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par Kakita Kyoko » 02 nov. 2007, 16:44
Déjà deux semaines depuis le dîner chez le gouverneur, et Tsukiko ne sait toujours pas comment elle va pouvoir approcher le fils du daimyo du clan du Crabe. Yakamo a dans nombre de cours de Rokugan une réputation détestable, et ce n’est un secret pour personne. Sa franchise a plus d’effet qu’un coup de son énorme tetsubo, et on fait souvent remarquer –en son absence- qu’il reste encore l’espoir que son jeune âge soit la cause de ses manières de rustre barbare, et parfois aviné.
Ce n’est pourtant pas faute de s’être renseignée : elle a consciencieusement épluché toutes les informations disponibles dans la bibliothèque de l’école, adroitement et discrètement questionné ceux qui avaient séjourné là-bas, lu plusieurs ouvrages consacrés à l’économie et aux artisans du clan, à l’Outremonde et aux tactiques employées pour démasquer les séides de Fu-Leng. Son père disait toujours que c’est en connaissant l’environnement dans lequel il évolue que l’on parvenait à connaître son ennemi. Elle a tenté d’appliquer ce théorème dans un contexte différent mais est bien obligée d’avouer son échec. Pour l’instant pas, l’ombre d’une ébauche de plan, et les réjouissances commencent dans dix jours.
Un autre problème s’est posé à elle : elle n’a rien à se mettre. Sans argent, pas de vêtement de qualité et sans ces derniers, impossible de passer pour ce qu’elle n’est pas… Un dilemme pour lequel elle a par contre une solution. Le fil à broder coûtant moins cher que la broderie, elle a cassé sa tirelire et acquis un kimono de soie neuf, dont les couleurs moirées vert clair et jaune se marient fort bien avec ses yeux. Elle y travaille depuis l’annonce du pari, sous la férule d’un artisan de la ville qu’elle connaît depuis son arrivée au dojo et qui l’a prise en affection. Le résultat est à l’heure actuelle très satisfaisant, même pour son sensei improvisé.
Elle a choisi un thème en accord avec la fête, un délicat entrelacs de branches et de fleurs aux tons pastels, dans lequel diverses créatures semblent se dissimuler : oiseaux, papillons, petites boules de fourrure en tout genre. Le végétal lascif se love et ondule autour d’elle comme autant de lianes, et met en valeur les courbes avantageuses de son corps. L’animal, judicieusement placé, prend le spectateur par surprise et souligne discrètement certains détails de son anatomie. Elle n’est pas peu fière du décolleté, entièrement décoré de toutes petites fleurs blanches et roses de jasmin et de cerisier, qui mêlent feuilles, corolles et clochettes sur un fond vert tendre : il attire irrésistiblement l’œil vers la naissance des seins et l’opale rouge iridescente qui s’y niche, suspendue à une fine chaîne d’or. L’unique cadeau de son défunt père pour ses huit ans. L’unique cadeau qu’on ne lui ait jamais fait, d’ailleurs.
Durant les longues soirées qu’elle passe seule dans sa petite chambre du dojo, travailler sur les broderies l’aide à se concentrer. La danse gracieuse de l’aiguille la fait tomber dans une quasi-transe hypnotique, et elle parvient ainsi à clarifier ses idées et à échafauder des théories ou des plans qu’elle soumet ensuite à son esprit critique. Tsukiko n’est pas spécialement intelligente mais sa finesse de jugement et son empathie naturelle compense largement cette lacune. Elle sent que la solution à son problème est à sa portée mais ne parvient pas à l’isoler. Cela l’irrite un peu car le jour du début des réjouissances se rapproche, et elle ne veut en aucun cas se retrouver face à cet homme sans planifier un tant soi peu ses actions.
Soudain, des images de son enfance lui reviennent à l’esprit. Elle se souvient d’un séjour avec son père dans un petit domaine sur les terres du clan du Crabe, dans une branche alliée de la famille de son père, nommée Hida –une autre raison pour Maroko de détester son époux. Et d’une visite de Hida Yakamo justement, qui à l’époque, venait de réussir son gempukku de la façon glorieuse que tout le monde connaît. Bien qu’elle n’ait pas eu la possibilité de l’approcher ni même de l’apercevoir (ce n’était à l’époque qu’une enfant), elle avait entendu nombre de choses dans les couloirs du petit shiro où elle traînait souvent. Des gardes soulignaient la simplicité du fils du daimyo, sa franchise, son côté brut de décoffrage, ses grands gestes et ses colères impressionnantes. Des femmes disaient avoir remarqué un physique somme toute assez agréable et un certain respect de sa part envers elles. La solution est peut-être là : ne pas vouloir l’approcher comme un fourbe scorpion, mais comme un joli petit crabe… Et ainsi, piquer sa curiosité plutôt que son désir –non, piquer sa curiosité pour mieux piquer son désir.
Elle se déteste quand elle raisonne comme ça.
Deux jours que la délégation du clan du Crabe est en ville. Tsukiko les observe discrètement depuis leur arrivée et a déjà constaté que Yakamo est d’une humeur massacrante. La jeune fille réprime avec difficulté un sourire lorsqu’un courtisan du clan du Phénix, après un bref échange verbal -et une louable tentative de socialisation de l’individu, détale comme un lapin devant le regard de cet homme. Visiblement, le guerrier s’ennuie…
Yakamo et sa garde rapprochée ont traîné le premier soir sur l’île de la Larme sans provoquer la moindre bagarre, à la grande surprise des propriétaires des maisons de thé du lieu. Ils ont bu les deux tiers de la nuit, joué et ri le tiers restant, puis sont tranquillement rentrés dans leur résidence au petit matin. D’après ce qu’elle a entendu dire, les geishas ont certes souligné une certaine rudesse dans leur comportement mais aucun débordement. L’une d’entre elle pense même avoir mis mal à l’aise un grand gaillard aux yeux clairs prénommé Kenzo, qui porte une impressionnante cicatrice le long du côté droit du visage et qui ne se départit jamais de son calme. Cette description lui a immédiatement mis la puce à l’oreille. Hida Kenzo…. C’est le même nom que l’un des enfants de cette famille alliée à celle de son père, et son apparence correspond assez bien à ce dont elle se souvient, hormis la cicatrice. Si cet homme se révèle être le même, sa tâche risque d’en être grandement facilitée.
C’est dans l’espoir de l’apercevoir qu’elle se faufile à la suite des samurais du clan du Crabe dans les rues commerçantes de la cité, saluant ça et là quelques marchands de sa connaissance et dégustant un délicieux gâteau à la pâte de haricot rouge. Elle choisit un point de vue légèrement surélevé par rapport au groupe et scrute d’un œil inquisiteur les hommes qui le composent. Et soudain, elle le voit. Oui, c’est bien lui ! Tsukiko retient un geste de satisfaction et décide de passer à l’offensive tout de suite. Les voilà repartis, à elle de jouer.
Coupant par les rues adjacentes, la jeune fille se retrouve rapidement devant eux et remonte l’air de rien le flot des badauds. Il lui faut trouver un moyen d’entrer en contact. L’endroit est propice à une bousculade qui, si elle est bien orchestrée, peut la conduire directement dans les bras de sa proie…
Les voici qui arrivent… Encore un peu de patience… Attends… Attends… Maintenant !
Tsukiko heurte un marchand qui, déséquilibré, la repousse un peu plus fort que nécessaire et l’envoie contre un autre homme, bien plus lourd qu’elle. Pensant être la victime d’un tire-laine, ce dernier l’écarte brutalement. Profitant de la cohue, elle se retrouve –plus ou moins volontairement, et bien plus rapidement que prévu- sur la trajectoire du groupe de samurai du clan du Crabe, s’en va bousculer sans ménagement Yakamo, légèrement en tête du cortège, et s’affale sans grâce aucune dans ses bras.
Mais à ce moment-là, les choses prennent une tournure imprévue : l’officier aboie un ordre bref, les samurai dégainent leurs armes et Yakamo l’aplatit brusquement par terre, le poing armé d’un katana luisant, son autre main serrant sa gorge délicate. Tsukiko réprime un cri de terreur, porte ses mains fines devant son visage pour se protéger et croise le regard gris du fils du daimyo du clan. L’espace d’un instant, le cours du temps semble se suspendre tandis qu’il la jauge… Les gens dans la rue, soudain silencieux, se sont figés d’horreur devant les guerriers de la famille Hida prêts à faire un sushi du premier imprudent à éternuer, et s’attendent à voir le bras de Yakamo s’abatte sur celle qu’il maintient de tout son poids sous son genou.
Puis, au bout de ce qui semble être une éternité, le jeune homme desserre son étreinte, ses yeux toujours plantés dans les siens. Ses doigts effleurent la peau veloutée de son cou sans même qu’il s’en rende compte, tandis qu’il rengaine et la relève avec une certaine douceur. Les bushi se détendent et remettent leurs armes au fourreau, la foule autour d’eux reprend petit à petit une activité normale et les conversations que l’événement a suspendues. Tsukiko regarde avec consternation la flaque d’eau dans laquelle elle a été projetée et où elle dégouline à présent, trempée et boueuse, l’air navré.
- Décidemment, ce n’est pas mon jour, se surprend-elle à maugréer.
Son ton aigre et sa mine déconfite provoquent chez son « agresseur » un éclat de rire, qui résonne dans toute la rue comme un coup de tonnerre. Elle décide de la jouer amer.
- Et vous trouvez ça drôle ?
Sa remarque ne fait qu’accentuer l’hilarité du bushi. Tsukiko adresse un regard pitoyable au samurai qui se tient à sa droite …
- Dites quelque chose, vous !
… et aperçoit son pion... Ses grands yeux clairs s’arrondissent sous l’effet de la surprise et un délicieux sourire vient éclairer son magnifique visage.
- Kenzo ? Hida Kenzo ?, demande-t-elle avec dans sa voix douce un plaisir non dissimulé.
Le groupe se tourne comme un seul homme vers le samurai déconcerté. Celui-ci les regarde, avec dans les yeux une expression qui signifie clairement : « C’est pas ma faute ! », puis se décide à lui répondre, manifestement déstabilisé par la beauté de son interlocutrice :
- Euh … oui. A qui ai-je l’honneur ?
L’incompréhension se lit soudain sur le visage de la jeune fille. « Quelle bonne comédienne j’aurais fait », se surprend-elle à penser.
- Mais … vous ne me reconnaissez pas ? Je suis Tsukiko ! Ma famille et la vôtre sont alliées par mariage ! Ne me dites pas que vous ne vous souvenez pas de moi…
Le dénommé Kenzo fait visiblement un gros effort de mémoire, tandis que ses camarades continuent de le fixer attentivement.
- Tsukiko… Tsukiko… Tsukiko, la fille de Shosuro Yasu ?
- Hé bien, oui ! Vous connaissez une autre Tsukiko ?
- Tsukiko-chan ! En voilà, une agréable surprise ! Comment allez-vous ? Vous avez… beaucoup changé, ce n’est pas peu dire, et c’est pour cela que je ne vous ai pas reconnue.
La jeune femme secoue la tête d’un air désolé.
- Je ne vous en tiens pas rigueur, mon cher, rassurez-vous. Hé bien, je vais comme quelqu’un de mouillé qui aura sans doute de nombreuses ecchymoses demain matin.
Kenzo regarde son seigneur, indécis. Celui-ci fixe le bas du dos de la jeune fille d’un air détaché : l’eau parfois permet des visions agréables, pense-t-il.
- Mais je manque à toutes les règles de la politesse ! Permettez, si vous le voulez bien. Euh … Hida Yakamo dono, je voudrais vous présenter ma cousine, Shosuro Tsukiko.
Cette dernière semble littéralement se décomposer en assimilant l’identité de l’homme de haute taille qui lui fait face.
- Oh, je suis vraiment confuse… Hida dono, je vous présente toutes mes excuses, je suis sincèrement navrée pour ce qui vient de se passer... Quelle idiote je suis ! Pardonnez mon manque de courtoisie, s’il vous plaît, dit-elle en s’inclinant très bas.
Le champion du clan du Crabe écarte d’un geste le discours embarrassé de son interlocutrice.
- Ce n’est rien, dame Shosuro. Ce serait plutôt à moi de m’excuser pour le traitement que je viens de faire subir à votre vêture. Dites-moi ce que je dois faire pour réparer l’affront, ajoute-t-il d’un air ironique.
- Il est dangereux de laisser choisir, répond-elle d’un air malicieux. Mais je vais y songer, soyez-en sûr.
- Je devrais avoir peur de vous ?, demande-t-il en plissant les yeux, un brin moqueur.
Son rire cristallin vient en écho, comme si dernière question est totalement saugrenue.
- Mon seigneur, je ne suis pas une menace pour vous. Mais si je puis vous donner un conseil, ne permettez pas à qui que ce soit de choisir la sauce avec laquelle il va vous manger.
- Je vous remercie pour ces considérations culinaires, dame Shosuro. Je vous promets de toujours garder cela à l’esprit.
Son ironie ne lui échappe nullement. Elle plisse légèrement les yeux et pince ses lèvres sensuelles, comme si elle réfrène une réplique cinglante. Aux yeux des bushi du clan du Crabe, son attitude n’a pas grand-chose à voir avec celle d’une dame du clan du Scorpion…
- Dans ce cas, Hida dono, je vais vous laisser continuer vos… emplettes et me mettre en quête d’un établissement qui pourra remettre un peu d’ordre dans ma tenue, si vous n’y voyez pas d’inconvénient. La boue est certes souveraine pour la peau, mais celle-ci est un peu trop odorante pour moi.
- Faites, dame Shosuro. J’espère que nous aurons l’occasion de nous revoir.
- Seul l’avenir le dira, Hida dono. Mais si c’est pour que vous me piétiniez une fois de plus sans auparavant m’avoir dit bonjour, je préfère autant que nous en restions là. Passez une bonne journée, Hida dono. Samurai… Au revoir, Kenzo san.
Tsukiko secoue dignement le bas de son kimono et passe son chemin, adressant au passage un sourire à Kenzo. Ses hanches se balancent gracieusement dans la montée, elle sait que les bushi la regardent et que leurs pensées ne sont pas innocentes. Elle avise un peu plus loin une auberge et y entre sans se retourner.
Yakamo se rend soudain compte qu’un sourire flotte sur ses lèvres depuis qu’elle a tourné le dos. Il se reprend et assène une bourrade dans le dos du cousin en riant.
- Alors, comme ça, on a des parentes dans la famille Shosuro, hein ? Et tu ne nous disais rien ? Petit cachottier !
- Excusez-moi, sama. Je ne l’avais absolument pas reconnue. Elle a tellement changé depuis notre dernière rencontre, c’est incroyable !
- Hé bien, tu vas nous parler de la belle Tsukiko dès que nous serons rentrés à l’ambassade. Et ne nous cache rien ! Je le saurai.
- Si vous insistez, mon seigneur.
- Oui… J’insiste.
Le regard de Yakamo s’allume tandis qu’ils reprennent leur chemin dans les rues de la ville. Ses doigts se souviennent malgré lui de la chaleur et de la douceur de sa peau, et il a encore en tête son parfum de retour dans sa chambre.
La sensation qu’il éprouve est assez nouvelle pour lui. Très agréable, déroutante aussi. Cela ne lui ressemble guère. Dans une tentative pour la chasser de son esprit, il décide de s’astreindre à des exercices physiques éprouvants, mais abandonne rapidement en réalisant qu’il n’est absolument pas à ce qu’il fait. Il sent l’irritation monter en lui devant son incapacité à songer à autre chose et s’en va prendre un bain, l’image de cette fille toujours présente en lui.
Quelques heures plus tard, mû par une envie aussi subite que violente, il faire venir dans ses appartements l’épouse d’un de ses cousins et conseillers, une samurai-ko du clan de la Grue.
- Kyoko-san, j’ai besoin que vous me rendiez un service.
Le ton péremptoire de sa demande la surprend. Il n’est pas dans ses habitudes d’être ainsi.
- Je vous écoute, mon seigneur, répond-elle avec prudence.
- Je voudrais inviter quelqu’un. A dîner. Occupez-vous de cela, je vous prie.
- Si vous voulez. Comment s’appelle-t-elle ?
- Comment savez-vous… Laissez tomber. Tsukiko. Shosuro Tsukiko.
- Quand souhaitez-vous rencontrer cette jeune personne ?
- Disons… demain soir. Oui, demain soir, c’est bien.
- Je vais faire le nécessaire, seigneur Hida. Je vous confirmerai sa venue tout à l’heure.
- Merci. Et… gardez ça pour vous, s’il vous plaît.
- Je ne vois pas du tout de quoi vous voulez parler, mon seigneur, répond-elle en souriant.
La samurai-ko partie, il sort dans le jardin de la résidence et s’abîme dans la contemplation du bassin rempli de nénuphars. Un brouhaha attire soudain son attention : des éclats de voix près de la porte. Il se lève et va voir. L’intendant s’explique bruyamment avec un serviteur venu de l’extérieur et semble très irrité. Il aperçoit Yakamo et s’incline très bas devant lui, l’air embarrassé.
- J’espère que tu as une excellente raison pour tout ce vacarme, sinon il va t’en cuire.
- Hida dono, je ne voudrais pas vous importuner avec cela mais cet individu ne veut rien comprendre. Malgré toutes mes explications, il insiste et réclame le paiement d’un service que vous auriez demandé ce matin.
- Ah ? Mais je n’ai rien…, commence-t-il mais il se ravise, mû par un doute soudain. Toi, que veux-tu exactement ?
- Seigneur Hida, une jeune personne est venue ce matin dans mon auberge. Elle a pris un bain et fait nettoyer ses vêtements couverts de boue en disant que vous étiez responsable de cela et que vous vouliez vous faire pardonner ce traitement. Elle a ensuite dit à la servante qui s’était occupée d’elle que vous prendriez les dépenses en charge. Je n’ai pas osé envoyer quelqu’un vérifier ses dires ici. Vous pensez bien, une dame de la famille Shosuro…
L’homme a parlé très vite, terrifié par l’attitude menaçante du bushi. Yakamo se met soudain à rire en secouant la tête et s’adresse à l’intendant :
- Paie largement ce qu’il demande. Il dit vrai. Tu as bien fait de passer, aubergiste.
- Merci infiniment, seigneur Hida ! Vous êtes un homme généreux !
Le samurai s’éloigne, puis se retourne brusquement et demande, inquisiteur :
- T’as-t-elle dit autre chose ?
- Oui, mon seigneur. Elle m’a dit que vous poseriez sans doute cette question et m’a chargé de vous remettre ceci, dit-il en lui tendant une lettre.
Yakamo réprime un sourire et s’en empare, un peu vite. Son nom, délicatement calligraphié, y figure. Le jeune homme tourne les talons et retourne s’asseoir dans le jardin, où il ouvre la missive avec impatience. Une adresse. Un mot d’excuse. Le souhait de le revoir dans d’autres circonstances. Il n’a as besoin de plus et rentre rapidement à l’intérieur de la maison, puis rappelle la samurai-ko.
- Voici son adresse. File comme le vent, petite grue, et rapporte-moi de bonnes nouvelles.
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Kakita Kyoko le 02 nov. 2007, 17:11, modifié 1 fois.