[Roleplay 5]Le premier jour festif en terre Grue

[Moto Shikizu]

Shikizu rentrait satisfaite a Kyuden Kakita. Ce qui n'avait commence que comme une simple inspection des villages alentours, s'etait transforme pour son bonheur en de nombreuses rencontres amicales et fructueuses avec la population de ces terres. Elle avait beaucoup appris tant du peuple que des samurai. Et elle ne rentrait qu'au petit matin apres avoir converse toute la nuit avec des representants des differents villages et hameau de la region.

Une conversation en particulier ne cessait d'occuper son esprit alors qu'elle approchait du magnifique cite des duelistes.

"Ainsi Shikizu sama, vous pensez reellement que le peuple a besoin de vous, de votre epoux, ou de quelque samurai que ce soit ?
- Bien sur nous sommes la pour les servir
- C'est tout a votre honneur de penser cela, mais les faits sont tous autres... Les samurai ne servent pas d'autres maitres que leurs seigneurs et le pouvoir. Le peuple ? Ils l'asservissent... L'ecrasant sous de lourds impots qui leur permettent de se nourrir sans avoir a travailler la terre, et a se faire construire des palais la ou une chaumiere suffit a tout etre normal...
- Mais sans samurai qui les protegerait ?
- Les proteger ? de qui ?
- des brigands, et surtout des creatures de l'Outremonde !
- les brigands ne sotn ils pas de pauvres malheureux forces de voler par ce qu'on ne leur accorde pas la possibilite de travailler pour se nourrir, ou d'ancien samurai dechus retranscrivant le schema de dominance par la force ?... il attendit un instant... quant aux creatures de l'Outremonde, ils n'y en avait pas avant l'arrivee des kami, me semble t il, pas plus que de samurai...
Les yeux de Shikizu s'aggrandirent de surprise
- Ne vous meprenez pas Shikizu sama, je ne critique pas les venerables kami. Apres tout s'ils sont tombes sur terre c'est pour fuir la domination tyrannique de leur pere... Pas plus que je ne rejetterais la faute sur celui qui malheureusement est tombe jusqu'a Jigoku et en a ramene certainement bien contre son gre les creatures qui assaillent journellement l'Empire... Encore un terme qui n'existait pas auparavant...
- Alors que dites vous ?
- Je m'interroge seulement sur le fait que victimes, les kami ont reproduits bien malgre eux des schemas proches de ceux qu'ils fuirent...
- Je sais que peu nombreuix sont les samurai en dehors de mon clan qui connaissent et suivent les paroles de Dame Shinjo, mais j'y remedierais...
- Les paroles de Dame Shinjo ? Meme si elles sont pleines de bonte, ne sont elles pas la preuve d'une certaine condescendance ? comme si les etres humains ne pouvaient survivre sans la domination des kami et de leurs descendants...
- ??? la consternation pouvait se lire sur le visage de Shikizu. Prechez vous pour une remise en cause de l'Ordre Celeste vieil homme ?
- Certes non, je pense simplement que les Cieux appartienennt aux kamis, et que les Kamis appartiennent aux Cieux... repondit il dans un sourire"

Depuis Shikizu ne cessait de s'interroger... Dame Shinjo avait ete bonne et le clan poursuivait son oeuvre de bonte, mais elle devait admettre qu'il n'en etait pas de meme pour tous les clans, et que certains samurai, plus nombreux qu'il ne le faudrait, considerait le peuple comme une bete de somme a son entier service...

C'est dans cet etat d'esprit que Shikizu apperçut les contours du magnifique palais des Kakita...

[Ide Akio]

- Regardez, Ide-sama !
Akio détourna lentement les yeux des jardins merveilleux de la Grue vers sa yojimbo.
- Qu'y a-t-il, Minori-san ?
- Elle ! C'est une inquisitrice !
Le jeune diplomate posa alors les yeux sur la jeune femme qui venait d'entrer dans les jardins. De grande taille, habillé d'un kimono aux couleurs de son clan, elle portait, sans ostentation, un éventail représentant le nouveau mon de la famille Hiruma, un château sur fond de ciel nuageux. Mais ce qui la différenciait des autres, c'était son maquillage. Il avait déjà vu ce genre de choses chez ses cousins Moto. Il était censé effrayé l'ennemi. Sauf que lui ne se sentait pas du tout effrayé. Plutôt intrigué...
- Minori-san, connaissez-vous cette femme ?
- Je crois qu'elle s'appelle Hiruma Lya, Ide-sama. D'après les bruits qui courent dans les Légions Impériales, elle est chargée avec Kuni Kuemon de pister les maho-tsukai responsables de l'attaque sur les terres de la Grue.
Hum... En parlant de Légions, il faudrait voir à régulariser la situation de Minori. Mais il ne pensait pas que le Champion d'Emeraude lui en tiendrait rigueur...
- Je vois, Minori-san, merci du renseignement.
Et il envoya un grand sourire à l'inquisitrice.

[Lya Hiruma]

Elle se promenait depuis peu dans les jardin appréciant la qualité du travail et le soins fourni pour arriver a construire un lieu si … remarquable, oui c’est remarquable on peux y voir ce que l’on cherche dans ses jardins.
Des passant beaucoup feignait de pas la voir ou plutôt cherchait à l’ignorer.

Etrange sensation que ce sourire de ce licorne, un Ide , et ce sourire si … Licorne, avec le regard plein de curiosité. Quelle clan étrange et fascinant, trop curieux parfois mais si agréable a fréquenter, Lya répondit à son sourire par un autre bien plus léger.
Il se faisait escorter, par peur ou bien pour recevoir des conseils et explications, après tout c’était une occasion autant en profiter, quitte a devoir faire dans le social autant le faire en compagnie fréquentable.

Bonjour, Ide- sama, peut être pourriez vos m’aidez a m‘y retrouver dans ce somptueux décors qu’est le kyuden Kakita. Je ne sens quelque peu perdue je dois bien l’avouer. Mais j’oublie la plus élémentaire des courtoisies je suis Lya Hiruma, shukenja de l’école Kuni. Tout en parlant elle posa son regard sur eux, ce fameux regard tant travailler à l’école Kuni, ce regard d’inquisitrice.

[Yogo Kaneda]

Encore perdu dans ces couloirs et ces jardins. Jamais il ne trouvait facilement les endroits où il voulait se rendre dans ce palais.
-Vous-là! oui vous! au lieu de ne rien faire, aidez-moi à trouver la sortie de ce palais.
-Hai sama, fit le heimin en laissant tomber son paquet de linge.
le heimin, ainsi chargé rappelait les porteurs qu'on pouvait engager pour traverser les terres du clan du dragon, comment se nomment-ils déjà... ah oui, les sherpa.
-Portez ce linge où vous deviez le porter et retrouvez moi ici au plus vite. je ne voudrais pas que vous ayez des problèmes par ma faute.
Kaneda adorait ce genre de jeu...

Quelques minutes plus tard, le heimin revint.
"Et bien, j'ai failli mourir d'ennui et des araignées auraient pu tisser leur toile sur mon kimono, le temps que vous daigniez revenir. Ce n'est vraiment pas bien.

Définitivement, Kaneda songeait que la caravane impériale devait se déplacer au plus tôt vers un endroit civilisé où il était impossible de se perdre : Kyuden Bayushi par exemple. Heureusement, Ryumi chan organisait sa petite sauterie ce soir. Cela lui ferait le plus grand bien que de passer une soirée à se détendre. Il la finirait sans doute en charmante compagnie. Une fois de plus perdu dans ces pensées, Kaneda ne remarqua pas que le serviteur l’avait mené vers les jardins. De là, il trouverait la sortie.
« Bien, vous m’avez bien servi. Je saurai m’en souvenir. »

Pendant ce temps, dans Yomi :

-Pensez-vous que votre descendant va voir le mien, Junzo san ?
-Allez savoir Ide san. Nos lignées étant réellement abâtardies, il ne faut surtout ne présumer de rien…
-En cela la vôtre a régressé plus vite que la mienne Junzo san.
-Allons Ide san, ne soyez pas grossier, nous somme entre gens de qualité. J’ai réussi à renvoyer Chibokiko jouer aux pogs dans le bac à sable avec Hida, pour que nous puissions deviser sérieusement. Ne gâchez pas tout.
-Bien, bien, mais reconnaissez-le, votre descendant ne semble pas très doué pour faire le mal. Alors que s’il avait hérité plus de sa mère… En tout cas, vous avez été dur avec Chibokiko. Dur mais juste.
-En effet, sa mère était une sainte femme. Disons, que Kaneda est assez doué avec les kami, qu’il comprend les rouages des esprits humains, qu’il cherche à en briser les rouages. Il sait aussi découvrir les sorciers corrompus tout en étant poussé, par son attrait vers la puissance, vers une étude plus approfondie de la magie originelle. Il a le potentiel. Il est en devenir, et il se pourrait même qu’il me sorte d’ici.
-Vous ne nous quitteriez pas Junzo san ? Il pourrait aussi bien utiliser le lien que vous gardez avec lui pour vous doubler, vous utiliser et vous laisser ici, en compagnie de tous ces gens charmants.

Kiaï !!!! tzing tzing, chomp !
-Vous avez encore perdu Dame Matsu. Vous avez perdu quand nous vivions et vous perdez depuis des années. Arrêtez, vous vous faites du mal.
-Et merde, petite tapette de grue, je t’aurai un jour. Ton iaïjutsu sera un jour dépassé par mon kenjutsu.
-Si vous le dites, mais là, je dois aller jouer avec Mirumoto. On a une discussion et un duel à finir, pour savoir qui est le plus fort. Et je vous le répète : MON NOM C’EST KAKITA !!! Vous y’en a comprendre ???????
-C’est ça, casse-toi…

Et oui, même morte, Matsu continue de poursuivre Kakita de sa vindicte et personne ne sait qui de Mirumoto ou de Kakita est le meilleur.


Retour dans le vrai monde…

Vous ai-je déjà dit que Kaneda adorait les carpes Koï ? Kaneda adore les carpes Koï (maintenant, je l’ai dit). Et la sortie était encore loin… Jamais il ne sortirait d’ici, d’autant plus, qu’une voix attira son attention.

Regardez, Ide-sama !
- Qu'y a-t-il, Minori-san ?
- Elle ! C'est une inquisitrice !

Une inquisitrice ? Ce ne pouvait être que Hiruma Lya. La délicieuse Hiruma Lya, qui était aussi à l’aise dans une cour que Kaneda ne pouvait l’être dans une caserne crabe. Kaneda se dirigea alors vers les personnes qui engageaient poliment une conversation. Il marqua son approche en faisant résonner sa canne sur le sol. Dissimulé derrière son masque de porcelaine noire, il adressa son premier regard à la grande et troublante inquisitrice.
-Lya chan, avez vous mangé du riz aujourd’hui ?
Et se retournant vers l’homme : « Ide san, je me nomme Yogo Kaneda. » L’homme en question était escorté par une Bushi pas disgracieuse. C’était un homme de goût et cela parlait pour lui.
Kaneda adorait le regard dur de l’inquisitrice. Qu’avait-il à cacher ? Un échec, des soupçons, des tabous, des visions de mort, tout cela à la fois ? Il ne le saurait peut être jamais…

[Ide Akio]

Akio regarda avec plaisir la jeune femme se diriger vers lui. Vue de près elle était encore plus impressionnante mais, en même temps, peut-être plus... humaine.

- Bonjour, Ide- sama, peut être pourriez vos m’aider a m‘y retrouver dans ce somptueux décors qu’est le Kyuden Kakita. Je ne sens quelque peu perdue je dois bien l’avouer. Mais j’oublie la plus élémentaire des courtoisies je suis Lya Hiruma, shugenja de l’école Kuni.
Tout en parlant elle posa son regard sur eux, ce fameux regard tant travailler à l’école Kuni, ce regard d’inquisitrice.

Le jeune émissaire sourit imperceptiblement. Il adorait ce genre de femmes. Subtiles, belles et dangereuses...
Mais les intérêts de son clan passaient avant tout.

- Ohayo, Hiruma Lya-san, s'inclina doucement le diplomate. Je suis enchanté de vous rencontrer l'inquisitrice dont la probité est tant vantée à la Cour. Pour ma part, mon nom est Ide Akio, je représente ici mon clan et les espoirs de Ide Tadaji-sensei.

Son regard se tourna vers les jardins.

- Ne sont-ils pas magnifiques, Lya-san ?

Il sourit intérieurement. Elle allait sûrement lui servir le laïus du Crabe moyen sur le fait que ces jardins ne sauraient exister sans le Crabe. Il se tournait vers elle pour guetter sa réponse quand ils furent interrompus par le bruit d'une canne résonnant sur le sol.

-Lya chan, avez vous mangé du riz aujourd’hui ?
Et se retournant vers l’homme : « Ide san, je me nomme Yogo Kaneda. »

Leur interlocuteur était un jeune scorpion masqué de noir.
Akio s'inlina à son tour.

- Yogo-san... Je vois que ma réputation m'a poursuivi jusqu'en ces lieux pour que vous me reconnaissiez ainsi...

Au Yomi :
- Junzo-san, je crois que le premier point est marqué par mon descendant...

[Lya Hiruma]

très intéressant comme approche, une part de flatterie et une part de piège. Dois je lui donner la réponse qu'il espère ou celle qui me plaît.

Elle s’apprêtait a répondre lorsque le bruit d'un canne se fit entendre.
mm le scorpion qui doit penser a plusieurs dans sa tête, suis je le lot d'un concours de courtisan ou c’est juste une farce des Kami.

Tien une banalité de plus, bien sur je vais bien des maho tsukai sorte de terre et font une démonstration de pouvoir, beaucoup de samouraï valeureux pensent leur honneur bafoue et répettent déjà leur sepuku...
Mais je suis la pour faire des ronds de jambe et echanger des platitudes, apres on compare nos collections de Chibokiko.
Aller amusons nous puisque je suis le lot que ses deux courtisan convoitent.

- Non, je n'ai pas manger de riz aujourd'hui, dans ce kuyden les cuisiniers on le temps de préparer bien mieux que du riz. Quand a l’élaboration des jardin elle est fascinante mais nécessite elle même d'avoir des frontières douce et bien garder, j'ai rarement vue un Bokemono s’arrête pour contempler un jardin.

J’espère que ce sont bien les réponses que vous espériez, tout deux. Désirez vous toujours me tester et m’évaluer comme un article de cours, ou bien accédez a ma requête et me faire découvrir les beautés de ce Kuyden ? A moi que vous ne preferiez rester entre vous ?

[Yogo Kaneda]

-Yogo-san... Je vois que ma réputation m'a poursuivi jusqu'en ces lieux pour que vous me reconnaissiez ainsi...
-Ide Akio, je présume. En effet, il m’est arrivé d’entendre parler de vous. Les eaux dans lesquelles vous nagez sont peu étendues, malgré leur profondeur. Il est donc facile de savoir qui est qui. Votre réputation… je n’ai point l’habitude de me faire mes opinions sur les allégations d’autrui.

A Yomi :
-Kaneda égalise, Ide san. Nous allons nous amuser.
-Et plus que nous le croyons…

- Non, je n'ai pas mangé de riz aujourd'hui, dans ce kuyden les cuisiniers ont le temps de préparer bien mieux que du riz. Quant à l’élaboration des jardins, elle est fascinante mais nécessite elle-même d'avoir des frontières douces et bien gardées, j'ai rarement vu un Bakemono s’arrêter pour contempler un jardin.
J’espère que ce sont bien les réponses que vous espériez, tous deux. Désirez-vous toujours me tester et m’évaluer comme un article de cours, ou bien accédez a ma requête et me faire découvrir les beautés de ce Kuyden ? A moins que vous ne préfériez rester entre vous ?
-Au risque de vous décevoir, Lya chan, futilités et autres courtisanneries comptent parmi les règles du jeu de toute cour d’hiver. Nous devons les accepter, que cela nous plaise ou non. Kaneda martelait ces mots de façon tout aussi diplomatique que avait pu l’être la réponse de l’inquisitrice. Si les cuisiniers de ce Kyuden ont le temps de cuisiner bien mieux que du riz, ce n’est que parce qu’ils n’ont que cela à faire. Ainsi le veut leur place dans l’ordre céleste. Vous tester, comme un vulgaire article de cour ne m’intéresse pas le moins du monde. Tous trois ici, savons que vous valez mieux que ces oies blanches qui peuplent ce palais. Je vous laisse entre les mains de Akio san, qui lui saura vous faire découvrir et apprécier les subtilités de ce palais bien mieux que je ne saurais le faire.
Quant à moi, il est un certain lieu que j’aimerais prendre le temps d’aller visiter, car certaines choses m’échappent encore. Que les fortunes vous guident. Et puissiez-vous passer une journée intéressante. J’espère avoir le loisir de vous revoir tous deux à la soirée que devrait organiser dame Ryumi-sama.
Akio san, nous nous reverrons bientôt.
Lya chan, ne vous tompez pas d’adversaire.

Pendant ce temps à Yomi :

-Je me demande de qui votre descendant peut tirer ce sens si aigu de la diplomatie et de la politesse Junzo san.
-Son père être crabe, suggéra Hida.
-En tout cas, ce n’est pas le fils d’une grue, dit Kakita en parant le coup que lui portait Matsu. Encore raté Matsu san
-Tapette !
-Je ne sais pas, dit Togashi.
-Moi non plus, dit Shinsei.
-Même moi j’ignore qui est son père, acheva Junzo. Eh ! il n’y a pas moyen de regarder la partie tranquille sans vous autres pour venir faire des commentaires. La nouvelle génération est pas terrible, certes, mais au moins elle est drôle. Et un d’entre vous sait-il au moins qui est le gars qui tire les ficelles dans l’ombre et s’oppose à eux ?
-Du calme et du sang froid les filles, reprit Fu Leng. Je ne pourrai revenir que dans environ 1000 ans. D’ici là, je décline toute responsabilité dans les affaires qui frapperaient l’empire de mon frère. Maintenant, que mon œuvre ait pu inspirer les générations actuelles, j’en suis très fier.
-Moi je sais mais je ne dirai rien.
-Allez Bayushi, fais pas ta pute, dis nous qui c’est, demanda Shiba.
-Qui est qui ? le gars qui attaque Koan et Shikizu ? lui, je ne sais pas. Je sais qui est le père de Kaneda. Et puis Shiba, t'es pas sensé être dans la tête de ton descendant que tu choisis?
-On s’en fout, dit Akodo.

Comme quoi, les ancêtres aussi sont versatiles…

Hotuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuri !!!!!!!!!!!!!!!!!!!! ah mais lâchez moi, mesdemoiselles. Je vous ai déjà dit, je suis marié et je ne suis pas d’accord pour donner du plaisir à des vielles chouettes décaties.
Hotuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuri, répare-nous nos marmites s’il te plait, tu es siiiiiiiiiiiiiiiiii beau.
Allez dégagez, bandes d’oies hystériques et laissez-le tranquille.

Ah ! les frasques sexuelles de Hoturi sont légendaires. Et comme le dirait mon vieux complice Emma-O, ce que tu fais de ton vivant te poursuit pour l’éternité.

[Ide Akio]

Akio était assez contrarié. A côté de lui, Minori arborait un grand sourire et, devant ses yeux, deux personnages censément subtils et mystérieux s'envoyaient des menaces à la tête.
Où était donc la légendaire douceur des cour Grues ?

Quand le Scorpion s'éloigna enfin après avoir proféré quelques vagues menaces, le jeune homme se tourna vers l'inquisitrice.
- Certes, un euh... bakemono ne s'arrêtera jamais pour regarder un jardin, mais un homme n'ira jamais vivre dans l'Outremonde. Ne trouvez-vous pas injuste de comparer les deux, Hiruma-san ?
Quant aux jardins, ce sera avec plaisir que je vous en ferais le commentaire, finit-il en s'inclinant doucement.


Pendant ce temps, au Yomi :

- C'est un véritable charmeur, ce Ide !
- Osaku-san ? Que faites-vous ici ?
- Ca avait l'air rigolo, ce que vous regardiez. C'est qui, elle ?
- Hiruma Lya, une de vos "condisciples".
- Je n'aime pas ce que vous insinuez, Ide-san...
- Mais je n'insinue rien du tout !
- Tu parles ! De toute façon, je ne vois pas comment elle pourrait s'intéresser à ça !
- Et vous croyez qu'elle saurait attirer autre chose que la mer, votre Hiruma ?
- De toute façon, c'est un Licorne, sa chambre sera toujours plus sale que son écurie !
- Attendez, qui est sale, ici ? Qui a été Souillée parce qu'elle pensait qu'elle le valait bien ?
- Tu sais où tu peux te la mettre, ma Souillure ?
- STOOOOOOP !!!
- Osano-Wo-sama !
- Osano-wo-sama !
- Qu'est-ce que c'est que tout ce bruit ? On vous entend du Tengoku ! Et, en plus, c'est moi qui ait perdu à Fortunes et Vents et qui ait dû me... Tiens, mais c'est Lya !
- Euh... oui, Osano-Wo-sama, vous la connaissez ?
- Elle est de mon sang. Allez, ma petite, ne te laisse pas faire !

[Yogo Kaneda]

tournant le dos à ses deux interlocuteurs, Kaneda se dirigea vers la sortie du jardin et du palaisMaintenant, tous trois sauraient à qui ils avaient affaire. Kaneda savait que Lya était une femme avec qui il faudrait compter et elle saurait qu'il n'était pas homme à faire des ronds de jambe quand la crise frappait l'empire de plein fouet. Kaneda était un scorpion: dormant au fond d'une botte en attendant qu'un inconscient passe à sa portée pour lui asséner un coup fatal. Chanter les 2 pieds dans la merde comme le font les coqs était au-dessus de ses forces.
Qui avait dit que les Yogo étaient des gens sympathiques? un fou probablement.

Kaneda respirait à pleins poumons l'air frais du matin. La lumière de Yakamo se reflétait sur le blanc manteaux qui s'étalait paresseusement sur les collines et les les plaines autour du palais. son objectif était clair: il devait se rendre sur les lieux de l'attaque, mais il ne le ferait pas. Si un ordre passait pour trouver un coupable rapidement et qu'un importun le trouvait là, il aurait des ennuis.
des temps intéressants en effet. la vieille malédiction des Akodo résonnait dans son esprit. et pour le moment, il n'y était pour rien.

son tour dans la ville se déroula fort bien. serein et détendu, il regagna le palais et s'arrêta devant le bassin des carpes Koï. puis, il alla manger.

[Lya Hiruma]

Mm ce scoprion a un temperament de matsu on dirai, mais sans doute prompt a faire des conclusions hatives, la prochaine rencontre risque d'etre plaisante. Il apparait peut etre pas honnete mais au moins il n'est pas puant.

" Bien sur que c'est injuste Ide- sama, injuste pour le travail de ses artisans. Mais lorsque l'on pose une question en esperant qu'une seule reponse n'est pas tout autant injuste?"

" Et si je puis me permettre d'un conseil, Ide Sama, ne dites jamais a un Hiruma que personne n'irai vivre dans l'outremonde, certain pourrai s'emporter en memoire d'un kuyden perdue a l'outre monde. Les frontieres entre notre empire et celle de l'outremonde ne sont pas figee. certain oeuvres a le rendre plus beau plus vivant , d'autre protegent ses frontieres"

" en tout cas j'espere que la visite ne s'arretera pas qu'aux jardins aussi magnifique soit t'ils, je pense qu'il existe d'autres richesses que les fleurs dans ce Kuyden, a commencer par ses habitants "

[Ide Akio]

"Certes, Hiruma-san, mais le fait d'opposer la même réponse pour se mettre en avant et dénigrer les travaux des autres, comme le font certains, ne l'est-il pas tout autant ?
Je sais que vos condisciples ont fait beaucoup pour faire reculer l'influence du Sombre Seigneur, mais il me semble que comparer l'Outremonde et les jardins de Kyuden Kakita est un sophisme dont une inquisitrice expérimentée telle que vous peut aisément se passer.
Allons plutôt observer ces rosiers, dont les pétales rappellent Yakamo-soleil à son coucher."

Pendant ce temps, au Yomi :

- Où est passé Ide-sama ?
- Il est allé consoler Chibokiko, je crois.
- C'est donc pour ça qu'il n'y a plus de gâteaux !

[Lya Hiruma]

" denigrer le travail des autres, mille Kami bien sur que c'est injuste.
mais personnelement je pense que ce n'est pas denigrer que de dire que certain travaux ne sont possible que parceque ailleur d'autres sont accomplis"
" Cultiver des jardins n'est possible que sur des terres en relative paix, de la meme maniere il est possible au clan du Crabe de proteger l'empire uniquement parceque l'empire existe. Chaque personne a une place bien define et se doit de l'occuper de son mieux, qui a la place la plus importante je ne pourrai vous le dire, mais ce qui compte n'est pas d'avoir la place la plus importante, mais de remplir au mieux son role n'est t'il pas ?"


Sinon Akio- sama, en tant que representant de votre clan a la cours vous devez connaitre Notre imperatrice non ?

[Ide Akio]

- Certes, Hiruma-san, vos paroles reflètent votre sagesse, je n'aurais pas la folie de vous disputer ce point, sourit-il.
Et, en effet, j'ai eu l'honneur de rencontrer Shikizu-dono. Elle m'a semblé très ouverte et attentive. Je crois que vos deux familles étaient liées par le même but, à une époque ?

[Yogo Kaneda]

-Certes, Hiruma-san, vos paroles reflètent votre sagesse, je n'aurais pas la folie de vous disputer ce point, sourit-il.
Et, en effet, j'ai eu l'honneur de rencontrer Shikizu-dono. Elle m'a semblé très ouverte et attentive. Je crois que vos deux familles étaient liées par le même but, à une époque ?

-Il parle bien Junzo san, ne trouvez vous pas ? dit Ide.
-Que de banalités ! Comme si seuls les Hiruma et les Moto avaient pour but d’éliminer la menace de l’Outremonde.
-Et on se souvient de votre façon de lutter contre l’Outremonde…
-Il va se calmer fissa le paquet de gâteaux. Allez jouer là-bas avec Kachiko et laissez les grandes personnes parler entre elles. On me reproche trop facilement, le fait que j’ai rejoint les rangs du sombre seigneur, mais on n’oublie trop facilement que le conseil des 5 a totalement sombré dans la corruption et que Kuni Yori a fait de même. Et tout le monde a oublié que le clan du crabe s’est allié à l’Outremonde pour prendre le pouvoir. Pour le pouvoir !!! quelle mesquinerie. Mais comme désormais Yakamo est le soleil et que l’empereur est un Hida, tout le monde a oublié la félonie et la trahison du clan du crabe. Par contre, tous crachent sur le clan du scorpion…
-Nous avons tous des squelettes dans nos placards, reprit Ide.

Alors Kakita prit la parole : « Vous savez ce que dit un oni quand il croise un Hida désormais ? je me suis battu aux côtés de ton père ». Tzing tzing chomp. Pas assez rapide Matsu san. Sprotch !
-Aïeuh !!! vous pouvez pas faire attention où vous balancez les sabres quand vous désarmez ? C’est pas parce qu’on est mort qu’on ne sent plus rien ! dit alors le vieil Ikoma. Et en plus, vous avez fait peur à mes jeunes petites amies. Tout fout le camp mes enfants, les jeunes ne respectent rien. Si j'étais plus jeune, vous verriez.
-Attention a votre coeur Ikoma-chou, dirent en coeur Bayushi Kachiko, Doji Shizue, Ikoma Tsanuri, Hida Akemi et une demi-douzaine d'autres jolies jeunes femmes...

-Mais pour dissiper tout malentendu, vous devriez nous raconter votre version de l’histoire, Junzo san.
-On vous a greffé un cerveau depuis ces 5 dernières minutes Chibokiko san ? Bien. Si vous êtes sages, je vous conterai la véritable histoire du coup d’état et de sa suite… mais plus tard. J’ai des affaires à régler.

[Lya Hiruma]

Je vois, Akio Sama.

Vous qui semblez connaître presque tous les mysteres de ces jardins, savez-vous qui sont ces deux personnes qui semblent presque aussi étrangères que nous à ces jardin ?

Car il ne doit pas être fréquent de croiser une Samourai - Ko de la famille Matsu dans les jardins Kakita...

Peut-être pourriez vous me présenter ?