Modérateurs : Magistrats de Jade, Historiens de la Shinri
Je suis assez d'accord si on se base sur le Guide des Marchands, mais je préfèrerai faire des kolat des ennemis plus nuancés. C'est à dire des gens qui combattent pour un idéal, quels que soient leurs défauts par ailleurs. J'aie bien cette idée qui n'est que partiellement abordée dans Bell of the Dead qu'ils se voient comme des héros.Pénombre a écrit : d'ailleurs, question empereur philosophe et moraliste, pardon de contredire mais là, ils pèchent sérieusement. Leur philosophie est creuse et n'a justement aucun fondement moraliste et un seul philosophique : la destinée humaine est de dépasser le principe cyclique du cosmos en lui substituant un ordre parfait et éternel
Bonne idée, je prends...Par extension, on pourrait imaginer que leurs frères à l'étranger souhaitent protéger leurs cultures respectives de toute influence divine organisée, ce qui impliquerait par exemple de contribuer à la stagnation de l'empire de Rokugan tant qu'il n'est pas purgé, afin d'éviter qu'il devienne une puissance expansionniste qui menacerait leurs sociétés respectives. Après, un empire débarrassé de ces croyances qui défrisent le K, ça serait tout autre chose...
Ça pèche, c'est clair… Tout simplement parce que le but était de rendre les Kolat ludique, non d'examiner leurs approche en profondeur, ce qui aurait vite transformé le Guide des Marchands en dissertation. Mais selon moi, leur organisation ne tiendrait pas s'ils n'avaient pas eux mêmes une vision très claire de ce que doit être le dernier Empereur. Il devrait être possible là-dessus de s'inspirer de la vision confucéenne du "Prince Bienveillant" ou encore de la vision des "légistes" de la Chine ancienne (qui prônaient la création d'un ordre nouveau affranchi de la morale traditionnelle des castes et fondé sur un système de gouvernement efficace disposant d'une administration obéissante et d'un arsenal de loi diffusée et rigoureuse)...Maintenant, de mémoire, j'ai rien vu de sérieux sur leur empereur des derniers jours. A part qu'il doit être formé par eux, quelles sont les qualités qu'ils en attendent en dehors d'être une figure charismatique qui pourra régenter une utopie qui n'est à aucun moment décrite ?
Hé évidemment ! Ce sont des humains avant tout.cependant, il est incontournable que même s'ils sont prèts à sacrifier leur vie pour leur cause si c'est indispensable, je ne connais pas un seul maitre kolat qui envisage un tel système social sans comme de juste faire partie des élites qui le régenteront
Mmmmh, ou pas. Le K pourrait très bien être persuadé d'avoir accompli son objectif (party !Pénombre a écrit :donc, le Kolat s'est enchainé à une de ces relations de causalité dont Shinsei voulait libérer l'homme : ses propres désirs et son refus d'accepter l'ordre immanent l'ont condamné à avancer sur une voie dont l'issue ne pourra que lui être amère
Disons que si le communisme n'avait pas été inventé, les ricains n'auraient pas eu grand chose à dire.Kyorou a écrit :J
D'ailleurs, je ne suis pas le seul je crois à avoir remarqué que le Kolat rappelle furieusement le Communisme vu par des WASP : une philosophie qui va à l'encontre de la vérité révélée (fausse, donc) en prétendant tirer les leçons de l'Histoire et qui veut arriver à une société idéale. De plus, les K s'appuient eux-aussi sur les éléments brimés de la société et conspirent contre l'ordre établi.
oui, j'avoue que je souris souvent en imaginant ça. Quasiment impossible que je le mette en scène vu que le K n'a eu aucun impact perceptible par mes pjs mais disons qu'il y a un des Dix qui risque de tomber de très très haut en quelques phrasesMais j'aime bien ton idée de "Bonjour, je suis la descendante de Shinsei et je vous dit que vous vous plantez totalement".
Je suis d'accord avec cette analyse. En fait, le pire pour le K, ce serait un Toturi-Robespierre.Tetsuo a écrit :Les K. sont des bourgeois manipulant le peuple pour s'installer au pouvoir. Ils sont équivalent aux bourgeois ayant favorisé la révolution française afin de remplacer la mornachie par eux, avec un enrobage de bons sentiments (cf. les Lumiéres)