Alors je vais jouer les rabats-joie
Si l'idée est de "sauvegarder la planète" alors les "solutions individuelles" comme la "maison individuelle écologique" sont totalement contreproductives.
Même une maison "zéro émission", auto-suffisante en matière d'énergie, voire productrice d'énergie, construite avec des matériaux écolo etc. etc. ça reste une maison individuelle, qui bouffe de l'occupation au sol pour peu d'habitants, qui nécessite des raccords individuels à tous les réseaux y compris ceux permettant de se déplacer. C'est mignon tout plein une maison en bois de forêts développement durable avec des éoliennes et autres bazars du même acabit, mais si pour aller bosser ou faire des courses il ne reste comme choix que d'utiliser la bagnole autant dire que tous les gains partent en fumée aussi sec, c'est le cas de le dire... D'ailleurs, c'est ce qu'on constate quand on regarde ce qui se passe actuellement... Tous les gains d'isolation des toutes dernières maisons construites avec les normes max en DD sont perdus dans le bilan déplacements des habitants.
Alors bon on peut toujours imaginer LA baraque total écolo et super bien placée etc. mais ça ne reste au mieux qu'une solution ultra-perso qui ne pourra s'appliquer à tout le monde ou au moins à une part significative d'individus. Et en matière de sauvegarde de la planète si c'est pas un truc dont les effets peuvent se reproduire aux autres individus autant dire que ça ne sert à rien. Sans compter que cette baraque individuelle tip top elle prendra toujours une emprise foncière centrale (pour être raccordée aux réseaux) qui eut été mieux exploitée avec un zoli petit ensemble collectif qui le fait.
Désolé mais la conciliation du rêve de la maison individuelle petit chez soi bien douillet à l'écart des autres avec les préoccupation écolo c'est bullshit

De la morphine en intraveineuse administrée aux jambes de "pattes en bois". A titre individuel ça peut marcher, même très bien, mais ça ne sera jamais une solution pour "sauver la planète". Au mieux ça sauve la bonne conscience de celui qui le fait
Ceci, en plus d'être une solution ultra-segmentante sur le niveau de ressource. Pas pour rien que l'on doive raisonner "si on avait le budget". Si pour vivre écolo il faut avoir les revenus de Bradangélina autant dire qu'on va pas aller loin (à moins qu'on envisage de hisser 7 milliards d'individus au niveau de ressource des deux stars...)
A ces solutions individuelles j'oppose donc la solution collective pensée à une échelle géographique large intégrant des préoccupations multiples et leurs interactions. Non que l'exemple en soit forcément un d'exemple. Mais le "salut", de ce point de vue, ne passe que par une démarche collective et l'approche "urbaine" (au sens urbanisme) me semble de loin la plus adaptée.
Fallait pas dire d'argumenter
