[Droit] mauvaise nouvelle pour les téléchargeurs fous !!!

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Moto Shikizu
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Message par Moto Shikizu » 17 janv. 2006, 11:38

justement c'est sans doute pour eux que la licence globale serait vraiment bien, si un comptage de telechargement peut etre active sinon ca rapportera tjs aux memes... Attention je ne dis pas que la licence est LA solution, il y a forcement des pbs... mais comme debut de reflexion c'est pas mal amha.
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Kõjiro
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Message par Kõjiro » 13 févr. 2006, 10:40

A part le dernier paragraphe qui arrive comme un cheveu sur la soupe histoire de recadrer politiquemtn le truc en se positionnant en successeur / descendant de... je trouve la réflexion intéressante.

http://www.liberation.fr/page.php?Article=358158
La légalisation payante du P2P permettrait de rémunérer les auteurs à un juste coût.
Numérique et création unis

par Dominique STRAUSS-KHAN
QUOTIDIEN : vendredi 10 février 2006

Dominique Strauss-Kahn
député PS.

La révolution numérique, annoncée depuis de nombreuses années, est désormais en marche. Elle a apporté de nouveaux usages de masse : e-mails, sites Internet, blogs, voix et image sur IP, téléchargement des contenus sur l'Internet... Elle a aussi modifié les équilibres existants. Tel est le cas du droit d'auteur, menacé par le peer to peer (P2P).

L'enjeu, c'est le financement de la création culturelle. Depuis 1777 et la création par Beaumarchais de la première association d'auteurs dramatiques, ce financement repose sur le droit d'auteur : l'artiste touche un droit sur la vente de chacune de ses oeuvres. L'Internet y introduit un bouleversement majeur : la copie était le plus souvent artisanale sur les supports physiques ; elle devient massive sur les supports électroniques, en raison de la facilité d'accès et de téléchargement des oeuvres sur l'Internet. Car ce sont désormais des millions d'internautes qui téléchargent gratuitement de la musique, et demain des films, en violation du droit d'auteur des créateurs.

La question est complexe et passionnelle. Elle oppose les internautes, stigmatisés en libertaires irresponsables, aux artistes, caricaturés en «ayants droit» d'un système archaïque et fermé. Les fournisseurs d'accès à l'Internet, accusés de fournir avec complaisance les armes aux «pirates», aux éditeurs ­ et singulièrement les majors ­ qui défendraient leurs superprofits. Les politiques qui se veulent modernes à ceux qui prétendent défendre la culture.

Dans ce contexte, l'attitude de la droite est coupable. Coupable de hâte inutile. Le projet de loi a été examiné en procédure d'urgence devant l'Assemblée nationale : il s'agit pourtant de la transposition d'une directive datant de 2002 ­ et la question est posée depuis l'affaire Napster à la fin des années 1990 ! Et coupable d'inconséquence. Le gouvernement présente un texte très répressif visant au téléchargement payant. Puis, patatras !, un «amendement surprise» des députés, qui vise à autoriser le téléchargement quasi gratuit via une licence globale, renverse radicalement l'économie du texte. Nouvelle volte-face le 13 janvier avec la nouvelle mouture du projet : retour au téléchargement payant, sur un mode moins répressif.

J'invite le gouvernement à reprendre le débat sur des bases saines. Opposer internautes et artistes n'est pas acceptable. Face à un tel enjeu de société, il faut ouvrir le dialogue avec tous les acteurs et faire émerger une solution négociée, acceptable par tous. Le gouvernement pourrait structurer ce dialogue autour de deux idées simples, qui me paraissent pouvoir faire consensus.

Première idée : aucune solution ne saurait remettre en cause le financement de la création culturelle. Soyons clairs : il est légitime de rémunérer un auteur pour son travail. Si on le prive de rémunération, on tue à coup sûr la création et, de surcroît, les emplois qui y sont associés. Que les spécificités de la chaîne de production culturelle (majors, concentration) aient un impact sur cette création, c'est certain. Qu'une partie de la rémunération des créateurs soit captée par l'industrie culturelle, sans doute. Mais cela doit aboutir à la lutte contre les concentrations, pas à la remise en cause du principe de la rémunération des créateurs ! Dès lors, la mise à disposition quasi gratuite d'un bien culturel protégé par le droit d'auteur est illégitime. C'est vrai pour les supports physiques : le livre, le CD, le DVD... C'est vrai aussi pour les supports électroniques : le téléchargement gratuit sans contrepartie n'est pas une option valable. Aucun pays, d'ailleurs, ne s'est engagé dans cette voie.

Deuxième idée : il ne faut pas s'opposer aux nouveaux usages de l'Internet, et notamment le P2P. D'abord, parce que ce serait illusoire techniquement. Les technologies de blocage du P2P seront toujours sujettes à des contournements. Un exemple : le développement du P2P par e-mail est indétectable, sauf à remettre en cause la notion de correspondance privée.

Ensuite, parce que ce serait une erreur politique. La révolution numérique a apporté des progrès considérables. Progrès dans l'accès à la culture : l'Internet est un média de masse, avec 25 millions d'internautes en France, dont 9 millions en haut débit. Progrès dans l'offre culturelle accessible : comment comparer les présentoirs des circuits de distribution physique et l'offre quasi illimitée de l'Internet ? Et progrès enfin, dans les usages. Car les utilisateurs des réseaux de P2P ne sont pas intéressés que par la gratuité : ils sont aussi séduits par la simplicité d'accès, l'instantanéité, la mobilité. C'est très net dans le domaine musical : grâce à l'Internet, plus de Français écoutent plus de musique dans plus d'endroits.

Enfin, parce que ce serait un contre-sens économique. L'industrie culturelle, notamment musicale, a vécu ces vingt dernières années sur un modèle économique fastueux : le saut technologique du vinyle au numérique a permis d'engendrer une manne financière, par conversion de 45 tours à un euro en CD à quinze euros. Ce modèle n'est plus viable. Il a subi une forte contestation par les produits téléphoniques (portables, SMS, MMS...), qui se disputent le budget des jeunes. L'Internet n'a fait qu'accélérer cette déstabilisation. L'industrie doit réfléchir à un modèle économique adapté à la distribution des biens culturels dans le monde numérique. Sur la base de ces deux idées simples, le dialogue peut s'établir entre tous les acteurs. Il s'agira d'étudier toutes les solutions envisageables, sans préjugés et sans tabous.

Une première solution est avancée par certains : le maintien de l'interdiction du P2P et la protection du droit d'auteur par des technologies anticopie, basées sur les DRM (Digital Rights Management). Le principe : le téléchargement depuis les sites légaux, comme I Tunes Music Store, est payant ; les oeuvres téléchargées ne peuvent pas être copiées ; les téléchargements illégaux des pirates sont poursuivis pénalement. Une telle solution est logique : il s'agit d'une adaptation du droit d'auteur à la spécificité de l'Internet mais le principe reste le même ­ le paiement du créateur oeuvre par oeuvre. Elle suppose deux aménagements pour éviter des abus préjudiciables aux usagers de l'Internet. D'abord, le P2P doit naturellement être autorisé pour toutes les oeuvres non protégées. Ensuite, la copie privée étant licite, son usage ne doit pas être restreint. Or les DRM actuels sont incompatibles entre eux ­ ainsi, les chansons achetées sur le site d'Apple ne peuvent être lues que sur l'IPod d'Apple. Cela n'est pas acceptable, le législateur doit garantir l'interopérabilité des lecteurs numériques. Enfin, les sanctions doivent être adaptées. La graduation des peines (mail d'avertissement, lettre recommandée, amende...) est une idée intéressante. Il paraît peu raisonnable de prévoir des peines d'incarcération pour des pratiques illégales de téléchargement. Patrick Bloche a raison : le risque d'incarcération placerait des millions de Français, et notamment la quasi-totalité des adolescents, dans une insécurité juridique aberrante. Finalement, cette solution paraît peu séduisante.

Une deuxième solution a fait irruption sous la forme d'un amendement parlementaire : la licence globale. L'idée est d'autoriser le téléchargement libre en P2P, en échange du paiement par les internautes d'un forfait mensuel de l'ordre de 5 euros par mois acquitté au fournisseur d'accès. Je suis personnellement très dubitatif. La licence pose un problème de répartition de la manne collectée : quelle clé retenir entre industriels et créateurs, et entre artistes ? Surtout, la licence est conçue comme volontaire. C'est une naïveté : pourquoi les internautes seraient-ils plus disposés à payer un forfait mensuel plutôt qu'oeuvre par oeuvre ? Et quels seraient les moyens de contrôle, si ce n'est ceux ­ répressifs ­ que les partisans de cette solution se refusent à mettre en place pour le téléchargement payant ? Sans doute faudrait-il que la licence soit obligatoire. Mais cela pénaliserait ceux qui téléchargent pas ou peu.

Diverses autres solutions sont possibles, qui n'ont pas été suffisamment étudiées. Par exemple, le forfait mensuel payé aux sites légaux, sur le modèle de la carte d'abonnement cinéma illimité : c'est la solution industrielle retenue par l'opérateur SKT en Corée. Ou encore la taxe unique acquittée sur le support ­ baladeur, ordinateur...

Une solution alternative me paraît mériter une attention particulière : celle de la légalisation payante du P2P. Le téléchargement serait autorisé (sur la base d'une source initiale légale), mais il serait payant quand l'oeuvre est protégée. Le paiement serait collecté par le fournisseur d'accès en sus de l'abonnement, une fois par mois. Les avantages sont nombreux. La révolution numérique devient une chance, et non plus une menace, pour la culture : la création serait financée par le P2P, et non pas contre lui ou en dépit de lui. Les droits d'auteur des artistes seraient proportionnels aux téléchargements réels de leurs oeuvres. Le coût serait juste, car fonction de l'usage. Le coût par téléchargement nécessaire pour financer la culture serait bas, sans doute moins de dix centimes d'euro par oeuvre : on évalue à près de 500 milliards de téléchargement par an le flux de P2P dans le monde ! L'économie de la culture passerait à un modèle d'hyper-masse, où l'augmentation phénoménale du volume compenserait la baisse des prix. En revanche, il faudrait instaurer une traçabilité des oeuvres protégées. On peut craindre qu'une telle traçabilité constitue une menace potentielle pour la vie privée. Je pense que ces craintes ­ fondées ­ peuvent être apaisées. En effet, les nouvelles technologies Internet (IP v6) permettent de séparer les informations publiques du type DRM des données privées.

Pour la gauche, soucieuse de la diversité culturelle, l'objectif doit être clair : préserver, dans un monde bousculé par la révolution numérique, à la fois la juste rémunération des auteurs et l'accès le plus large de tous à la culture. S'engager dans cette voie, c'est se battre pour une société plus humaine, plus juste, plus inventive. Si une seule priorité de l'action politique de François Mitterrand devait rester à la postérité de l'histoire, ce serait sans doute la place essentielle accordée à la culture. La période est propice à se rappeler ces choix majeurs. Et à y être fidèle.
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Message par Moto Shikizu » 16 févr. 2006, 08:28

des infos de la ligue odebi sur comment se passe l'examen du projet de loi DADvSI http://www.odebi.org/new/theme/
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Message par Moto Shikizu » 17 févr. 2006, 08:03

j'ai faillit le mettre dans la paartie insolite...
Apple fait appel à la poésie contre les pirates

SAN JOSE, Californie (AP) - Pour lutter contre les pirates informatiques, Apple a une arme fatale: la poésie. Anticipant les tentatives de piratage de son nouveau système d'exploitation OS X, le fabricant des ordinateurs Macintosh a intégré à son logiciel un avertissement prenant la forme d'un poème.

Un pirate est tombé sur cet avertissement, et un exemplaire du poème qui lui a été proposé a circulé sur les sites Internet d'utilisateurs de Mac cette semaine.

Une fois traduit, ce poème dit en substance ceci: "Prédiction de karma pour aujourd'hui: il était une fois un utilisateur qui se plaignait/ que son OS actuel plus rien n'y voyait/ il pensait devoir pirater/ un OS en pleine capacité/ mais découvrit que son matériel avait décliné/ s'il-vous-plaît ne pillez pas Mac OS!/ vraiment ce n'est pas cool/ (C) Apple Computer, Inc".

Apple a également caché un texte disant "Ne pillez pas Mac OS X" dans son logiciel. "Nous pouvons confirmer que ce texte est intégré à nos produits", a indiqué le fabricant informatique dans un communiqué jeudi. "Nous espérons que ce texte et d'autres avertissements rappelleront aux gens qu'ils ne doivent pas piller Mac OS X".

Le système OS X est notamment compatible avec les puces Intel, utilisées par le système PC rival du fabricant. Le récent passage de Apple -qui n'utilisait auparavant que les puces Power PC d'IBM- à Intel alimente les craintes de voir tout son système piraté et accessible aux PC. AP
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Message par Moto Shikizu » 22 févr. 2006, 16:31

Le plus gros serveur du réseau P2P eDonkey fermé
LONDRES (Reuters) - Les autorités suisses et belges ont fermé un important serveur informatique du réseau "eDonkey" d'échanges de fichiers sur internet, apprend-on auprès de la Motion Picture Association (MPA).

Le serveur "Razorback 2" était la plus grosse machine du réseau peer-to-peer (P2P) d'eDonkey.

"Les autorités suisses ont arrêté l'administrateur du site à son domicile en Suisse ce matin et ont fouillé la maison", révèle dans un communiqué la MPA. "En même temps, sur l'ordre d'un juge local, la police belge a saisi les serveurs hébergés dans un centre internet de Zaventem près de Bruxelles."

L'année dernière, eDonkey comptait selon certaines estimations jusqu'à trois millions d'utilisateurs répartis sur 100 à 200 serveurs. Razorback2 était le plus important, avec près d'un million d'utilisateurs.

Tandis que l'industrie musicale et cinématographique a remporté plusieurs victoires l'année dernière dans sa lutte contre le piratage via internet, le démantèlement de serveurs P2P et les victoires dans les tribunaux entraînent le plus souvent la migration des utilisateurs vers d'autres réseaux, un schéma devenu classique depuis la fermeture du premier serveur populaire du genre, Napster.
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Message par Kõjiro » 22 févr. 2006, 16:32

http://www.liberation.fr/page.php?Article=361677
Un gros serveur pour eDonkey et eMule fermé, le trafic continue

Le serveur «Razorback 2» était une des plus grosses machines des réseaux peer-to-peer (P2P). Un autre a aussitôt pris le relais.


LIBERATION.FR : mercredi 22 février 2006 - 15:38

Les autorités suisses et belges ont fermé un important serveur informatique du réseau «eDonkey» d'échanges de fichiers sur l'Internet. Le serveur «Razorback 2» était la plus grosse machine du réseau peer-to-peer (P2P) d'eDonkey, partagé avec le logiciel eMule. Il n'hébergeait pas directement de fichiers musicaux ou vidéos, mais assurait la liaison entre les internautes utilisateurs du logiciel.

«Les autorités suisses ont arrêté l'administrateur du site à son domicile en Suisse ce matin et ont fouillé la maison», révèle dans un communiqué la Motion Picture Association (MPA). «En même temps, sur l'ordre d'un juge local, la police belge a saisi les serveurs hébergés dans un centre internet de Zaventem près de Bruxelles.»

L'année dernière, eDonkey comptait selon certaines estimations jusqu'à trois millions d'utilisateurs répartis sur 100 à 200 serveurs. Razorback2 était le plus important, avec près d'un million d'utilisateurs. Tandis que l'industrie musicale et cinématographique a remporté plusieurs victoires l'année dernière dans sa lutte contre le téléchargement illégal, le démantèlement de serveurs P2P et les victoires dans les tribunaux entraînent le plus souvent la migration des utilisateurs vers d'autres réseaux, un schéma devenu classique depuis la fermeture du premier serveur populaire du genre, Napster.

C'était le cas mardi soir, dès l'arrêt du serveur Razorback: les utilisateurs d'eMule se connectaient sur d'autres machines pour poursuivre les échanges.

Avec Reuters
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Message par Moto Shikizu » 22 févr. 2006, 16:33

@Kojiro : les grands esprits se rencontrent ... ;)
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Message par Kõjiro » 22 févr. 2006, 16:34

Effectivement :lol:

J'avais pas vu ton message même après avoir posté le mien ;)
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Message par Moto Shikizu » 22 févr. 2006, 16:36

ca a du se jouer a un chouillat pres ;)
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Message par Moto Shikizu » 23 févr. 2006, 07:26

des complements d'infos
Coup de filet sur un serveur peer-to-peer à l'ancienne
Par Guillaume Deleurence, 01net.


Il s"agissait sans doute du plus célèbre couple de serveurs sur le réseau d"échange de fichiers eDonkey/eMule. Les deux Razorback2 (2.0 et 2.1) ont été déconnectés et saisis, hier, par les autorités fédérales belges, à Zaventem, près de Bruxelles. En Suisse, leurs homologues ont, de leur côté, emmené et entendu un des responsables de l"association Razorback2 et fouillé son domicile.

Ce coup de filet, dans le cadre d"une enquête dont on ignore encore l"origine, n"aura en tout cas pas mis longtemps à être applaudi par la Motion Picture Association of America, qui représente les grands studios de cinéma américain, les majors.

Selon elle, dans un communiqué, cette attaque contre Razorback2 est une « victoire majeure » dans la lutte contre « les fichiers illégaux qui circulent sur Internet via les réseaux peer-to-peer ». L"organisme va même jusqu"à évoquer la fin d"une « menace pour la société », considérant que Razorback2 donnait aussi accès à des fichiers dangereux (pédophilie, fabrication de bombes…).

La MPAA rappelle que, depuis novembre 2004, les « autorités ont fermé les principaux serveurs eDonkey aux Etats-Unis et en Europe ». La société MetaMachine, qui éditait le logiciel eDonkey, a d"ailleurs jeté l"éponge en septembre dernier.

Pour les adeptes du peer-to-peer, la fin de Razorback2 est surtout un coup médiatique, plus qu"un coup de poignard. « Sa fermeture ne changera absolument rien, comme les précédentes actions. L"impact sur le peer-to-peer sera nul », estime Guillaume Champeau, responsable du site Ratiatum.

« Un mythe, donc une cible privilégiée »

Pourquoi ? Il explique que « Razorback ne servait que d"intermédiaire technique, et que ce rôle d"intermédiaire a été rendu totalement caduque par l"ajout sur tous les clients eDonkey et eMule d"une surcouche entièrement décentralisée et autonome », appelée Kadmelia, ou Kad. Plus besoin alors pour le nouvel eMule de serveur centralisé.

Razorback, dans son rôle de super index indiquant où trouver des fichiers, apparaissait surtout comme un vestige d"une époque révolue. « Razorback est un mythe (…) c"était donc une cible privilégiée », résume un internaute sur le forum du site eMule inside. Voire une des dernières cibles possibles.

En effet, si du côté de la SPPF (Société civile de producteurs de phonogrammes), on reconnaît que cette fermeture est « une bonne nouvelle en soi », on admet vite que les réseaux de peer-to-peer nouvelle génération – comme Mute ou AntsP2P – représenteront des cibles bien plus ardues à atteindre. S"attaquer à des architectures sans tête, qui recourent au cryptage et à des sites miroirs, sera une autre affaire.

Pour Guillaume Champeau, cette fermeture a même touché au final, pour lui, un des rares serveurs à permettre la distribution du contenu légal : freewares, sharewares, de la musique libre (Jamendo par exemple) ou encore des livres scannés libres de droit. Razorback servait même au projet de recherche sur le génome humain Folding@home.

Mais les serveurs de l"association servaient aussi de porte d"entrée aux échanges de fichiers sous copyright qui constituent encore aujourd"hui le coeur de l"activité d"eMule. Un mélange des rôles qui a visiblement déplu aux autorités belges et suisses.

Les sites spécialisés rassurent

La fermeture de Razorback a forcément ému la communauté eDonkey/eMule. La plupart des sites spécialisés se sont empressés de « rassurer » les fans de ce réseau sur les conséquences possibles de la saisie des serveurs. En théorie, les autorités auraient pu s"en servir pour retrouver les internautes adeptes des échanges illégaux de fichiers.

« Toutes les données nécessaires au bon fonctionnement de Razorback étaient stockées en mémoire vive, et ont donc été perdues lors de la saisie. C"est ce que nous assure une source proche de Razorback », indique Ratiatum.

De son côté, Open-files invite les internautes à se méfier : « De faux serveurs Razorback (certains étaient déjà présents) font surface, y compris un faux Razorback 2.0. On se doute déjà qu’ils sont là pour pister les internautes. »
L"avant-projet de loi français sur les droits d"auteur prévoit actuellement une amende de 38 euros en cas de téléchargement illégal.
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Message par Irazetsu » 23 févr. 2006, 09:30

Bah mince alors, c'est pas trop une bonne nouvelle pour le coup :-(
Maintenant c'est BitTorrent obligatoire pour la zik Jamendo
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Message par Kzo » 23 févr. 2006, 09:57

La plupart des sites spécialisés se sont empressés de « rassurer » les fans de ce réseau sur les conséquences possibles de la saisie des serveurs.
Au lieu de rassurer les "fans" sur un systeme qu'on sait mega fliqué depuis longtemps, pourquoi ne pas faire avancer le projet Mute, qd meme plus securisé. Toujours des gens pour s accrocher à un truc périmé.
"Je suis un gentil, j'ai que des amis et plus d'ennemis :mal:"

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Message par Kõjiro » 23 févr. 2006, 10:37

Selon elle, dans un communiqué, cette attaque contre Razorback2 est une « victoire majeure » dans la lutte contre « les fichiers illégaux qui circulent sur Internet via les réseaux peer-to-peer ». L"organisme va même jusqu"à évoquer la fin d"une « menace pour la société », considérant que Razorback2 donnait aussi accès à des fichiers dangereux (pédophilie, fabrication de bombes…).
:roll:

On y trouvait même des oeuvres culturelles succeptibles d'ouvrir l'esprit des gens, c'est dire que c'était dangereux... :lol:
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Message par Moto Shikizu » 23 févr. 2006, 11:37

c'etait ca le vrai pb ! impensable de laisser des trucs accessibles qui permettraient une libre pensee !!
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Message par Banshee » 23 févr. 2006, 13:35

c'est quoi style jamendo?

ça donne quoi mute?
"le fait de ne rien faire n'est pas forcement antinomique avec le travail"

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