retour aux sources et Kurosawa

[Harfang]

Après une longue campagne très prenante, changement d'ambiance radicale et retour à de vieilles amours avec L5A.

Une campagne de bas-niveau, l'empire d'émeraude comme arrière-plan, bien loin du fantastique et du background spécifique. By the book, limité au livre de règles première éditions et quelques imports des livres des clans.

Création commune d'une famille vassale, lié au clan du dragon, fondé il y a six siècles par un escrimeur de renom et, rendu célèbre, surtout par la maîtrise de la calligraphie. les personnages, c'était vagument imposé devaient faire partie du premier cercle, deux joueurs on choisi de jouer les neveux et d'être frère, comme ils ont répondu le même age, seize ans, quand je l'ai demandé, ils se retrouvent faux jumeaux, un autre joue l'oncle, plus âgé, doshin de l'ancien senseï du kyuden et, enfin, le cadet du daïmio qui avait eu l'honneur d'apprendre la peinture auprès d'un sensei Doji ( et malheureusement était tombé dans l'opium et les mauvaises fréquentations.

Les deux jumeaux sont des Kensaï mirumoto, l'école de base de la famille, le premier très honorable, le deuxième plutôt mystique, ayant voulu s'intéresser aux tatouages, se retrouve a avoir appris cet art auprès d'un moine Togashi de passage.
L'oncle est détaché du onde, bonne escrimeur adepte du Ni-ten, mais s'interrogeant sur l'éventualité d'un Inkyo.


Le départ s'est effectué in media res: "Qui soutient la femme enceinte?"
Tour de caméra, c'est l'automne, ils sont tous les quatre avec leur belle-soeur, enceinte et blessé, autour les rizières en étage, la boue qui colle aux geta sur le sentier qui serpente vers la forêt de bambou en altitude. Derrière eux, en contrebas, le Kyuden, leur bannière tachée de suie hissée audessus d'un donjon léché par les flammes, les bannières agasha, mirumoto, Minimato et Zurui. Et quatre cavaliers arrivant armes aux clairs...

heureux de retrouver l'ambiance immersive. Je vais essayer de garder un genre dépouillé et immersif, s'inspirant de Après la pluie, Ran, ou bien encore Hara-Kiri : Mort d'un samouraï.
La grande ligne sera la pauvreté, trouver de quoi se nourrir, être décent, et dans les maigres opportunités proposées, pouvoir garder son honneur ou ce qu'on a envie d'en garder.

Il y a les ressorts scenaristiques de chaque personnage.
L'Honneur pour le premier jumeau.
Le Shinsheisme, voir la mystique Ise zumi pour le second.
Le renoncement pour l'oncle.
La déchéance, l'opium et la pègre pour le second.

En meta, je verrais bien ce que ça donne, il y a, bien sur, les dernières recommandations du daïmio "restaurez le clan, pour l'héritier futur ou vengez nous si vous le pouvez".

Je pense jouer des scenarios décousus, privilégiant l'introduction directement au coeur de l'action ou dilemme, avec des sauts de mois, voir d'années entre deux scenarios avec, tôt ou tard, sans doute, certains éléments allant vers le meta, c'est à dire la machination ayant amené le déshonneur de la famille, dont ils ne savent rien.

ravi de revenir arpenter l'univers en tout cas.

[Irazetsu]

Un tel départ fait rêver le joueur qui est en moi. Félicitations, ça donne clairement envie de connaître la suite

[Katana]

Très belle ambiance immersive. Ca donnerait un beau film.
Pour t'aider, voici un de mes scénar en territoire Dragon : http://www.scenariotheque.org/Document/ ... d_doc=7587

Même si tu as fait le choix de ne pas faire du fantastique, ce scénario pourrait très bien s'intégrer dans ta campagne en reprenant l'histoire d'amour de mon scéanrio. A cause de cette histoire d'amour, le château de ton histoire s'est retrouvé en flammes. Fais-en ce que tu en veux. De toutes façons, je l'ai mis en libre sur le net pour ça.
Bonnes parties !

[Harfang]

Merci les gars.

Bon,
j'ai décidé que celà se passerait à l'époque du Gozuku, pour instiller un contexte politique plus violent, historie de mettre, si nécessaire, du mouvement sans fantastique. Et puis s'entretuer pour du politique c'était tellement plus humain et amer.

Bon, une séance de jeu chez moi comptant 6/7 heures, je vais prévoir deux scenarios court et in media res (aux orties l'évolution de campagne organisé)

Le démon rouge

Défi: hébergé par le chef d'un village, les joueurs se rendront compte que celui-ci est bien sombre et tendu; De temps à autres des pleurs de sa femme se font entendre

Focus: Depuis quinze ans un ancien moine se fait passer pour un démon. Il vit dans un ancien temple dans la forêt avec six sous-fifre. Si, de temps a autres, ils détroussent les voyageurs riches, il se fait entretenir par les villageois et se fait livrer, tous les ans la plus belle des jeunes filles du village ayant fleuri dans l'année. Ce pour un "mariage rouge", qui maquille une semaine de débauche .
Le problème, cette année, c'est que la jeune fille, sans qu'il le sache est sa propre fille, ce qui malgré le caractère soumis du village, horrifie et le chef et sa femme et les inclinera a révéler le pot aux roses aux joueurs. Pour leur malheur il pense qu'il est vraiment un démon. Il n'y a cependant, aucune aide a attendre des autres villageois, trop apeuré pour faire autre chose que livrer la jeune fille au démon, ce qu'ils sont présentement en train de faire en l'emmenant vers le temple.

Strike: Ratttraper le cortège a travers la forêt rendu inquiétante par le vent faisant tintinabuler des colifichets, quelques victimes réduit à l'état de squelette et exposé non loin du temple et, enfin, alors que la jeune fille est agenouillé, habillé en marié devant le temple défourailler en voyant arriver le démon. Ses acolytes vêtus en moine interviendront bien sur. Le moine, ancien Yamabushi doit être un excellent combattant, les autres n'étant que des troisièmes couteaux.

Me reste le deuxième.

L'opposition devrait cette fois relever soit des Yakuza, soit de samouraïs.

[Harfang]

Bon.
Je pense que je vais essayer de mettre tous mes DFS hebdomadaires ici;

La semaine dernière le deuxième était celui-ci.

Un travail tranquille

Défi: Les joueurs sont engagés par Yasuki Amano, l'un des grands marchands de la ville qui achètent des toiles à l'artiste et l'incite, d'ailleurs, a faire des toiles érotiques. Un travail simple, un bu pour surveiller un déchargement de marchandises au port fluvial en pleine nuit.

Focus: Le chargement est un chargement d'opium. Durant la soirée, celui-ci est attaqué par une bande rivale, le Rat noir qui s'oppose aux écailles de la carpe, l'organisation Yasuki. Durant la rixe, une caisse tombe libérant l'opium

Strike: Que feront les joueurs après avoir mis en fuite les attaquants? Balancer les caisses à la flotte au risque de se faire égorger par la pègre yasuki? Prévenir les autorités qui, de toute manière, sont grassement payés pour fermer les yeux? Ne rien faire et perdre en honneur? Demander un meilleur paiement "et perdre beaucoup d'honneur.

Pour la petite histoire, le groupe a pris des positions différentes. Trois d'entre eux on prévenu le Yasuki qui a envoyé un groupe de docker supplémentaire méné par un petite et énérgique samouraï-ko au kimono rouge ... et l'un d'eux a négocié leur augmentation. Le quatrième a été mis hors jeu.
Dans l'épilogue, l'un d'eux a tenté de prendre rendez-vous avec la magistrature et est tombé nez à nez avec la smouraï-ko, l'une des Yoriki. L'autre, qui souffle le dragon a vu dans un nuage d'opium la même demoiselle, tout comme lui affalé dans une fumerie.


Instant bac à sable: les forces se mettent en présence.

La magistrature, inféodé aux Kaeru soutient contre pots- de vins les écailles de la carpe.
Le rat noir, organisation criminelle, rentre en force a la citée de la grenouille riche, bénéficiant du soutien inconscient du teikoku junketsu qu'il rencarde.
Les Kaeru et leur milice bénéficie des largesses Yasuki;
Le shinshen-gumi se fout de ces questions marchandes et se contentent d'observer les éventuelles activités séditieuses, prêt a recevoir le Teikoku Junketsu.

[Harfang]

Cette semaine, j'hésite.

Option 1

Carpe et maquereaux.

Défi: Un gosse arrive en courant voir l'un des joueurs, amis d'une pute tombé amoureuse de ses dons de tatoueurs. Il lui annonce que cette dernière n'est pas rentré depuis douze heures et qu'elle serait prisonnière aux "délices du fleuve", une maison de passe du quartier du marchand.

Focus: Glycine, la joli prostituée, a été convaincu par le Rat noir de changer d'allégeance et de rejoindre "la princesse", tête de fil du rat noir a la citée de la grenouille riche; Malheureusement pour elle, le tenancier du bordel, Rayden, lui a remis la main dessus et est en train de lui faire passer un sale quart d'heure devant les autres putes histoire de faire un exemple.

Strike: les joueurs devraient arriver au moment ou la jeune fille est suspendu bras dans le dos et genoux replié sur un bambou au plafond. Rosser Rayden et ses sbires ne devraient pas être la partie la plus complexe. Par contre, que faire de la fille après? S'il la ramène au Rat Noir, ils auront la gratitude de "Hime" et se verront offrir une place dans l'organisation. S'ils veulent négocier la vie de la fille et la leur auprès des Yasuki, ce sera difficile également et contre monnaie sonnante et trébuchante. Reste la magistrature...

Le chrysanthème d'or

Défi: un jeune homme habillé avec soins s'effondre dans les bras d'un joueur. Il est sanglant et meurt dans leur bras en les priant de remettre cette boite de thé a son oncle. L'instant d'après une escouade du Shinshen-gumi arrive. Les joueurs seront interrogé, voir embarqué.

Focus: le jeune homme en question, était un barde ikoma, apprenti maître de thé. Caché sous le thé se trouve une lettre codé, portant le texte du Chrysanthème d'or. Nul doute que les joueurs le trouveront et sauront le décoder ( ce sont tous des calligraphe émérite, spécialité de leur ancienne maison oblige). Mais qu'en feront-ils ensuite?

Strike: Bien sur si celà arrive aux oreilles du Shinshen-gumi, leur mensonge risquent de leur couter cher. Les alliés du jeune homme; notamment, trois membres du teikoku Junketsu tenteront de récupérer la lettre par tous les moyens possible. Comme d'habitude la magistrature étouffera l'affaire; Le magistrat, une shoshuro brûlant le message sans en référer a personne.