ah oui là en effetKõjiro a écrit :Personne ne fait une comparaison exhaustive Ryumi...Bayushi Ryumi a écrit :Pareil, je n'irais pas comparer les deux
C'est juste sur un éventuel lien entre nanitude et tempéramment aggressif...

Modérateurs : Magistrats de Jade, Historiens de la Shinri
Pas à cause des institutions, mais à cause des électeurs qui veulent garder un clivage gauche-droite.Goju Kaze a écrit :Delors était plus un centriste de centre gauche, comme actuellement Bayrou le fait avec le centre droit. Le problème c'est qu'en France le centre n'a pas de poids politique à cause des institutions.
D'un autre côté, c'est tellement plus simple d'enchainer les liquidations dès que la période d'exonération est expirée...Je pensais que c'était clair pourtant... "prolonger"...
Après suivant la durée de prolongation tu accrois plus ou moins la désincitation en question. Faut équilibrer avec la disincitation à s'installer. Je pense que ça se modélise assez simplement tout ça vu que ce n'est que de la théorie de jeux avec peu de croyances et des espérance de gains faciles à calculer...
C'est pas ça.Hida Ichi a écrit :Pas à cause des institutions, mais à cause des électeurs qui veulent garder un clivage gauche-droite.Goju Kaze a écrit :Delors était plus un centriste de centre gauche, comme actuellement Bayrou le fait avec le centre droit. Le problème c'est qu'en France le centre n'a pas de poids politique à cause des institutions.
DSK, il veut aller vers le centre gauche et ce qu'on appelle la social-démocratie mais sans les voix de la "vraie" gauche (LCR-LO-PCF-gauche du PS), il ne peut pas être élu.
Pareillement, Raymond Barre et Edouard Balladur ont été débordé sur leur droite par le RPR, moins européen que l'UDF...
Le centre a une chance en France, si tu fais une alliance entre des gens comme DSK, Kouchner, Bayrou, des écolos en dehors des Verts...
Edit : ceux qui sont peut être le plus à plaindre dans cette histoire ce sont peut être les flics qui se retrouvent dans ce genre de situation. Je doute que bcp se soient engagés en pensant un jour se retrouver en train de faire de tels trucs... De quoi vous flinguer le moral pour un moment..."La chasse à l'enfant" indigne le Snuipp
NOUVELOBS.COM | 28.09.06 | 15:08
Le principal syndicat d'instituteurs dénonce, dans un communiqué, les interpellations nombreuses d'enfants en situation irrégulière au sein des écoles.
Le principal syndicat d'instituteurs (Snuipp) dénonce, jeudi 28 septembre, la multiplication d'interpellations d'enfants de familles sans-papiers dans l'enceinte même des écoles. Le Syndicat national unitaire des instituteurs évoque dans un communiqué "l'opération de 'chasse à l'enfant' lancée dans plusieurs écoles ces derniers jours". Il exprime "sa profonde indignation face aux opérations de police, afin de procéder à des expulsions, qui se multiplient dans les écoles".
"A Tulle, ce sont les enseignants et les élèves d'une école maternelle qui ont été extrêmement choqués d'assister à l'interpellation d'une enfant de quatre ans, d'origine arménienne, coupable d'être, avec sa famille, en situation irrégulière en France", affirme le syndicat.
"A Orléans, la police est intervenue sans ménagement, pénétrant dans les classes afin d'y soustraire une élève de huit ans. A Metz, c'est toute une école qui a dû se mobiliser et protéger deux fillettes de cinq et dix ans d'une menace d'expulsion", dénonce le SNUIpp.
Engagés auprès de RESF
Le syndicat affirme être "chaque jour contacté par des enseignants indignés et sous le choc de ces interpellations inhumaines, qui produisent des effets insécurisants et déstabilisants sur les élèves et sur l'ensemble de la communauté éducative".
Le SNUipp rappelle son engagement au sein du Réseau éducation sans frontières (RESF), et demande au ministre de l'Education "d'intervenir afin que la sérénité puisse se rétablir et que les enfants aient droit comme tous les enfants à rejoindre leur école et à y travailler auprès de leurs camarades".
L'organisation syndicale demande également au ministre de l'Intérieur Nicolas Sarkozy "de cesser ces opérations au sein des écoles et aux abords de l'école". (AP)
et on m'a répondu :Hida Ichi a écrit :Pas à cause des institutions, mais à cause des électeurs qui veulent garder un clivage gauche-droite.
Voilà, tu m'en excuses mais tu es l'exemple parfait de ce clivage gauche/droite complètement ancré et figé dans la société française.Kakita Inigin a écrit :C'est pas ça.
Fondamentalement, le centre prétend être non idéologique et prendre le meilleur de chaque camp et travailler avec toutes les bonnes âmes.
Mais en France, ne pas avoir d'idéologie solide, ça marche pas.
Après les alliances DSK-Bayrou-écolos-FrenchDoctor c'est typiquement l'exemple même de l'alliance électoraliste sans idées et ... ça peut pas marcher. Ou alors je me flingue
concrètement, en politique, pour innover, faut une base théorique en béton armé sinon c'est de la démagogie (je soupçonne Bayrou d'être un peu démago ... dire "il faut faire ce que les gens veulent qu'on fasse sans a priori" typiquement c'est ça ... ou alors il dit ça mais il a des idées préconçues et secrètes, et il se fout du monde).
Ce n'est pas parce que le parti libéral en Allemagne s'appelle comme cela, qu'ils sont des libéraux dans le sens économique et français du terme. Je ne connais pas assez la politique allemande pour te dire qui ils sont et quel programme ils défendent, mais je n'aime pas coller des étiquettes sur les gens avant de les connaître.Kakita Inigin a écrit :Parlons-en de la grande coalition.
Refusée par 70% des électeurs, elle a vu une députée européenne SPD rapporter la nouvelle directive Bolkenstein, un député de la même formation demander qu'on passe outre les "non" français et néerlandais et que le TCE soit appliqué, et elle s'est fait descendre aux dernières élections locales allemandes (au profit des libéraux et de l'extrême droite, qui passe de 0.3 à 7% à ... Berlin !, c'est à dire au profit de gens qui veulent abandonner tout pouvoir au marché et de néonazis).
Je suis sûr qu'un Allemand ne serait pas d'accord avec toi.Kakita Inigin a écrit :Quant au fond ... les deux formations étant séparées par une feuille de papier, évidemment, elles n'ont eu aucun mal à s'entendre.
La bonne vieille lutte des classes...Kakita Inigin a écrit :Logique d'affrontement ? Oui, mille fois oui, plutôt que le consensus mou et l'abandon ! (je parle de débat politique et non de la courtoisie normale des forums, bien sûr, Ichi-san)
Logique d'affrontement ? Entre ceux qui veulent que les bienfaits de la croissance et du travail de tous profitent au plus grand nombre et ceux qui trouvent normal de les conserver aux seuls détenteurs du capital, oui, l'affrontement est inévitable et nécessaire.
Je ne disais pas forcément du bien de la IIIème, mais je citai l'exemple du parti radical.Kakita Inigin a écrit :Par ailleurs, la IIIe ... c'était pas celle de l'instabilité chronique et des alliances en permanent renversement ? Et de la montée des extrêmes ? Quand on gouverne au centre, on laisse propsérer les frustrations sociales et les haines.
je suis navré mais on peut être d'un bord et penser simplement que l'autre ne défend pas les mêmes intérets. La question n'est pas de savoir si tu as raison ou tort mais quels intérets tu défend et c'est là qu'on retrouve justement l'idéologie, une idéologie qui a été perdue de vue et qui amène beaucoup de gens à mélanger certaines choses, dans la classe politique mais bien au delà :Voilà, tu m'en excuses mais tu es l'exemple parfait de ce clivage gauche/droite complètement ancré et figé dans la société française.
Ce clivage manque de mesure, de dialogue, de politesse, on est d'un bord, on pense qu'on a raison et que l'autre a forcément tort... On monte sur ses grands chevaux dès qu'on entend la trompette pour souvent galoper dans le mauvais sens.
Cela peut-être comme en Allemagne avec les exemples de "Grande Coalition", le moyen de mettre de côté les idéologies et de se mettre au travail, et de régler les vraies problèmes par des mesures tempérées, un peu de libéralisme, un peu de social. Une petite augmentation des impôts, une petite baisse des charges, une petite aide de l'aide ici, une petite privatisation par là.
c'était le thème même de la campagne des législatives la dernière fois, sauce chiraquienne : il y a un président de droite, il faut éviter des députés et sénateurs à majorité de gauche car sinon le pays sera ingouvernable et on retombera dans la cohabitation.En France, tu gouvernes avec la moitié de la France contre l'autre moitié... Tu es toujours dans une logique d'affrontements, de manifestations, de petites phrases polémiques...
D'expérience, la politique est un sujet trop passionné en France pour qu'on puisses généralement en parler calmement.Pénombre a écrit :je suis navré mais on peut être d'un bord et penser simplement que l'autre ne défend pas les mêmes intérets.
Ta vision, est très juste en terme de définition classique.Pénombre a écrit :- la gauche prétend défendre les intérets du peuple en général et des plus défavorisés en particulier. Pour elle, c'est son héritage idéologique remontant à Jaurès et Marx entres autres,
- la droite prétend défendre les intérets du peuple en général et en particulier certains droits comme la propriété. A partir du moment ou tu obtiens des richesses, il est logique que tu puisses en profiter comme tu le souhaites et en dehors de certains minima incontournable pour assurer le fonctionnement de la machine de production de ces richesses, il n'y a pas de raison objective à ce que tu doives faire des sacrifices financiers/fiscaux envers tes employés, tes subordonnés ou la société en général.
J'aime beaucoup certaines notions de ton texte, je me suis permis d'en surligner certaines. Les notions de consensus, de pacte social, d'une politique modérée et modératrice (pour modérer les ardeurs et pour éviter les conflits), une priorité à la négociation et au compromis. Personne n'a réussit à mettre en avant ces notions en France, et je trouve cela dommage.Pénombre a écrit :- le centre, notion typique des pays occidentaux adeptes de la "démocratie chrétienne" souhaite un système ou l'on préserve les libertés des possédants mais ou l'on peut aussi donner quelques garanties au reste de la collectivité. Dans l'absolu, tant que tout le monde semble content c'est qu'on est sur la bonne voie. Dans les faits, le centre est plombé par les classes moyennes qui veulent s'accrocher à ce qu'elles ont et aimeraient bien obtenir plus dans la foulée. Idéologiquement, la gauche est un mal nécessaire pour pouvoir faire bloc et défendre ses quelques atouts en jouant les victimes aux côtés du prolétariat, la droite un autre mal nécessaire pour préserver des perspectives d'enrichissement personnel réelles. Le fait que nombre de gens indécis ou ignares se déclarent centristes reflète justement leur ignorance car le centre contrairement aux apparences n'est pas dépourvu d'idéologie lui aussi. Il s'agit d'une idéologie plus consensuelle, visant à fédérer le maximum de gens dans une sorte de "pacte social" qui en réalité vise là encore surtout à défendre les intérets de ceux qui ne sont pas les plus perdants du système... d'ou le fait d'ailleurs que le centre-droit soit nettement plus influent que le centre-gauche.
Tradition française bien établie, qu'une lente évolution est impossible et qu'il faille toujours parler de révolution, de rupture...Pénombre a écrit :je rejoins Inigin sur le principe : mieux vaut une société ou il y a débat et même affrontement politique, car même si cela encourage bcp d'imbéciles et de fanatiques, cela permet aussi de remettre en cause les choix économiques, éthiques et même structurels.
Pourquoi pas ?Pénombre a écrit :et donc, tu penses que le consensus parmi les gens que tu cites plus haut constituerait une plate-forme de départ pour une progression plus en douceur mais bien réelle, si j'ai bien compris
c'est bien ça ?