leurs sujets
l'ordre n'est pas immuable parce qu'il est statique, il est immuable parce qu'il est inévitable et que tout participe de lui. Le grand cycle du renouvellement mais aussi le fait que chaque pas conditionne le suivant et que la route d'une âme ne s'arrète véritablement jamais.