Modérateurs : Magistrats de Jade, Historiens de la Shinri
"Courageusement", le mot est bien choisit...- Et vous êtes courageusement venu la seconder…Noble attitude, qui crédite l’enseignement que vous avez reçu ! E je suppose que vous maniez ce sabre avec la redoutable précision de votre école…
Je verrais bien une petite réaction pour le sabre, rônin perdant ou pas, s'il ne glapit pas à l'idée de laisser son sabre en gage, ça donne l'impression qu'il en a l'habitude. De plus, à cause des lois somptuaires, Sûnin et les autres devraient se rendre compte qu'ils ont affaire à un rônin ou un marchand (typiquement, ce genre d'individus porte chon-mage en ayant de travers sur le dessus du crâne, comme Tokugawa Yoshimune dans son déguisement de roturier / yakuza "Yoshi-san", dans l'anime "Yoshimune"), ce qui devrait accentuer leur méfiance de prime abord.- A toi de te débrouiller. Cinq bu. Avant l’heure du Bœuf. Je garde ton sabre en garantie.
Le rônin ramassa hâtivement ses maigres possessions, et décampa sans demander son reste. Cinq bu. Où allait-il pouvoir les trouver ? Son employeur ne les lui prêterait jamais, c’était sûr…
Aiko en train d'affûter et nettoyé son sabre...Le shoji glissa silencieusement. Sa tante était assise, en train d’affûter son sabre, avec soin. Elle passa une dernière fois le papier le long de la lame, en examina le fil, puis rengaina l’arme, et la lui présenta de face, dans le fourreau noir. Sur ce dernier étaient gravés trois caractères : Devoir – Honneur – Commandement.
Toujours aussi classe, cynique et bad boy, à ce que je vois...Alors qu’il se servait une nouvelle rasade de saké, une silhouette s’approcha de lui. L’homme était grand, athlétique, les cheveux longs, striés de gris, et portait un bandeau sur les yeux.
Tiens, moi aussi ça m'échappe. Il serait pas plutôt en train de parler de la servante heimin d'Aiko et mère de Sûnin ?- Elle n’a jamais aimé les hommes, si tu vois ce que je veux dire. Par contre, avec sa dame de compagnie... Je ne sais plus comment elle s’appelait, cette petite…Kamae ? Kimiko… ? Ca m’échappe. J’ai quelques trous de mémoire ces temps-ci.
Etre un rônin, c'est un peu comme être au chômage mais en gardant tout de même des indemnités. Il y a deux façons de l'aborder variant selon les individus, comme l'explique le Hagakure, à savoir que l'on peut sombrer dans la dépression, et alors il devient très difficile de reprendre confiance en soit, ou alors on peut le voir comme une occasion de s'évader un peu et de profiter de la vie. Ce passage est donc encore une fois très bien rendu.- Oh, des choses et d’autres…Je m’occupe, répondit Jocho avec un sourire narquois. C’est cela qui est bien, quand on est rônin : Personne ne vous demande de comptes. Je suis libre de faire ce que je veux, quand je le veux. Ma vie est une page vierge que je suis seul à rédiger.
On sent la touche shonen manga. J'ai hâte de voir où est-ce que ça va déboucher. ^^Les mots de son père troublèrent Sunîn plus qu’il ne voulait l’admettre. Sa vie, sa destinée…
Il voulait être reconnu comme un grand samurai, mais il était perdu : il ne se sentait pas Lion, mais il avait été élevé chez eux ; s’il avait l'occasion de rejoindre le Clan du Scorpion, ne serait-il pas un étranger à nouveau ?
Et s‘il devenait un rônin, comme son père ? Cette liberté, enfin, de vivre comme il l'entendait, ce serait bien, mais bon, la vie de rônin ce n'était pas facile, et puis qu’allaient dire ses ancêtres au bout du compte ?
Où devait aller sa loyauté, et quelle était cette fichue grande destinée que Shirai lui avait promis ? Beaucoup de questions sans réponses...
Une forme annuelle de miracle : des vacancesTogashi Dôgen a écrit :Oh ? Un miracle !
Je vais mettre "oyabun" ça fera plus couleur locale...Juste une chose toutefois, les yakuza n'utilisent pas le "sama", car celui-ci est par trop associé aux samouraïs et aux nobles, on utilise donc "san" pour s'adresser à eux.
Bonnes remarques. J'intègre.Je verrais bien une petite réaction pour le sabre, rônin perdant ou pas, s'il ne glapit pas à l'idée de laisser son sabre en gage, ça donne l'impression qu'il en a l'habitude. De plus, à cause des lois somptuaires, Sûnin et les autres devraient se rendre compte qu'ils ont affaire à un rônin ou un marchand (typiquement, ce genre d'individus porte chon-mage en ayant de travers sur le dessus du crâne, comme Tokugawa Yoshimune dans son déguisement de roturier / yakuza "Yoshi-san", dans l'anime "Yoshimune"), ce qui devrait accentuer leur méfiance de prime abord.
non non, c'est bien sa dame de compagnie. La servante, c'est Epine. Mais ça n'a pas beaucoup d'importance pour la suite de l'histoire.Tiens, moi aussi ça m'échappe. Il serait pas plutôt en train de parler de la servante heimin d'Aiko et mère de Sûnin ?
Ce passage est du pur JBX. Mais j'aime beaucoup ce qu'il a fait du personnage.On sent la touche shonen manga
Nan, l'oyabun c'est le parain, il est au sommet de la hiérarchie mafieuse, alors il ne s'occupe pas des tripots. Par contre, tu peux utiliser "aniki" ("grand frère" en termes familier), que les yakuza utilisent pour appeler leur supérieur hiérarchique direct. C'est tellement typique des yakuza que parfois, ça provoque des confusions chez les civiles japonais, surtout depuis qu'ils se sont remis à utiliser des couvertures pour maquiller leurs clans (avant la législation anti-gang moderne, soit pendant toute la guerre froide et l'Impérialisme nippon, tout le monde savait qui en faisait partis et où se trouvaient leurs locaux et quartiers généraux, maintenant c'est un peu plus privé).Je vais mettre "oyabun" ça fera plus couleur locale...
Pas mal, comme idée. Si tu veux aussi donner la version japonaise, le mot histoire se dit "rekishi".Ces fleurs..leur disposition sur le sol n’était pas le fait du hasard.
Soudain la compréhension se fit jour en lui. Un mot. C’était un mot, qu’avaient dessiné les tiges et les pétales épars. Le mot « histoire ».
C'est vrai qu'ils sont "jeunes mariés" (ou plutôt, "fraîchement" ^^) mais dit donc, quelqu'il a l'esprit mal tourné...Quelque peu perplexe, Sunîn sortit du Palais, puis sourit avec malice. Koui avait l’air bien pressé…Sa tante devait avoir des charmes ignorés, finalement.
En même temps, c'était dans les critères de sélection de l'époux. Et les passages précédents ont élaborées des hypothèses sur la raison pour laquelle ils voulaient un médecin. Comme ça fait longtemps, tu l'as peut être un peu oublié.Effectivement je me disais aussi que la coïncidence, du jeune marié Médecin/Shugenja était par trop flagrante pour n'être qu'une coïncidence !
En parlant de Jocho, Kenji ne lui avait pas mit une branlée au sabre, dans ta campagne ? Oh pardon, pas de spoiler... :p Mais tu ferais un bon Yogo...Quant à Jocho, il a l'art de refléter les sentiments de Kenji (que je vois bien aimer profiter de la liberté d'être rônin !)