OK, je vais écouter ça tout de suite ^^! Merci Inigin-sama
Je misais aussi sur la BO de Shôgun Total War 2 et de memories of a geisha.
Anecdotes et petits événements à Sunda :
• Cris et agitation non loin. Un groupe de brigadiers surgit au milieu d’une foule de badauds, hurle des ordres et parvient à éteindre un début d’incendie dans une chaumière.
• Une procession de bonzes encadrant une famille en direction d’un temple, tous en tenue de deuil. (pour les familles nobles, un enfant ou un moine tiendra dans un fouloir de soie un daisho). Des samurai peuvent accompagner la procession avec l’air grave (ils présentent presque tous des marques de blessures).
• Un vendeur/colporteur d’ « oreilles d’oni » véritables et autres colifichets harangue la foule.
• Un vendeur de nouilles ou bouchées vapeur arrive avec sa roulotte. A bord, deux jeunes enfants entretiennent le matériel, attisent le brasero, ou interpellent les passants.
• Un bonze à genoux à un coin de rue, joue une mélodie triste à la flûte, dédié aux « suivants d’Hida ».
• Quelques heimins, ouvriers dans un atelier ou une forge, gaillards, se chamaillent et s’insultent bruyamment tandis qu’ils remontent la rue.
• Le balai des eta avec leurs charrettes fourre-tout. Parfois plusieurs se bagarrent pour un débris ou autre.
• Des rabatteurs interpellent, souriant, ou abordent des passants pour les guider vers une boutique ou un atelier d’artisan, voire une auberge. Parfois ils proposent certains services sous le manteau (essentiellement des maisons de passe de la Sinueuse, voire quelques tripots). L’un d’eux pourrait chercher à voler au passage quelques choses à son interlocuteur.
• Des pêcheurs ramenant quelques affaires et quelques prisent à leur domicile. Ils se font souvent accostés et on leur propose de leur racheter leurs poissons, même parfois les plus douteux.
• Des pousse-pousse qui harcèlent les visiteurs. Parfois, ils déposent les voyageurs aux mauvais endroits, rançonnant parfois des clients non nobles (avec plus ou moins de conviction ou de sévérité.)
• Quelques gueules-cassées (essentiellement des anciens ashigaru) mendient devant le mur d’un temple. Tout autre mendiant venant s’y installer se verra chasser avec violence.
• Les porteurs d’eau sillonnent les ruelles. Parfois, on les arrête pour leur acheter un bol d’eau fraîche provenant des puits.
• L’inspection des étals par la Garde des Eaux, à proximité des quais. Interrogatoires, fouilles, menaces et parfois, petites faveurs…
• Un voleur à la tire (souvent jeune et misérable) est poursuivit par les employés d’un marchand et bouscule plusieurs passants.
• Une marchande de fruits et légumes flatte les passants et clients potentiels en proposant des dégustations, riant à tous et ventant le bienfait des Fortunes.
• Des anciens jouant au mah-jong, goita ou aux dés dans la rue, à même le sol. Parfois, ils se contentent de fumer ou de mâcher quelques plantes en dévisageant tout le monde et en jouant de commentaires acerbes (« C’ui-là y est tout p’tit, t’as vu ? » « Bah oui mais l’est drôlement laid… »)
• Des enfants jouant à la toupie sous le regard attentif d’un autre, plus âgé.
• Des paysannes en guenilles, attendant à proximité d’une maison ordinaire, accompagnées de quelques gamines en larmes. Bientôt, un employé autoritaire de la oka-san viendra les faire rentrer pour juger de la qualité de la « marchandise ».
• Un puissant samurai accompagné d’une dizaine de serviteurs et de quelques yojimbo fait quelques courses et passe par ici. Il est l’objet de toutes les attentions des commerçants du coin dont les employés interpellent les serviteurs. Tout autre client cesse d’être servi au profit de ce riche visiteur.
• Le faible écho des lamentations d’un jeune homme provient d’une ruelle proche, par-delà les bruits courants. Il s’agit d’un pauvre hère qui se fait passé à tabac par un homme à l’air sévère. Celui-ci est accompagné de 5 autres individus, à l’air peu recommandables, qui s’assurent de la qualité du message délivré par leur employeur. Et tout ceci dans l’indifférence générale des passants.
• Un groupe d’enfants jouent au cerf-volant en courant dans la rue.
• Une patrouille de la Garde grise vient à passer : ils sont des quartiers Nord et portent leur mempo. Il vaut mieux ne pas rester sur leur passage. Les guerriers invectivent tous ceux qui leur paraissent licencieux ou les dévisagent. Ils débarrassent les marchands à la sauvette, parfois à grands renforts de coups longues cannes en bambou, pour « remettre de l’ordre dans la ville ».
• Un attroupement se fait devant un jeune homme, victime d’une rixe ou ayant pris un coup après un vol, voire une dispute. Ses agresseurs ont été mis en fuite par la foule. (possibilité qu’un voleur se glisse parmi les « sauveteurs »). S’en suivent les cancans des femmes de la rue, la vantardise d’un ou deux ouvriers présents au moment des faits et forcément héroïques. Une jeune femme loue l’enseignement des moines de Bishamon qu’elle a suivi.
• Les employés d’un jitô (intendant) viennent vérifier les ventes et marchandises proposées dans une boutique. Plus tard y passera un ji-samurai du clan de la Licorne, visiblement mécontent. Le marchand le suppliera de lui accorder un délai supplémentaire…
• Des vendeurs à la sauvette qui se disputent souvent entre eux pour un emplacement, le regard d’une jolie fille qui passait par là, etc…
• Un long convoi se déverse dans la rue, en interdisant toute traversée rapide et aisée. Il faut jouer des épaules, éviter les bouses des buffles, qui peuvent toujours s’emballer. Les riverains prennent vite comme témoin les PJs de leur calvaire quotidien. La chaussée, en terre battue, s’abime alors très vite.
• Encore un mauvais coup de vent et des fumées noires envahissent la rue, limitant la visibilité très nettement (à prox des Arsenaux).
• Des réfugiés ou des paysans traversent le quartier, cherchant où dormir. Le visage dur, des locaux les chassent ou les accueillent non sans leur demander des compensations.
• Un jeune moine commence à s’immoler en protestation contre les nouvelles taxes décidées par le Conseil et qui touchent leur activité. La foule interviendra pour le sauver.
• Des eta fouillent la rue en quête de détritus qu’ils emportent au loin dans un cortège d’odeurs pestilentielles. Hormis l’odeur, personne n’affecte de remarquer leurs longues silhouettes rachitiques et couvertes d’immondices. Si l’un d’eux vient à toucher un ouvrier ou un paysan, il se fait engueuler, sinon frapper.
• Plusieurs marchands se réunissent devant une maison de thé. Chacun à son tour y pénètre en entonnant la devise de sa « za » (corporation) à haute voix. Manifestement, l’ambiance est festive à l’intérieur.
• Un groupe d’ouvriers rentrent de son service, manifestement ivres. Ils gênent considérablement la circulation ici, mais s’y frotter pourrait déclencher une bagarre.