Modérateurs : Magistrats de Jade, Historiens de la Shinri
Shawn Carman a écrit :Okuma's PDF is indeed frought with awesome.
Lequel n'était ni un spécialiste du droit civil ni du droit commercial, mais du droit pénal.Kakita Inigin a écrit :Mais Soshi Seibaikan, si.
Non, il n'y a pas d'épreuves de commerce dans l'épreuve en question.Izaku Kaiteru a écrit :Hmmm... Il y a, si je me souviens bien, une épreuve de connaissance du "commerce" au tournoi du champion d'émeraude. Et pendant une grande partie de son existence, cette institution avait aussi parmi ses attributions la tâche de collecter les impôts.
Globalement d'accord.Okuma a écrit :Mais la question était à propos du droit local, et il n'y a plus de droit local à Rokugan (contrairement à la comparaison FBI / états) : les deux groupes de magistrates appliquent les mêmes lois (comme la France).
Dans une société ou le commerce est restreint et sous contrôle des clans, ça se discute. Est-ce que la distinction entre droit public et droit privé est pertinente dans une société ou toute la terre appartient au chef de l'état ?Hida Kekkai a écrit :
Et la fiscalité c'est du droit public, tandis que le droit commercial c'est du droit privé, ça n'a donc rien en commun.
Soshi Saibankan était un juge basé sur les anciens "juges" chinois (saibankan, lut en japonais) qui gouvernaient des districts civils depuis des tribunaux (yamen) et s'occupaient du droit sur l'ensemble de leur district. Ce système visait à mettre un haut-fonctionnaire au pouvoir qui soit le plus talentueux et intègre possible (et donc un parfait confucianiste) afin qu'il puisse gouverner à l'échelle locale, quoiqu'ayant un pouvoir presque absolu (sur tout le monde sauf la garnison de l'armée impériale locale et les fonctionnaires de plus haut rang en provenance de la Métropole).Lequel n'était ni un spécialiste du droit civil ni du droit commercial, mais du droit pénal.
C'est vrai qu' a priori, à Rokugan, faire des affaires pour son compte et en tirer bénéfice ne peut être réalisé qu'à partir de ressources qui n'appartiennent, dans l'absolu, qu'à un seul homme.Kakita Inigin a écrit :Dans une société ou le commerce est restreint et sous contrôle des clans, ça se discute. Est-ce que la distinction entre droit public et droit privé est pertinente dans une société ou toute la terre appartient au chef de l'état ?Hida Kekkai a écrit :
Et la fiscalité c'est du droit public, tandis que le droit commercial c'est du droit privé, ça n'a donc rien en commun.
Rokugan comme le Japon de l'époque Edo et Sengoku faisaient bien la distinction entre artisanat et commerce, et il n'y avait pas de honte à vendre ses produits, pour un commerçant. Par contre, selon Nitobe Inazo, les samouraïs avaient une connaissance générale de l'argent, mais était considéré comme vulgaire et indigne d'un homme de bien le savoir du négoce (et son application) de l'art de l'utiliser, de le comptabiliser, de le conserver, de le faire croître, etc.En fait, je pense plutôt qu'une dichotomie devrait être maintenue entre les activités de négoce (dans le sens acheter quelques part et revendre ailleurs) et les activités de création/transformation importante (artisanat).
ouiKakita Inigin a écrit :Est-ce que la distinction entre droit public et droit privé est pertinente dans une société ou toute la terre appartient au chef de l'état ?
et quel rapport avec le choucroute et l'âge du capitaine?Togashi Dôgen a écrit :Soshi Saibankan était un juge basé sur les anciens "juges" chinois (saibankan, lut en japonais) qui gouvernaient des districts civils depuis des tribunaux (yamen) et s'occupaient du droit sur l'ensemble de leur district. Ce système visait à mettre un haut-fonctionnaire au pouvoir qui soit le plus talentueux et intègre possible (et donc un parfait confucianiste) afin qu'il puisse gouverner à l'échelle locale, quoiqu'ayant un pouvoir presque absolu (sur tout le monde sauf la garnison de l'armée impériale locale et les fonctionnaires de plus haut rang en provenance de la Métropole).Lequel n'était ni un spécialiste du droit civil ni du droit commercial, mais du droit pénal.
Dans l'idéal, l'homme le plus sage, bienveillant et compétent dirigeait et grâce à son sens de la Justice assurait le bonheur et la prospérité de chacun, il sacrifiait la majorité de sa vie individuelle à son emploi du temps surchargé et cela en échange d'un salaire relativement faible, par ce qu'en homme vertueux il devait prendre inspiration sur ses prédécesseurs légendaires, tels que l'empereur Yu qui était fana de travail, vivait dans une hutte et portait des habits humbles au quotidien. Dans les faits, il y avait pas mal de corruption, notamment aux époques de déclins des dynasties, et en plus il y fallait compter avec les luttes de pouvoir intérieures et extérieures au district.
Par exemple, imaginez un colonel qui dirige une base ayant son propre régiment. Tous les jours il arrive en retard au travail, à une heure située entre 6h et Midi. Qu'est-ce que les autres militaires lui disent ? Bah "Bonjour, mon colonel !" Par ce qu'ils peuvent rien dire d'autre, sauf si l'état major envoie quelqu'un pour inspection, et c'était pareil avec ce système des tribunaux régentant les districts.
Au Japon, ce système fût importés par les empereurs de l'ère Heian notamment, mais très vite il dégénéra dans la corruption et la monopolisation du pouvoir. Lorsque Minamoto no Yoritomo prit le pouvoir, c'était au grand soulagement des petites gens et des propriétaires terriens, car ses tribunaux rendaient justice bien plus efficacement et consciencieusement que ceux du Mikado.
Le système de Soshi Saibankan est théoriquement plus poussé et donc meilleur que celui des tribunaux chinois, car il s'agit de promouvoir quelqu'un proche de la figure du héros samouraï, capable de prendre intuitivement les meilleures décisions, d'être un magistrat aussi bien que de mener des armées, etc. Alors forcément les idéalistes de la Cour Hantei avaient applaudis.