Actualité politique et sociale 2007

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Kyorou
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Message par Kyorou » 18 janv. 2007, 10:44

J'ai fait quelque recherche sur le taux de syndicalisation en France, mais il s'avère que 3 des 5 "gros" syndicats refusent de divulguer le nombre de leurs adhérents.

Pour info, en Belgique, on est à 3 millions d'affiliés, soit plus ou moins 90% des travailleurs (moi, je suis dans les 10% restant. Je suis un rebelle).
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Mirumoto Ohmi
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Message par Mirumoto Ohmi » 18 janv. 2007, 10:47

Certes de moins en moins vu les réformes de la Sécu et des retraites, mais si on les supprime cela veut dire qu'il sera du ressort de chacun de se choisir une caisse sociale, que certains choisiront de ne pas le faire et qu'au final, c'est la base du système de solidarité français qui en sera affecté. A moins de rendre la cotisation à une caisse/mutuelle obligatoire comme pour les assurances auto.
Dans le cas de caisses multiples, on peut raisonnablement savoir comment ça se termine: certaines font faillites car pas d'assez bon ratio cotisans/remboursements, les autres prennent prétexte de cette situation pour augmenter les prélèvements, certaines prévoient des "rolls" de la protection sociale pour les riches (12 000€ de prélèvements à l'année, mais vous ne risquez pas de payer quoi que ce soit en matière de santé, ça peut servir un jour ou l'autre...).

S'agissant de la sécu et de certaines célébrités allant à l'étranger, encore une fois: quand on se coupe du mécanisme de solidarité de cette façon, on n'en profite pas, ou alors on paye le tarif plein dès qu'on bénéficie d'un service publique... Ce qui veut dire en poussant la logique jusqu'au bout, que si des forces de police vous cambriolent, vous n'avez aucun recours contre elle (de même que si n'importe quel type vous fait du tort d'ailleurs, mais mon exemple est encore plus marquant...).

Heureusement, même Johnny (!!!) paye des impôts... Il a donc droit aux même services et protections que tout autre contribuables.
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Ding On
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Message par Ding On » 18 janv. 2007, 10:47

En France je crois que c'est le chiffre inverse justement : 10% de syndiqués... (à vérifier)
Hitler, qui était beaucoup plus petit que Mannerheim (Mannerheim mesurait plus de 1,90 m), portait des talonnettes et avait demandé à ses photographes de trouver un angle favorable pour la photo officielle.

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Kõjiro
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Message par Kõjiro » 18 janv. 2007, 10:52

J'ai coupé la discussion sur Le livre du PS sur Sarkozy histoire de ne pas risquer de parasiter celle en cours.
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"Les impôts sont le prix à payer pour une société civilisée. Trop de citoyens veulent la civilisation au rabais" - Henry Morgenthau, remettant son rapport sur l'utilisation abusive des paradis fiscaux par les contribuables au président Roosevelt en 1937.

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Doji Satori
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Message par Doji Satori » 18 janv. 2007, 11:04

Ding On a écrit :Mais concrètement tout de même, les cotisations (les 2 types) apportent des avantages non négligeables non ?
Certes de moins en moins vu les réformes de la Sécu et des retraites, mais si on les supprime cela veut dire qu'il sera du ressort de chacun de se choisir une caisse sociale, que certains choisiront de ne pas le faire et qu'au final, c'est la base du système de solidarité français qui en sera affecté. A moins de rendre la cotisation à une caisse/mutuelle obligatoire comme pour les assurances auto.
J'avais dit que je n'allais pas sur le terrain de l'assurance privée, j'aurai du dire que je n'allais pas sur le terrain de la couverture sociale pour faire plus large. :)

Enlever des cotisations sociales ne veut pas dire les supprimer, on peut très bien les transférer dans une assiette plus large (au hasard l'Impôt sur le Revenu ...)

Concrétement et en simplifiant beaucoup, qu'est ce que l'on trouve comme prélèvement sur une feuille de paie :
* Le financement de l'assurance maladie (0,75 % salarial, 13,10 % mais on a 5,10 % de CSG deductible et 2,9 % de CSG et CRDS non déductible à la charge du salarié sur 95 % du brut+des bricoles) :
A l'origine, tout le monde en France était censé avoir un travail et donc le financement de la converture maladie par le travail n'est pas forcément idiot mais force est de constater qu'aujourd'hui ce n'est plus le cas.
Comme la France est un état de droit social (si, si, il n'y a qu'à regarder la politique sociale dans d'autres états riches pour s'en persuader), il a fallu mettre en place la CMU pour donner un minimum de droits à tous.
Dès lors, pourquoi ne pas intégrer ce financement de l'ensemble de la santé des Français (et non pas des travailleurs) sur l'ensemble de la société sur une assiette plus large (puisqu'intégrant les revenus locatifs fonciers et les revenus des capitaux sous forme de dividendes ce qui fait un paquet de brouzoufs entre nous soit dit) ?
Je ne connais pas trop la fiscalité des autres pays européens mais financer le système de santé uniquement par le travail est plutôt une esception que la règle. D'ailleurs la CSG / CRDS n'est qu'un biais pour élargir l'assiette tout en restant indolore (pas fou les législateurs sont avant tout des élus). Reste qu'il n'y a pas la progressivité de l'impôt.

* Le financement de la "retraite" Assurance vieillesse (6,65 % salarial, 8,30 % de patronal / Tranche A) + les caisses de retraite sectorielles (3 % - 4.5 % après cela peut être beaucoup selon si la personne est cadre ou la générosité de la convention collective)
Bon, que l'on continue de financer sa retraite selon les revenus de son travail n'est pas forcément une mauvaise chose surtout si l'on reste sur un système de répartition (ah tiens non ? alors tant pis) et non pas de capitalisation.
Maintenant, si l'on veut éviter de tuer les petits vieux pauvres ou qu'ils vivent dignement il faut bien un fond de péréquation quelconque.
Bon, on aurait pu trouver un juste milieu où les retraités actuels touchent "trop" par rapport aux ressources dégagées et le revenu de ceux qui travaillent. Après, c'est un choix de société, c'est un autre débat ...

* Allocations familiales. (5,4 % patronal)
Même principe que la maladie, pourquoi lier les allocs uniquement au travail ? Le transfert dans l'Impôt sur le Revenu s'impose pour moi là aussi.

* Accident du travail (variable selon les risques patronal), Chômage (2,44 % salarial, 4,04 % patronal)
Lié au travail indubitablement. Maintenant, est ce une assurance, une mutuelle ? Que veulent réellement l'ensemble des salariés à ce sujet ?

Retirer des cotisations sociales pour mettre dans l'Impôt sur le Revenu c'est d'une part élargir l'assiette de l'impôt (et donc réduire les taux) et d'autre part mécaniquement permettre la redistribution grâce à la progressivité de l'IR.

Mais bon, déjà qu'on paie trop d'impôts ... :france:
Dernière modification par Doji Satori le 18 janv. 2007, 11:44, modifié 1 fois.
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Kõjiro
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Message par Kõjiro » 18 janv. 2007, 11:07

Pour info ;)
Ségolène Royal (PS)

Ségolène Royal est soumise à l'ISF. Pour la deuxième année, elle et François Hollande ont acquitté un impôt de 862 euros. Si l'on tient compte des abattements, cette somme correspond à la première tranche de l'ISF. La fortune déclarée du couple peut être estimée à plus de 900 00 euros. Sur ce capital, la candidate possède personnellement 355 800 euros de patrimoine. Cette somme se décompose en trois :
1) «Part pour un montant de 197 000 euros dans l'appartement familial de 120 m2 à Boulogne-Billancourt acheté en 1990.» Il appartient à la société civile immobilière (SCI) La Sapinière. Fondée en 1990, cette SCI appartient, pour trois parts égales (2 millions de francs), à «madame Marie-Ségolène Royal, monsieur François Hollande et monsieur et madame Georges Hollande», les parents de François.
2) «Part dans une maison des Alpes-Maritimes de 120 m2» pour « un montant de 108 000 euros» . Cette maison, acquise grâce à un emprunt, est remboursée.
3) «Maison à Melle de 100 m2», dans les Deux-Sèvres. Sa valeur d'achat est de 168 000 euros, moins 111 024 euros d'emprunt en cours de remboursement, «soit 50 000 euros de patrimoine net» .
Propriétaire d'une Renault Scénic, Royal déclare ne posséder ni actions-obligations, ni objet de valeur, ni assurance-vie.

Nicolas Sarkozy (UMP)

Nicolas Sarkozy paie, lui aussi, l'ISF (1 988 euros), a indiqué hier l'entourage du candidat UMP dont la base imposable pour 2006 est d'environ 1 137 000 euros. «Il paie l'ISF depuis un an et transmettra sa déclaration dans quelques jours , en toute transparence» , ont expliqué hier ses porte-parole, Xavier Bertrand et Rachida Dati. Le numéro 2 du gouvernement a récemment vendu son appartement de l'île de la Jatte, à Neuilly. Interrogé sur les accusations des socialistes qui reprochent aux proches de Sarkozy d'avoir voulu faire un mauvais coup à leur candidate, Bertrand a botté en touche. D'après lui, le député UMP Jacques Godfrain ­ qui a colporté les rumeurs selon lesquelles le couple Hollande-Royal échappait à l'ISF ­ «ne fait pas partie de l'entourage» du candidat.

Jean-Marie Le Pen (FN)

Le candidat des «obscurs, des sans-grade» aime l'aisance, mais déteste parler de son argent. Peut-être parce qu'il est, lui aussi, assujetti à l'ISF. «Jean-Marie Le Pen ne dévoilera l'état de son patrimoine que lorsque tout le monde l'aura fait», coupe-t-on au siège du FN. La valeur de son hôtel particulier de Montretout, qu'il a décidé de mettre en vente début 2006, est estimée à 6,45 millions d'euros. En 2000, Le Pen avait déclaré au fisc un actif net imposable de 9 millions de francs (1,37 million d'euros) et avait acquitté un peu plus de 20 000 francs (3 000 euros) au titre de l'impôt sur la fortune (ISF). Le président du FN possède aussi un portefeuille d'actions.

François Bayrou (UDF)

Le candidat UDF, qui ne paye pas l'ISF, fait état d'une résidence principale à Bordères (Pyrenées-Atlantiques) composée de plusieurs bâtiments, granges et jardins. Acquis par morceau en 1978, 1981, 1994 et 2002, pour un total de 65 357 euros, cette propriété est estimée aujourd'hui à 426 000 euros. En outre, les époux possèdent un deux pièces à Paris acheté 179 890 euros en 1997, aujourd'hui estimé à 280 000 euros. Le remboursement de leurs emprunts immobiliers s'élevant encore à 99 000 euros, la valeur de leur patrimoine net est de l'ordre de 607 000 euros. Eleveur de profession, Bayrou possède, à titre de bien professionnel (non soumis à l'ISF), 9 hectares de pâturages, «deux granges à usage d'écurie, des juments reproductrices, un véhicule C15, deux tracteurs, un camion», pour un total estimé à 120 000 euros. Bayrou précise qu'il ne possède ni actions, ni assurance-vie, ni collection, ni compte à l'étranger, mais une Toyota Previa 1995 et une Peugeot 307 de 2001, évaluées à 5000 euros.

Philippe de Villiers (MPF)

Philippe de Villiers a annoncé hier qu'il n'est pas assujetti à l'ISF. Le candidat du Mouvement pour la France évalue son patrimoine à environ 540 000 euros en valeur actuelle. Il est constitué de sa résidence principale aux Herbiers, en Vendée, évaluée à 350 000 euros, d'un appartement de 20 m2 à Paris, évalué à 140 000 euros. Il assure ne pas avoir de portefeuille d'actions, ni d'assurance-vie, ne pas tapisser ses murs d'oeuvres d'art de haute valeur et de disposer sur son compte courant de 3 500 euros de liquidités.

Dominique Voynet (Verts)

Dominique Voynet a indiqué hier avoir acheté il y a deux ans, «pour 280 000 euros» , une maison à Montreuil (Seine-Saint-Denis). Elle a emprunté pour ce faire «plus de 200 000 euros» , qu'elle doit rembourser encore pendant dix-huit ans. En outre, elle a acquis en 2000 pour 800 000 francs de l'époque (121 959 euros) «une résidence secondaire en Bretagne» . .

Marie-George Buffet (PCF)

La candidate communiste est locataire d'un appartement de trois pièces dans sa ville du Blanc-Mesnil (Seine-Saint-Denis). Selon son entourage, elle possède en Bretagne «une petite maison de vacances» achetée à crédit «il y a une dizaine d'années» pour un montant qui oscille «entre 115 000 et 120 000 euros» . Elle est aussi propriétaire d'une Renault Scénic. Enfin, «elle n'a pas de placements» . Et n'est pas assujettie à l'ISF.

Olivier Besancenot (LCR)

A 33 ans, Olivier Besancenot est propriétaire depuis 2004, en indivision avec sa compagne, d'un appartement de 55 m2 dans le XVIIIe arrondissement de Paris. Un patrimoine estimé à 277 640 euros. «J'ai fait un emprunt sur vingt ans. Dans dix-huit ans, ma part sera donc de 100 000 euros» , calculait hier Besancenot, qui évalue son patrimoine actuel à 37 000 euros : «J'ai une 106 Peugeot depuis 2002 et le vélo appartient à la Poste» , ajoute-t-il.

Arlette Laguiller (LO)

La candidate de Lutte ouvrière a dévoilé hier «le montant total estimé de [son] patrimoine actuel» . Immeubles bâtis et non bâtis : néant. Valeurs mobilières : néant. Assurances-vie : néant. Objets d'art : néant. ISF : néant. Véhicule : une Clio achetée en 2000. Arlette Laguiller, 67 ans, touche une retraite de 2 276 euros. «A cela s'ajoute un complément de 1 030 euros mensuels versés par la Caisse retraite complémentaire du Parlement européen» , précise-t-elle. Hier, elle avait 8 000 euros sur son compte courant, 3 000 euros sur son livret Epargne A, 1 650 euros sur son compte épargne logement et 405 euros sur son Codevi.
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Doji Satori
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Message par Doji Satori » 18 janv. 2007, 11:42

Kõjiro a écrit :Ce que moi je comprend, c'est que plutôt que de baisser les impôts sur le revenu, si on veut, pour un montant égal de perte de recette budgétaire, accroître la consommation il serait plus efficace de baisser le taux de prélèvements sociaux sur les bas salaire. Mais comment dans la pratique garantir que cette baisse se répercutera également sur les nouveaux embauchés ?
Je sais bien que "la consommation" est un peu le crédo économique à la mode. Pour être cynique biclassé langue de pute, je dirai que puisque l'Etat n'a plus trop les moyens de peser sur l'économie dans le contexte mondial actuel, il prend des mesures "sexy" pour faire semblant de prendre des mesures ...

Sinon effectivement, la consommation s'oppose à l'épargne.
plus le revenu est faible, plus le foyer fiscal a une propention à consommer (et donc moins il a une propention à épargner) et qu'il est plus "efficace" en terme de consommation (m'enfin bon ... j'aime moyennement) de distribuer de l'argent à des plus faibles revenus qu'à de plus importants revenus (ce qui est le cas des réductions d'impôt puisqe 50 % des ménage sont non imposables d'après le texte cité précedemment).
Maintenant, on pourrait te rétorquer que la propension consommation / épargne est avant tout une question de confiance et qu'il faut redonner aux Français le moral ...

Sinon, on ne peut pas en France avoir des taux de prélèvements sociaux salariaux différents (rupture d'égalité entre salariés c'est pour cela que la réduction sur bas salaires prévue initialement sur le bulletin de paie a été transformé dans l'urgence en "prime à l'emploi" rappelle-toi d'un post précédent :)).
Kõjiro a écrit :Je veux dit moi je travaille aujourd'hui pour un salaire x. Baisse des charge je gagne x(1+y). Comment être sûr que le futur embauché (à même niveau d'xp tout ça) bénéficiera lui aussi de x(1+y) et non de x tandis que le x(y) sera une baisse de charge en fait pour l'entreprise.

Sait pas si je suis très clair...
Non pas trop. :)

Soit tu as une baisse de taux de charges salariales qui profite à l'ensemble des salariés de façon égale en %age de son salaire.
Soit tu as une baisse de charges patronales qui profite à l'employeur. Là, le gain peut être variable selon la catégorie du salarié (handicapé, chomeur ...) ou le montant du salaire (réduction Fillon anciennement réduction sur bas salaires).
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Message par Kakita Inigin » 18 janv. 2007, 11:53

Quand tous les autres l'auront fait ... ou le syndrome du "je dis que j'ai les mains propres mais je les montre pas".
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Mirumoto Ohmi
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Message par Mirumoto Ohmi » 18 janv. 2007, 11:54

Dès lors, pourquoi ne pas intégrer ce financement de l'ensemble de la santé des Français (et non pas des travailleurs) sur l'ensemble de la société sur une assiette plus large (puisqu'intégrant les revenus locatifs fonciers et les revenus des capitaux sous forme de dividendes ce qui fait un paquet de brouzoufs entre nous soit dit) ?
Je ne connais pas trop la fiscalité des autres pays européens mais financer le système de santé uniquement par le travail est plutôt une esception que la règle. D'ailleurs la CSG / CRDS n'est qu'un biais pour élargir l'assiette tout en restant indolore (pas fou les législateurs sont avant tout des élus). Reste qu'il n'y a pas la progressivité de l'impôt.
Ce mécanisme (élargir la base du financement à l'ensemble du revenu), est une excellente idée à plus d'un titre. Certes la CSG et CRDS/prélèvements sociaux(2%) existent et sont prélevés à hauteur de 11% sur l'ensemble des revenus, mais il n'en demeure pas moins que les revenus du travail sont sévèrement taxés en comparaison.

On va dans cette situation retrouver certains effets + ou - positifs... Ainsi, ce type de prélèvements peut:

-Limiter le financement des investissements des entreprises par le biais du marché (car les dividendes sont plus lourdement taxés).

-Limiter le développement des investissements locatifs (car le rapport de tels investissements n'est plus aussi attractif...).

-Et ainsi de suite...

Ceci dit, il s'agit essenciellement d'une question de point de vue car:

-En défavorisant l'investissement locatif, on ne défavorise pas l'achat de sa résidence principale (je sais, 'est ma marotte, désolé.), on pourrait même lancer des mesures favorisant l'achat de sa résidence principale ou la vente d'un logement dont la finalité est d'être ooccupée à titre de résidence principale.

-Plus généralement, c'est décourager le comportement de "rentier", cas qui réapparaît avec la disparition de l'inflation (sachant que la BCE a pour but de lutter contre l'inflation...), et dans le même temps, de "revaloriser" le travail, en le taxant moins tout en ne se prinvant pas des ressources fiscales nécessaires... D'une certaine façon, on supprime les avantages "de fait" dont bénéficient les revenus de capitaux.

Une mesure avait déjà été envisagée il y a peu...
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Message par Ben » 18 janv. 2007, 12:37

Vive le défaut de Ségogo
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Message par Kyorou » 18 janv. 2007, 13:09

Ben a écrit :Vive le défaut de Ségogo
A ce propos :
Reuters a écrit :Ségolène Royal a suspendu jeudi Arnaud Montebourg de ses fonctions de porte-parole, après un commentaire qui se voulait humoristique sur François Hollande présenté comme "seul défaut" de la candidate à la présidentielle.
Pas rigolote, la Ségolène...
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Message par Isawa Tsube » 18 janv. 2007, 13:20

Kyorou a écrit :Pas rigolote, la Ségolène...
Je la comprends un peu.
Il y a déjà pas mal de tension avec les déclarations du 1er secrétaire qui contredisent / sont contredits par la candidate, c'est pas trop le moment d'en rajouter une couche.
Le PS fait feu de tout bois en ce moment, il serait temps qu'ils rassemblent leur karma ou ils vont exploser en vol et nous offrir un Le Pen au second tour derechef.
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Message par Pénombre » 18 janv. 2007, 13:24

attends qu'elle soit élue, ça rigolera encore moins

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Message par Ding On » 18 janv. 2007, 14:01

Isawa Tsube a écrit :
Kyorou a écrit :Pas rigolote, la Ségolène...
Je la comprends un peu.
Il y a déjà pas mal de tension avec les déclarations du 1er secrétaire qui contredisent / sont contredits par la candidate, c'est pas trop le moment d'en rajouter une couche.
C'était au contraire un moyen de montrer qu'il y a un peu d'humour au PS.
Hitler, qui était beaucoup plus petit que Mannerheim (Mannerheim mesurait plus de 1,90 m), portait des talonnettes et avait demandé à ses photographes de trouver un angle favorable pour la photo officielle.

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Message par Hida Ichi » 18 janv. 2007, 14:20

Kõjiro a écrit :Olivier Besancenot (LCR)

A 33 ans, Olivier Besancenot est propriétaire depuis 2004, en indivision avec sa compagne, d'un appartement de 55 m2 dans le XVIIIe arrondissement de Paris. Un patrimoine estimé à 277 640 euros. «J'ai fait un emprunt sur vingt ans. Dans dix-huit ans, ma part sera donc de 100 000 euros» , calculait hier Besancenot, qui évalue son patrimoine actuel à 37 000 euros : «J'ai une 106 Peugeot depuis 2002 et le vélo appartient à la Poste» , ajoute-t-il.

Arlette Laguiller (LO)

La candidate de Lutte ouvrière a dévoilé hier «le montant total estimé de [son] patrimoine actuel» . Immeubles bâtis et non bâtis : néant. Valeurs mobilières : néant. Assurances-vie : néant. Objets d'art : néant. ISF : néant. Véhicule : une Clio achetée en 2000. Arlette Laguiller, 67 ans, touche une retraite de 2 276 euros. «A cela s'ajoute un complément de 1 030 euros mensuels versés par la Caisse retraite complémentaire du Parlement européen» , précise-t-elle. Hier, elle avait 8 000 euros sur son compte courant, 3 000 euros sur son livret Epargne A, 1 650 euros sur son compte épargne logement et 405 euros sur son Codevi.
Je suis content d'apprendre que mon patrimoine me situe au niveau intermédiaire entre Olivier Besancenot et Arlette Laguiller.

Donc si ils sont élus, je ne risque rien quand ils feront la révolution...

Ouaaaaihh, Révolution !!!
Hida Ichi, fils de Hida Ichio
Elève de l'Ecole de Bushi Hida

Verrouillé