Comme donneur de leçons, je me pose là ! J'ai dû écrire une petite poignée de nouvelles dans ma vie, et pour autant que je me souvienne, pas une seule pour L5A... Vous avez donc plus d'expérience que moi dans ce domaine !
Non, Aiko-san, je suis mal placé pour te donner des conseils. C'est juste mon point de vue : une nouvelle, en général, je ne la bosse pas sur le papier pendant des semaines. Je la réfléchis, je la mûris dans ma tête, je trouve le thème, le concept, la narration, deux ou trois moments forts, et puis je finis par la poser sur le papier en une fois. Au besoin, je la relis une seconde fois, et je corrige telle faute d'expression, telle répétition, telle faute de frappe. Mais c'est tout. Je considère qu'elle n'a pas à être retouchée ensuite. Ou alors c'est très rare.
Une nouvelle que tu écris (ou même n'importe quoi que tu écris, d'ailleurs, haiku, roman, lettre...), ça n'a pas d'élément de référence. Rien d'absolu et d'objectif qui puisse te dire "ça, il faut le dire autrement" ou "ça, c'est bien écrit". C'est ton bébé. Les seules questions qu'il est raisonnable de se poser, selon moi, c'est "Me suis-je fait plaisir en l'écrivant" et "Suis-je satisfait de ce que je fais ?". Autrement dit, il est parfois bon d'oublier un peu l'éternel regard des lecteurs, et de penser à son nombril, parfois.
Matsuura, bushi qui s'était juré d'éviter ce ton un brin pédant. Raté.