la description des gaijin me va, elle correspond aux stéréotypes rokugani (ceci étant, Freya est considérée comme extrèmement belle par son peuple. Imaginez une valkyrie avec des cheveux roux coupés courts et qui tient plus du top-model sportif que de la gretchen cubique)
pour la petite histoire, la nuit dans le relais impérial vous a été relatée de manière assez édulcorée par Kotaishi, probablement parce qu'il n'y est pas apparu sous son meilleur jour
le hibou que mentionne brièvement kotaishi reposait sur les tuiles et les grattait de ses pattes mais notre vaillant Akodo qui avait déjà entendu des bruits suspects par le passé en passant sous un toit (cf son altercation violente avec un homme masqué à Shinden Asahina dans ses carnets) jugea qu'en guise de hibou, il y avait plutôt probablement un espion ou un assassin
le pauvre volatile fut donc empalé à travers les tuiles d'un vigoureux coup de sabre au jugé (quand on vous dit que l'école Akodo enseigne la précision, vous saurez que c'est vrai...)
mais, ses soupçons désormais éveillés (ainsi que ses amis Jubei et Rensei par le bruit), Kotaishi jugea le silence nocturne un peu trop calme pour être naturel
il n'était d'ailleurs pas persuadé que le hibou mort et le bruit mystérieux soient vraiment liés
là, les choses se compliquent, sous les yeux d'un des miharu qui veillait de l'autre côté de la cour du relai, (imaginez un dortoir en L avec nos amis à l'extrémité de la petite branche, les gaijin et les notables dans la grande et la porte en face de la petite branche de notre L)
Rensei se faufile par la fenètre de sa chambre à l'extérieur du batiment et avance les sens éveillés dans les ténèbres totales... le relai étant au bord d'une route en pleine campagne
Jubei quand à lui décide d'aller prévenir les notables et bien qu'il ait remarqué un des miharu vigilants dans l'ombre du batiment, il décide d'aller réveiller Freya
et se retrouve face à la donzelle à poil que son approche à réveillée et qui lui pique le menton avec la lame du katana que lui a donné l'empereur...
Kotaishi dans l'intervalle se demande ce qui peut bien se passer dehors (il ignore que Rensei fait le tour du batiment) et commence à enlever la barre qui ferme la porte du relai
il est interpellé par le premier miharu alors que l'autre se réveille à son tour. Là, par contre, les réponses de notre Akodo ne témoignent pas d'une précision des plus excessives... le miharu essaye de comprendre mais apparemment il n'y arrive pas. Surtout, il déclare sans embages à Kotaishi que s'ils sont entourés par des ennemis en pleine campagne, comme l'Akodo le pense, ouvrir la porte comme ça sans prévenir personne n'est pas vraiment judicieux.
Mais cela ne décourage pas Kotaishi qui explique qu'il n'en est pas certain et veut simplement jeter un oeil dehors
finalement, Kotaishi se débarrasse de la barre et ouvre la porte alors que le miharu se demande sérieusement s'il ne va pas le trancher en deux sur place
tous deux ont oublié l'ami Jubei qui est toujours face à la gaijin, la pointe d'un sabre sur la gorge et qui tente en murmurant (et sans se couper) d'expliquer à la fille ce qui se passe... et il ne sait pas, de fait, ce qui se passe.
Kotaishi ouvre la porte
dans son dos, le miharu prend sa décision et met la main sur la poignée de son sabre
et à ce moment précis, Rensei ayant achevé son inspection et voyant la porte ouverte pénètre tranquillement par l'embrasure, dévisage Kotaishi et le miharu fort surpris tous deux et annonce tranquillement qu'il n'y a personne aux alentours...
silence embarrassé
le second miharu demande à voix haute ce qui se passe (il entraperçoit sur sa droite Jubei et une partie de la lame qui le menace et face à lui, son collègue, Kotaishi et Rensei devant la porte ouverte
finalement, nos amis parviennent à faire comprendre qu'ils ont cru bien faire et pensaient que quelqu'un de louche rodait dans les parages
on (les miharu) leur fait comprendre que leur vigilance est digne d'éloges mais que la prochaine fois, ils seraient mieux avisés de ne pas prendre d'initiatives intempestives du genre ouvrir une porte en pleine nuit ou sortir par la fenètre, ou aller dans la chambre d'une dame, sans au moins s'expliquer
avant avec d'autres personnes qui assistent à la scène et qui ont aussi pour mission de veiller sur la sécurité des présents.