j'ai lu en partie le background de Tsume Kenichi et j'aimerai revenir sur un paragraphe en particulier
Je n’ai de la situation que mon instinct et ma lame qui viennent se conjuguer en un accord parfait pour me protéger la vie. La voix de Daidoji Watanabe a résonné mais je suis incapable d’en saisir la substance, j’entends le sifflement d’une flèche et face à mon adversaire inconnu, le choc de l’acier de nos lames s’abat au sol. Instinctivement, je tourne la tuska de mon sabre et la lame retournée, je remonte d’un coup sec. Ce mouvement m’a sauvé la vie, l’assaut est venu comme une tornade mais l’acier a aspiré la vie de mon agresseur au cœur de ses entrailles comme la poussière absorbe maintenant son sang. Tout tournoie autour de moi dans un silence que je suppose refléter l’incompréhension générale, tout le monde est silencieux, immobile, plus un mot, plus un souffle, j’ai l’impression que je vais m’éveiller de ce qui ne doit être qu’un horrible cauchemar, que moi Tsume Kenichi je vais me retourner et voir sous le soleil du printemps les pas de mon seigneur déambulant sur le tapis de pétales des fleurs de cerisiers qui bordent l’allée des jardins, son visage fin va me sourire quand accroché à son hakama un jeune enfant va lui tendre la main. Mais la brise me caresse le visage et lorsque je me retourne, il n’y a que les pétales jonchant le sol, voltigeant sous un vent capricieux et un chemin interminable qui s’étend vers les montagnes mais mon maître n’est pas sur ce chemin, il est dans mon cœur.
j'aime beaucoup ce paragraphe, surtout vers la fin à l'évocation du seigneur de Kenichi. C'est un des passages du texte les plus stimulants.
cependant, il y a deux petites choses à revoir :
j’entends le sifflement d’une flèche et face à mon adversaire inconnu, le choc de l’acier de nos lames s’abat au sol.
"le choc de l'acier de nos lames s'abat au sol" ? j'avoue que cette formulation me laisse perplexe
Ce mouvement m’a sauvé la vie, l’assaut est venu comme une tornade mais l’acier a aspiré la vie de mon agresseur au cœur de ses entrailles comme la poussière absorbe maintenant son sang. Tout tournoie autour de moi dans un silence que je suppose refléter l’incompréhension générale, tout le monde est silencieux, immobile, plus un mot, plus un souffle, j’ai l’impression que je vais m’éveiller de ce qui ne doit être qu’un horrible cauchemar, que moi Tsume Kenichi je vais me retourner et voir sous le soleil du printemps les pas de mon seigneur déambulant sur le tapis de pétales des fleurs de cerisiers qui bordent l’allée des jardins, son visage fin va me sourire quand accroché à son hakama un jeune enfant va lui tendre la main. Mais la brise me caresse le visage et lorsque je me retourne, il n’y a que les pétales jonchant le sol, voltigeant sous un vent capricieux et un chemin interminable qui s’étend vers les montagnes mais mon maître n’est pas sur ce chemin, il est dans mon cœur.
comme je disais, j'aime bcp ce passage mais la chute malheureusement est trop brutale par rapport au reste, à mon sens
là
Mais la brise me caresse le visage et lorsque je me retourne, il n’y a que les pétales jonchant le sol, voltigeant sous un vent capricieux et un chemin interminable qui s’étend vers les montagnes mais mon maître n’est pas sur ce chemin, il est dans mon cœur.
l'évocation des montagnes et du maitre, puis la dernière phrase arrivent beaucoup trop vite, on est emporté jusqu'à ce moment par l'évocation précédente et là, paf, on est brutalement balancé sur une autre ligne
ça passerait mieux si cela ouvrait vers un autre paragraphe à mon avis mais en chute, ça casse tout l'effet pourtant très fort du paragraphe et ça laisse sur une impression de maladresse un peu désarçonnante
en tous cas, c'est ainsi que je l'ai ressenti