Ce n'est pas lié aux vacances, j'étais juste un peu absorbé par les funérailles et les problèmes de connexion qui ont suivies.
Sinon, pour être distrayant, c'est distrayant. Le Kakita va avoir des ennuis s'il l'a retrouve sur le champ de bataille... Genre le désavantage : la colère du capitaine !
Quant à la Posture de la Libellule, il va falloir changé ça, c'est pas caractéristique du Niten. Tonbo no kamae s'utilise avec un seul sabre... bon, pour un kensei je dis pas. Mais cette posture dite du "coup unique" permet de concentrer toute la force et la fierté du bushi en un seul type d'attaque, très puissante par ailleurs. Bien sur, on peut ré-armer pour frapper, mais le style est orienté vers cette seule forme d'attaque, pratiquement. Le style Mirumoto est beaucoup plus fluide, en revanche, puisqu'il est inspiré de celui de Miyamoto Musashi, qui possédait une "perception au millimètre près" des attaques ennemies (représenté entre autres par les bonus au ND).
Le créateur de cette pose et du style inhérent, Togo Hizen no kami Shigetaka, est un samouraï très célèbre qui est devenu l'instructeur du fief de Satsuma, peu après la défaite des Shimazu à Sekigahara (ils étaient dans le camp Toyotomi). Comme on le sait, une fois le Shogun Tokugawa tombé (époque Bakumatsu) au profit de l'Empereur, les han de Shimazu et Choshu virent ses officiels investirent en masse les postes clés de la nouvelle administration.
Le style à l'épée de Shimazu, le Jigen-ryu inventé par Togo Shigetaka, étant très réputé depuis sa participation au Tournoi de l'ère Kan'ei, il devint le style officiel enseigné aux militaires, puisque seuls ceux-ci étaient en droits de porter des sabres depuis l'Edit impérial anti-daisho, visant à mettre fin à la Caste Samouraï (une loi à laquelle s'est beaucoup opposé Saigo Takamori, d'où qu'il soit considéré comme le dernier samouraï par beaucoup de japonais, bien qu'une blessure de jeunesse l’empêchât de mener une carrière militaire et qu'il dut se tourner vers l'administration et la bureaucratie).
Dans le manga "Shurayuki-hime" (Lady Snowblood, en international), dont s'inspirent un certain nombre de film (comme Kill Bill, dont O-Ren Ishii est une clone de Lady Snowblood), l'héroïne a été instruite par l'ancien instructeur du Shogun. Son Yagyu Shinkage-ryu est sans cesse représenté comme supérieur à celui de tous les adversaires qu'elle croise, en particulier les soldats de l'armée impériale, qui utilisent quant à eux le Jigen-ryu, ce qui ne les empêchent pas de se faire massacrer. Enfin bon, si tu ne connais pas encore, lis le, ça ressemble à tes propres textes. Du sexe, de la violence, une perso principale lesbienne (bi, plus exactement puisqu'elle le fait au moins une fois avec un homme si je me souviens bien, mais c'est un choix un peu spécial de sa part, très différent de celui d'Aiko... un choix presque "féministe" j'ai envie de dire, le moment où elle plante un sexe en bois dans une maison de passe est à forte connotation symbolique).
Enfin bon, tout ça pour dire que je planche depuis quelques temps sur une version remasterisé (sans me venter...
) du clan de la Libellule, avec sa propre école de bushi, justement inspirée de celle du Jigen-ryu. D'ailleurs, Kenji devrait l'apprécier, même si le iai est très peu mis en valeur.