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par Vlad » 13 sept. 2014, 00:20
[spoiler="interdit au moins de 18 ans" ça ne court pas le forum mais bon...].
Comme dans un demi-sommeil, Kei se laissa entraîner par Retsu qui l'amena jusqu'à sa chambre, en la faisant passer par la véranda afin que les gardes ne puissent pas les voir.
Une fois entrés, ils tombèrent dans les bras l'un de l'autre et le jeune homme vint l'embrasser.
Ce n'était pas un baiser féroce et débordant de désir comme cela avait pu être quand il l'avait ramené à la caserne. Non, c'était un baiser long et langoureux, délicieusement intense qui la fit fondre dans ses bras...
Sentant que les jambes de la jeune femme n'allaient pas pouvoir la retenir plus longtemps, Retsu la soutint par les hanches avant de l'allonger sur le futon.
Il s'arrêta un court instant de l'embrasser pour la regarder dans les yeux mais, cette fois-ci, il ne lui laissa pas l'opportunité de protester et plaqua de nouveaux ses lèvres sur celles de Kei.
En même temps, une des mains du jeune homme vint doucement se poser sur le ventre de la gunso pour la caresser à travers ses vêtements.
Elle ferma les yeux et profita de ces sensations retrouvées. Sa bouche se fit plus douce encore et quand elle sentit sa main sur elle, elle crut défaillir. Son cœur menaçant de sortir de sa poitrine, elle s’accrocha à lui comme un mourant à la vie. Ses mains passèrent dans ses cheveux, lui enserrèrent la nuque tant et si bien qu’elle souleva ses épaules du futon pour être plus proche de lui.
Elle lui rendit son baiser, encore et encore, puis lâcha sa bouche, à regret, lui embrassant la mâchoire, les joues, les pommettes, chaque centimètre carré de cette peau dont elle se languissait depuis des années. Elle sentait son souffle dans le creux de son cou, alors qu’elle-même s’entendait respirer aussi fort qu’un soufflet de forge. Elle croyait percevoir les battements de son cœur aussi bien que ceux du sien. Son odeur la submergea, enflant plus encore son désir si cela était possible… Elle gémit doucement tout contre son oreille. Elle se serait presque crue au bord de l’évanouissement.
Retsu quant à lui poursuivait ses caresses, arrachant de nouveaux halètements à sa partenaire puis, n'en pouvant plus, fit lentement descendre ses mains pour saisir le obi de la jeune femme. A gestes lents et précis, il dénoua la ceinture et ouvrit son kimono, offrant le corps de son amante à ses caresses.
Alors qu'il continuait de l'embrasser et que les doigts de Kei s'enfonçaient dans ses cheveux, ses mains vinrent glisser sur ses épaules, sa poitrine, son ventre, ses hanches, la faisant ondoyer comme un serpent.
Il l'embrassa alors dans le cou, terminant son geste d'un long glissement de la langue le long de la carotide de sa compagne, ce qui eu pour effet de lui tirer un long frissonnement.
Ses mains ne se contentaient maintenant plus de caresser mais faisaient courir leurs ongles sur la peau nue de la jeune Hida, récompensant Retsu par de nouveaux gémissements. C'est alors lentement qu'il fit descendre peu à peu sa bouche vers les seins de Kei, les embrassant, les léchant, avant de finalement prendre un mamelon érigé dans sa bouche.
L’explosion de plaisir lui arracha un cri rauque, elle s’arcbouta sur le lit, les doigts accrochant le futon à s’en faire blanchir les jointures. Appuyé sur un coude, au dessus d’elle, le visage vissé à sa poitrine, elle ne voyait que ses longs cheveux noirs glisser sur sa peau cuivrée.
Elle enroula une jambe autour de sa taille, relevant ainsi un peu son bassin. Il passa son bras sous son dos, la plaquant un peu plus contre lui. Elle aimait le sentir tout près d’elle, aussi près que possible. Alors qu’il suçait toujours son sein, elle dégagea sa chevelure de son visage, il releva des yeux noirs, fiévreux et riva son regard dans le sien. Elle gémit encore, se mordit la lèvre presque jusqu’au sang. La jeune femme rejeta la tête en arrière et ferma les paupières quelques secondes.
Elle prit son visage entre ses mains et le tira vers elle. Il la surplomba complètement un bras de chaque côté de sa tête. Elle agrippa son cou et l’embrassa furieusement, mêlant sa langue à la sienne, suçotant ses lèvres, effleurant les commissures de sa bouche de son souffle haché. Elle encercla son bassin de ses deux jambes. Elle sentait la barre brûlante de son érection contre son pubis. S’il s’était levé à cet instant, il l’aurait complètement soulevé du futon.
Elle voulait toucher sa peau. Était-elle encore douce ? Aurait-elle toujours le même goût ? Elle se relâcha complètement et retomba à plat dos, arrachant à Retsu une exclamation de surprise. Leur corps ainsi momentanément séparés, elle put faire courir ses mains sur son torse, cherchant tant bien que mal à le déshabiller. Trop avide elle n’obtint pas l’effet escompté et ne fit que chiffonner son vêtement. Un grognement rageur s’échappa de sa bouche et elle le regarda, implorante.
Retsu ne put retenir un regard pétillant alors qu'il se redressait sur ses genoux, dominant Kei-chan de toute sa taille.
Attrapant son obi, il ouvrit son kimono, permettant enfin à sa compagne de caresser son torse puissant.
Il attrapa une de ses mains qu'il porta à sa bouche, lui embrassant, lui suçant les doigts... Puis, alors qu'elle se redressait pour venir exciter ses tétons avec sa bouche, il retira totalement son kimono qu'il envoya voler au bout de la pièce.
Il se mit à respirer de plus en plus fort alors que la jeune femme s'acharnait sur sa poitrine.
Cela faisait tellement longtemps qu'il rêvait de cet instant...
Fermant les yeux de plaisir, il entreprit de défaire le hakama qu'elle portait.
Ce geste eu pour conséquence de littéralement la déchaîner.
Il sentait ses mains, sa bouche, ses lèvres, ses ongles, explorer, embrasser, mordre, griffer chaque partie de son torse.
Retsu perdait le contrôle de la situation...
Il glissa alors une de ses mains dans le hakama de la jeune femme, venant plaquer sa paume contre le sexe humide de Kei-chan...
Elle donna un violent coup de rein pour se coller à lui et emprisonner sa main là où elle se trouvait. Elle léchait méthodiquement chacune des cicatrices qu’elle avait découvertes quand il avait ôté son kimono. La main sur une de ses épaules, ses ongles plantés dans ses muscles, elle le tenait comme ne plus jamais le lâcher. Elle faisait tourner sa langue sur chaque petite imperfection qu’elle trouvait remontant doucement jusque la base de son cou. Il avait le goût salé et épicé qu’il avait depuis toujours et qui lui affolait les sens. Elle se frotta plus impatiemment sur sa main, sur ses doigts, à croire qu’il s’amusait de la faire languir. Elle passa ses deux bras dans son dos, découvrit d’autres marques encore, sur lesquels elle fit glisser ses doigts. Elle enfouit son visage dans son torse et respira son odeur à pleins poumons et rit contre sa peau.
Dégageant sa main de son vêtement, elle se décolla de lui tremblante, les joues rougies et le souffle court. Elle s’appliqua à défaire fébrilement son hakama, qui lui glissa sur les cuisses, révélant ainsi le morceau du dernier tatouage qu’il n’avait pas vu entièrement. Elle lui prit la main, rapidement, sauvagement, et s’empala sur ses doigts. Elle cria, d’un éclat de voix cristallin, qui lui résonna aux oreilles. Il lui prit la nuque de sa main puissante, baissa son visage vers le sien et colla ses lèvres contre les siennes. D’une main libre elle caressa le jeune homme, elle sentait son membre gonflé sous le tissu. Elle griffa l’étoffe tandis que son corps s’embrasait. Elle lui mordit la lèvre et tira, il baissa un peu plus la tête encore. Elle prit d’assaut sa bouche, cognant ses dents contre les siennes et se brisa un ongle en cherchant presque à déchirer le textile.
Il laissa échapper un gémissement rauque qu'elle ne lui laissa pas finir, forçant l'entrée de sa bouche avec sa langue.
Comme pour se venger d'avoir été ainsi maltraité, le jeune homme accéléra le mouvement de ses doigts dans la caverne bouillante de désir de sa compagne.
Cela la fit crier et lui permis de reprendre sa respiration avant qu'il ne vienne à son tour l'embrasser, faisant taire ses cris.
Lâchant sa nuque, il fit descendre sa main et vint à son secours dans sa tentative visant à le défaire de son hakama.
La tâche était malaisée et l'un comme l'autre voulait aller trop vite. Finalement, ne parvenant pas à défaire la lanière fermant son pantalon, il l'arracha d'un coup sec. Elle put faire enfin glisser le vêtement et saisir son membre raidi qu'elle se mit à caresser frénétiquement.
Il laissa échapper un grognement de plaisir avant de s'allonger lentement sur le flanc de sorte à pouvoir enlever complètement son hakama.
Sa tentative provoqua un cri de dépit quand il fut forcé de retirer ses doigts afin de pouvoir se déshabiller.
Comme pour se faire pardonner de l'avoir abandonnée, il vint l'embrasser sur le ventre puis il fit lentement glisser sa bouche à l'intérieur de ses cuisses, dessinant d'étranges motifs de la pointe de sa langue.
Les caresses fébriles qu'elle lui faisait s'arrêtèrent comme si elle attendait la suite. Il décida de la laisser attendre quelques secondes pendant lesquelles il sentit le souffle chaud de la jeune femme sur son propre sexe.
Conscient qu'il la torturait, il vint placer sa bouche sur son petit bouton, le prenant totalement entre ses lèvres...
Elle retint sa respiration de longues secondes puis son cœur manquant un battement elle expulsa tout l’air de ses poumons en gémissant. Elle contempla son sexe qui l'attirait irrésistiblement. Elle savait qu'il se dressait pour elle, qu'il se gonflait démesurément pour la séduire, qu'il se durcissait pour la fasciner et qu'il se faisait de braise pour l'attraper. Cette évidence criante lui sautait aux yeux. Elle ne put s’empêcher d’y poser ses lèvres, sa langue, sa main l’entourant toujours, commençant de lents va-et-vient. Il ôta sa bouche d’elle et aspira rapidement l’air à travers ses dents serrés. Elle le poussa, fort, et le fit basculer complètement sur le dos. Elle l’enjamba et se positionna au-dessus de lui.
Elle n’attendit pas et le pris d’un seul coup, tout entier dans sa bouche. S’appliquant à respecter ce rythme qui semblait lui être propre. C’était chaud, doux et salé. La jeune femme le caressai toujours, sa main presque calée sur les mouvements de sa bouche, mais, presque seulement. Il remonta un de ses genoux, ne sachant plus réellement que faire de ses jambes. Elle en profita pour dégager sa bouche, et lécher sa verge de haut en bas, le long de ces veines gonflées qui palpitaient juste sous ses yeux. Elle le lapait, presque comme un chat lape du lait. Elle déposait sur son membre pleins de petits baisers alors qu’elle reprenait ses caresses à la main. Son corps chaud, sous le sien, lui donnait l’impression d’irradier au point qu’elle allait certainement se mettre à bouillir.
Devant tant d'attentions, ses mains se crispèrent sur ses fesses et il plaqua avidement sa bouche contre le sexe de sa partenaire. Chaque coup de langue de la jeune femme lui envoyait des décharges électriques dans les reins et de sentir son odeur, d'avoir son goût en bouche, il devenait comme fou. Sa langue, fébrile, agaçait son bouton de rose, faisait le tour de son sexe, tentait de forcer son portail de jade...
A cette tentative, elle poussa un énorme soupir qui l'incita à passer à autre chose.
Il se dégagea de dessous elle et, la maintenant à quatre pattes, vint se placer dans son dos.
Son sexe, dur comme la pierre, vint effleurer l'entrée de son vagin, faisant gémir les deux amants.
Alors qu'elle tentait de saisir son membre pour le guider en elle, il la prit de vitesse et se glissa en elle avec une lenteur calculée, lui arrachant un feulement de plaisir.
Ses bras, aussi peu solides que du coton, ne la soutinrent plus et elle s’affala sur le futon. Elle sentait son sexe dans son ventre et cela lui faisait exploser des feux d’artifices sous le crâne. Lentement il la pénétrait, pour ressortir tout aussi doucement, la laissant haletante dans un état proche de l’extase. Elle contracta son vagin et entendit sa respiration saccader un peu plus. Ses mouvements de bassin étaient toujours lents, sa prise toujours ferme sur ses hanches. Elle sentait ses doigts s’enfoncer dans sa peau, raconter beaucoup plus de sauvagerie que ce dont il faisait preuve sur l’instant. Elle ramena son bras en arrière, posa sa main sur ses reins et il finit par lui attraper le poignet. Il releva ainsi son buste et elle se soutint sur le matelas de son autre main. Elle le laissa garder ce rythme ensorcelant encore quelques secondes… Puis n’y tenant plus elle le tira brutalement en avant tandis qu’elle collait son bas ventre contre lui. Au choc entre leurs deux corps, elle hurla. Lui aussi.
Elle se sentit comme transpercée de part en part, ses yeux virent des étoiles. Il reprit ses esprits rapidement et joua du bassin beaucoup plus bestialement qu’avant. Leur deux corps vibrèrent à l’unisson, leurs soupirs se mêlant comme deux instruments de musique bien accordés. Elle se redressa, restant cambrée au maximum, afin de garder son sexe en elle. Elle le poussa en arrière et il se retrouva en position de seisa. Sa compagne sur les genoux. Elle se laissa peser de tout son poids, profitant du sentiment d’être toute emplie de lui. Kei vint chercher ses mains, en positionna une sur un de ses seins et l’autre sur son sexe trempé. Elle bascula ses bras vers le haut et lui entoura la tête. Elle ondula du bassin tout en enfouissant son nez sous sa mâchoire pour lui embrasser voracement le cou.
Chaque va et vient de la jeune femme lui arrachait un râle rauque.
Il vint placer ses mains juste sous ses seins, accompagnant chacun de ses mouvements.
"Kei-chan..." parvint-il à articuler alors qu'elle s'acharnait sur son cou.
Le samurai avait du mal à tenir le rythme endiablé imprimé par la jeune femme et sa respiration s'accélérait peu à peu.
"Attends..." fit-il avant de la soulever afin de se dégager.
"Je veux voir ton visage..." dit-il alors qu'il l'allongeait sur le dos.
Il la pénétra à nouveau, s'enfonçant en elle d'un coup, avant de l'embrasser à pleine bouche.
Ce fut un plaisir plus grand encore de l'entendre parler, savoir qu'elle ne rêvait pas et que c'était bien lui, qu'il était revenu et qu'elle ne le quitterait plus.
S'il n'avait pris sa bouche elle aurait rugit de joie quand il la pénétrait pour la deuxième fois. Elle le sentait plaqué sur elle, son poids la fixant au futon et elle aimait cela plus que tout. Elle remonta une jambe, très haut, son genou vint toucher l'arrière de son épaule. Elle le sentit plus profondément. Elle aurait voulu qu'il se dissolve entièrement en elle. Elle ondula sous ses coups de reins, son plaisir atteignant presque son paroxysme.
A chaque coup de rein, les cris de Kei se faisaient de plus en plus forts, stimulant son désir.
Retsu se mordit la lèvre quand des papillons colorés vinrent danser devant ses yeux.
Il ne voulait pas prendre son plaisir avant elle...
Il puisa donc dans ses ressources avant d'intensifier encore le mouvement.
Il sentait que Kei-chan était sur le point d'atteindre l'orgasme, il ne lui faudrait pas se retenir trop longtemps.
Alors qu'elle lui labourait le dos de ses ongles, il lui dit : "Jouissons ensemble, mon amour..."
Elle cessa alors de regarder dans le vide pour plonger son regard dans le sien.
Ce fut alors qu'ils poussèrent à l'unisson un puissant gémissement, leurs corps tendus comme des arcs sous l'effet de l'orgasme.
Ce fût un tsunami de plaisir pour la jeune femme. Il se relâcha sur elle. Elle crocheta ses jambes autour de lui pour éviter qu’elles ne tremblent et pour qu’il ne bouge pas d’un centimètre. Elle enfouit sa tête dans son cou, caressa son dos, embrassa son épaule… Elle laissa doucement refluer cette jouissance, elle reprit son souffle, respirant dans ses cheveux noir de geai. Une fois calmée elle ne trouva plus dans son cœur qu’un bonheur simple et pur. Elle pleura doucement, de contentement, de soulagement, de joie et de bien d’autres choses encore.
« Je t’aime » lui dit-elle, le plus naturellement du monde.
Retsu ne pleura pas, mais ses yeux étaient comme embués.
Jamais il n'avait cru cela possible. Après dix ans, il avait retrouvé son seul, son unique amour...
"Moi aussi je t'aime, Kei-chan" lui murmura-t-il à l'oreille, de l'émotion plein la voix.
Il resta un moment, en elle, à la caresser tendrement, à lui murmurer combien il l'aimait, à l'embrasser.
Puis, craignant de l'écraser sous son poids, il roula sur le côté, venant la placer sur lui...
Elle s'endormit sur lui, la tête sur son torse, bercée par les battements de son coeur. Il resta quelque minutes éveillé puis le sommeil le gagna à son tour. Le jour ne tarderait pas à poindre...[/spoiler]
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Vlad le 13 sept. 2014, 14:13, modifié 1 fois.