ah ben ce matin ils annoncent 15 000 fonctionnaires en moins en 2007. a ce rythme la, (+50% de fonctionnaires en moins par jour) il n'y aura plus aucun fonctionnaire en 2007...

Tout le monde au CPE, sauf les politiques, les grands patrons, les hauts fonctionnaires et les riches !! non mais !!
Budget 2007 : Dominique de Villepin va supprimer 15 000 postes dans la fonction publique
Le premier ministre, Dominique de Villepin, a décidé, lundi 12 juin, dans le cadre du budget 2007, dernier du quinquennat, de tailler dans les effectifs de la fonction publique, avec une suppression nette de 15 000 postes, soit près de trois fois plus qu'en 2006 (5 300).
Après d'ultimes arbitrages pendant le week-end sur le volet dépenses, le premier ministre a donné le coup d'envoi de la préparation du budget en envoyant aux ministères les "lettres plafonds" qui fixent, pour chacun d'eux, les crédits et effectifs dont ils disposeront l'an prochain.
S'il avait réaffirmé, ces derniers temps, qu'il n'était pas question pour lui de recourir au "rabot" à effectifs, M. de Villepin a finalement procédé, à un an de l'élection présidentielle, à la coupe la plus drastique depuis 2002. Cet effort, "extrêmement significatif", "ne repose pas sur une logique du rabot mais de modernisation de l'Etat", a-t-on toutefois insisté à Matignon. "Il s'agit de rendre la même qualité de service à un coût moindre, les Français n'en verront pas les effets", a-t-on ajouté.
L'ÉDUCATION SERA LA PLUS TOUCHÉE
Au total, 15 000 postes de fonctionnaires seront supprimés (départs en retraite non remplacés et postes vacants), dont un peu plus de 7 000 au sein de l'éducation nationale. Ils entraîneront "500 à 600 millions d'euros d'économies", somme pour moitié rétrocédée aux administrations concernées, a-t-on précisé. Ce solde de 15 000 provient de la différence entre les quelque 19 000 postes équivalents temps plein supprimés et les 4 000 créés dans le même temps.
L'an prochain, l'éducation sera la plus touchée avec environ 8 700 postes supprimés (décharges, démographie scolaire enseignants stagiaires) et 1 570 créés (enseignement supérieur, recherche), soit une baisse totale de 7 130.
Près de 3 000 emplois devraient disparaître à Bercy, 4 400 au ministère de la défense (mais 1 387 postes seront créés à la gendarmerie), 1 300 dans les transports.
Dans ce budget, le gouvernement s'est fixé pour priorités des "choix clairs" : sécurité et missions régaliennes de l'Etat (défense + 800 millions d'euros, police et gendarmerie + 3,8 %, justice + 1 548 postes), emploi et égalité des chances (crédits en hausse de 3 %, ce qui comprend les exonérations de charges sociales et le plan banlieue) et enfin désendettement. "Nous respectons strictement les lois de programmation", insiste-t-on à Matignon.
Le gouvernement a, par ailleurs, confirmé que les dépenses de l'Etat évolueraient en 2007 "un point en deçà de l'inflation", soit + 0,8 % selon les prévisions actuellement retenues (inflation à + 1,8 %). "Depuis 2002, la majorité a fait preuve de responsabilité en matière budgétaire mais là, c'est sans précédent", s'est-on félicité à Matignon alors que le gouvernement ne cesse ces derniers jours d'affirmer que le programme du PS alourdirait la dette.