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par Pénombre » 27 juil. 2009, 08:21
"s'impliquer réellement" ça veut dire quoi au juste ? c'est pas forcé qu'il débarque en personne...
Tu peux avoir plein d'interventions indirectes et pourtant reconnaissables pour ce qu'elles sont.
tiens : il fait nuit noire et le ciel et il pleut à verse et nos braves pjs traqués par les vilains corrompus vont devoir combattre dans l'obscurité totale, trempés, sur un sol glissant. Face à des adversaires qui pour certains voient dans le noir, et/ou sont furtifs
et là, miraculeusement, les nuages se dégagent autour de la lune qui éclaire pile la scène du combat... juste au bon moment.
Autre exemple :
Un pj monte la garde au camp secret des résistants, la nuit est paisible et après plein d'épreuves, il commence à doucement somnoler. Il sent soudain comme une menace diffuse et il sursaute. Au dessus de lui' la lune semble le regarder d'un air complice...
Les dieux peuvent intervenir de mille millions de manière simultanément. Typiquement, quand ils ne le font pas, c'est dans une approche similaire à la logique de la guerre froide : on veut éviter l'escalade vers quelque chose d'incontrôlable.
la question serait alors : si la possibilité de KYOD est dans l'ordre des choses, pourquoi les dieux interviendraient-ils plus qu'avant si leur camp perd ? Pourquoi tricheraient-ils en fait ?
et en particulier, pourquoi ce dieux là ?
Personnellement, j'ai toujours considéré une des idées d'AEG, largement postérieure à l'Ere du Vide : deux choses motivent Fu Leng : défaire l'oeuvre de sa fratrie en corrompant l'empire et se venger de ses parents, en particulier de son cher papa (qui lui fout encore la pétoche).
Son but, en s'emparant de la capitale, c'est aussi de s'emparer d'un foyer de lumière, généré par l'attention millénaire du Tengoku sur la lignée Hantei et le trône. C'est en fait trouver un possible moyen d'accès vers ce même Tengoku pour lui donner l'assaut. C'est pas un portail mais une possibilité de brèche, de passage, qui demandera du temps pour devenir utilisable...
Alors, même si Onnotangu n'en a rien à fiche des humains, c'est tout ce qu'il a sous la main pour faire bisquer son fiston. Après s'être fait éventrer par un de ses gosses, il doit même trouver ça marrant que Fu Leng se casse périodiquement le nez sur ces pitoyables mortels.
Il possède un atout que sa femme n'a pas : la nuit ne le dérange pas, au contraire... c'est là qu'il est le plus présent. Quelle ironie, aussi, de jouer précisément cette carte, celle de la nuit pendant laquelle les humains sont plus vulnérables que nombre de serviteurs de Fu Leng.