Voici donc un modeste background pour un bushi mirumoto.

« Moi non plus »
Trois mots inscrit sur les murs du dojo, résumé du clan. Kihiro n’a que sept an et déjà il est mis au ban du groupe, les enfants ont une innocence cruelle. De ses yeux vérins il les regarde jouer aux Tonnerres et Oni.
Serrant les dents, le jeune enfant rentre dans le dojo, et fait le kata que leur maître leur a enseigné ce matin, il oubli le temps et ses mouvements sont parfait...
« Cet enfant est le mien... » dit l’homme dans un souffle. Impassible le magistrat Kitsuki ne réagit pas, l’ambiance était tendue dans la froide salle du château Kitsuki. La bushi Mirumoto garde la face, ses yeux verts ne reflétant aucune émotion, elle regardait ce moine qu’elle avait aimé, elle regarda son supérieur, il lui fit un simple signe de tête. A 14 ans Kihiro assista à la cérémonie de sepukku de sa mère Ashimeko, puis un homme dans un beau kimono vert et or dont le mon représentait un dragon entourant de son corps une grenade l’emmena.
L’école Agasha était encore plus étrange que le dojo Mirumoto, Kihiro était comme toujours seul, il n’arrivait pas a se lier d’amitié avec les jeunes de son age, ni même les plus jeunes. Il étudiait les écrits de l’Académie, depuis maintenant deux ans, c’était son seul recourt. N’ayant plus accès au dojo qui durant sa prime jeunesse lui avait servit de guide il s’était entraîné auprès des bushi Mirumoto en place. Ils avaient eut un temps de refus puis l’homme qui l’avait emmené ici leur avait parlé. De mauvaise grâce certains s’occupèrent de lui, rapidement sa maîtrise du sabre lui valut un peu plus de respect, il en surprit plus d’un en changeant de main ses sabres sans pour autant perdre en adresse.
Pourtant, c’est dans les senteurs entêtantes de l’Académie que Kihiro avait pour la première fois eut une expérience intérieure bien étrange, alors qu’il lisait le Niten, il se prit à rêver, postures, leçons, quand il repris conscience il était dans la cour intérieure, un boken dans les mains au milieu du regard médusé des bushi et shugenja. Confus, ne sachant comment réagir, il se voyait déjà se trancher la gorge avec un tanto. L’homme s’approcha, avec Mirumoto Koe, le taisa, et l’Agasha qui était sa préceptrice « Je crois qu’il est temps pour ce samouraï de choisir son nom. » dit il, les deux autres approuvèrent en silence. Le front au sol Kihiro ne comprit pas de suite « Quel est ton nom samouraï ? » Demanda l’homme, l’esprit embrumé le samouraï répondit « Je suis Mirumoto Ashime » en relevant la tête.