Modérateurs : Magistrats de Jade, Historiens de la Shinri
Dans le cas de caisses multiples, on peut raisonnablement savoir comment ça se termine: certaines font faillites car pas d'assez bon ratio cotisans/remboursements, les autres prennent prétexte de cette situation pour augmenter les prélèvements, certaines prévoient des "rolls" de la protection sociale pour les riches (12 000€ de prélèvements à l'année, mais vous ne risquez pas de payer quoi que ce soit en matière de santé, ça peut servir un jour ou l'autre...).Certes de moins en moins vu les réformes de la Sécu et des retraites, mais si on les supprime cela veut dire qu'il sera du ressort de chacun de se choisir une caisse sociale, que certains choisiront de ne pas le faire et qu'au final, c'est la base du système de solidarité français qui en sera affecté. A moins de rendre la cotisation à une caisse/mutuelle obligatoire comme pour les assurances auto.
J'avais dit que je n'allais pas sur le terrain de l'assurance privée, j'aurai du dire que je n'allais pas sur le terrain de la couverture sociale pour faire plus large.Ding On a écrit :Mais concrètement tout de même, les cotisations (les 2 types) apportent des avantages non négligeables non ?
Certes de moins en moins vu les réformes de la Sécu et des retraites, mais si on les supprime cela veut dire qu'il sera du ressort de chacun de se choisir une caisse sociale, que certains choisiront de ne pas le faire et qu'au final, c'est la base du système de solidarité français qui en sera affecté. A moins de rendre la cotisation à une caisse/mutuelle obligatoire comme pour les assurances auto.
Ségolène Royal (PS)
Ségolène Royal est soumise à l'ISF. Pour la deuxième année, elle et François Hollande ont acquitté un impôt de 862 euros. Si l'on tient compte des abattements, cette somme correspond à la première tranche de l'ISF. La fortune déclarée du couple peut être estimée à plus de 900 00 euros. Sur ce capital, la candidate possède personnellement 355 800 euros de patrimoine. Cette somme se décompose en trois :
1) «Part pour un montant de 197 000 euros dans l'appartement familial de 120 m2 à Boulogne-Billancourt acheté en 1990.» Il appartient à la société civile immobilière (SCI) La Sapinière. Fondée en 1990, cette SCI appartient, pour trois parts égales (2 millions de francs), à «madame Marie-Ségolène Royal, monsieur François Hollande et monsieur et madame Georges Hollande», les parents de François.
2) «Part dans une maison des Alpes-Maritimes de 120 m2» pour « un montant de 108 000 euros» . Cette maison, acquise grâce à un emprunt, est remboursée.
3) «Maison à Melle de 100 m2», dans les Deux-Sèvres. Sa valeur d'achat est de 168 000 euros, moins 111 024 euros d'emprunt en cours de remboursement, «soit 50 000 euros de patrimoine net» .
Propriétaire d'une Renault Scénic, Royal déclare ne posséder ni actions-obligations, ni objet de valeur, ni assurance-vie.
Nicolas Sarkozy (UMP)
Nicolas Sarkozy paie, lui aussi, l'ISF (1 988 euros), a indiqué hier l'entourage du candidat UMP dont la base imposable pour 2006 est d'environ 1 137 000 euros. «Il paie l'ISF depuis un an et transmettra sa déclaration dans quelques jours , en toute transparence» , ont expliqué hier ses porte-parole, Xavier Bertrand et Rachida Dati. Le numéro 2 du gouvernement a récemment vendu son appartement de l'île de la Jatte, à Neuilly. Interrogé sur les accusations des socialistes qui reprochent aux proches de Sarkozy d'avoir voulu faire un mauvais coup à leur candidate, Bertrand a botté en touche. D'après lui, le député UMP Jacques Godfrain qui a colporté les rumeurs selon lesquelles le couple Hollande-Royal échappait à l'ISF «ne fait pas partie de l'entourage» du candidat.
Jean-Marie Le Pen (FN)
Le candidat des «obscurs, des sans-grade» aime l'aisance, mais déteste parler de son argent. Peut-être parce qu'il est, lui aussi, assujetti à l'ISF. «Jean-Marie Le Pen ne dévoilera l'état de son patrimoine que lorsque tout le monde l'aura fait», coupe-t-on au siège du FN. La valeur de son hôtel particulier de Montretout, qu'il a décidé de mettre en vente début 2006, est estimée à 6,45 millions d'euros. En 2000, Le Pen avait déclaré au fisc un actif net imposable de 9 millions de francs (1,37 million d'euros) et avait acquitté un peu plus de 20 000 francs (3 000 euros) au titre de l'impôt sur la fortune (ISF). Le président du FN possède aussi un portefeuille d'actions.
François Bayrou (UDF)
Le candidat UDF, qui ne paye pas l'ISF, fait état d'une résidence principale à Bordères (Pyrenées-Atlantiques) composée de plusieurs bâtiments, granges et jardins. Acquis par morceau en 1978, 1981, 1994 et 2002, pour un total de 65 357 euros, cette propriété est estimée aujourd'hui à 426 000 euros. En outre, les époux possèdent un deux pièces à Paris acheté 179 890 euros en 1997, aujourd'hui estimé à 280 000 euros. Le remboursement de leurs emprunts immobiliers s'élevant encore à 99 000 euros, la valeur de leur patrimoine net est de l'ordre de 607 000 euros. Eleveur de profession, Bayrou possède, à titre de bien professionnel (non soumis à l'ISF), 9 hectares de pâturages, «deux granges à usage d'écurie, des juments reproductrices, un véhicule C15, deux tracteurs, un camion», pour un total estimé à 120 000 euros. Bayrou précise qu'il ne possède ni actions, ni assurance-vie, ni collection, ni compte à l'étranger, mais une Toyota Previa 1995 et une Peugeot 307 de 2001, évaluées à 5000 euros.
Philippe de Villiers (MPF)
Philippe de Villiers a annoncé hier qu'il n'est pas assujetti à l'ISF. Le candidat du Mouvement pour la France évalue son patrimoine à environ 540 000 euros en valeur actuelle. Il est constitué de sa résidence principale aux Herbiers, en Vendée, évaluée à 350 000 euros, d'un appartement de 20 m2 à Paris, évalué à 140 000 euros. Il assure ne pas avoir de portefeuille d'actions, ni d'assurance-vie, ne pas tapisser ses murs d'oeuvres d'art de haute valeur et de disposer sur son compte courant de 3 500 euros de liquidités.
Dominique Voynet (Verts)
Dominique Voynet a indiqué hier avoir acheté il y a deux ans, «pour 280 000 euros» , une maison à Montreuil (Seine-Saint-Denis). Elle a emprunté pour ce faire «plus de 200 000 euros» , qu'elle doit rembourser encore pendant dix-huit ans. En outre, elle a acquis en 2000 pour 800 000 francs de l'époque (121 959 euros) «une résidence secondaire en Bretagne» . .
Marie-George Buffet (PCF)
La candidate communiste est locataire d'un appartement de trois pièces dans sa ville du Blanc-Mesnil (Seine-Saint-Denis). Selon son entourage, elle possède en Bretagne «une petite maison de vacances» achetée à crédit «il y a une dizaine d'années» pour un montant qui oscille «entre 115 000 et 120 000 euros» . Elle est aussi propriétaire d'une Renault Scénic. Enfin, «elle n'a pas de placements» . Et n'est pas assujettie à l'ISF.
Olivier Besancenot (LCR)
A 33 ans, Olivier Besancenot est propriétaire depuis 2004, en indivision avec sa compagne, d'un appartement de 55 m2 dans le XVIIIe arrondissement de Paris. Un patrimoine estimé à 277 640 euros. «J'ai fait un emprunt sur vingt ans. Dans dix-huit ans, ma part sera donc de 100 000 euros» , calculait hier Besancenot, qui évalue son patrimoine actuel à 37 000 euros : «J'ai une 106 Peugeot depuis 2002 et le vélo appartient à la Poste» , ajoute-t-il.
Arlette Laguiller (LO)
La candidate de Lutte ouvrière a dévoilé hier «le montant total estimé de [son] patrimoine actuel» . Immeubles bâtis et non bâtis : néant. Valeurs mobilières : néant. Assurances-vie : néant. Objets d'art : néant. ISF : néant. Véhicule : une Clio achetée en 2000. Arlette Laguiller, 67 ans, touche une retraite de 2 276 euros. «A cela s'ajoute un complément de 1 030 euros mensuels versés par la Caisse retraite complémentaire du Parlement européen» , précise-t-elle. Hier, elle avait 8 000 euros sur son compte courant, 3 000 euros sur son livret Epargne A, 1 650 euros sur son compte épargne logement et 405 euros sur son Codevi.
Je sais bien que "la consommation" est un peu le crédo économique à la mode. Pour être cynique biclassé langue de pute, je dirai que puisque l'Etat n'a plus trop les moyens de peser sur l'économie dans le contexte mondial actuel, il prend des mesures "sexy" pour faire semblant de prendre des mesures ...Kõjiro a écrit :Ce que moi je comprend, c'est que plutôt que de baisser les impôts sur le revenu, si on veut, pour un montant égal de perte de recette budgétaire, accroître la consommation il serait plus efficace de baisser le taux de prélèvements sociaux sur les bas salaire. Mais comment dans la pratique garantir que cette baisse se répercutera également sur les nouveaux embauchés ?
Non pas trop.Kõjiro a écrit :Je veux dit moi je travaille aujourd'hui pour un salaire x. Baisse des charge je gagne x(1+y). Comment être sûr que le futur embauché (à même niveau d'xp tout ça) bénéficiera lui aussi de x(1+y) et non de x tandis que le x(y) sera une baisse de charge en fait pour l'entreprise.
Sait pas si je suis très clair...
Ce mécanisme (élargir la base du financement à l'ensemble du revenu), est une excellente idée à plus d'un titre. Certes la CSG et CRDS/prélèvements sociaux(2%) existent et sont prélevés à hauteur de 11% sur l'ensemble des revenus, mais il n'en demeure pas moins que les revenus du travail sont sévèrement taxés en comparaison.Dès lors, pourquoi ne pas intégrer ce financement de l'ensemble de la santé des Français (et non pas des travailleurs) sur l'ensemble de la société sur une assiette plus large (puisqu'intégrant les revenus locatifs fonciers et les revenus des capitaux sous forme de dividendes ce qui fait un paquet de brouzoufs entre nous soit dit) ?
Je ne connais pas trop la fiscalité des autres pays européens mais financer le système de santé uniquement par le travail est plutôt une esception que la règle. D'ailleurs la CSG / CRDS n'est qu'un biais pour élargir l'assiette tout en restant indolore (pas fou les législateurs sont avant tout des élus). Reste qu'il n'y a pas la progressivité de l'impôt.
A ce propos :Ben a écrit :Vive le défaut de Ségogo
Pas rigolote, la Ségolène...Reuters a écrit :Ségolène Royal a suspendu jeudi Arnaud Montebourg de ses fonctions de porte-parole, après un commentaire qui se voulait humoristique sur François Hollande présenté comme "seul défaut" de la candidate à la présidentielle.
Je la comprends un peu.Kyorou a écrit :Pas rigolote, la Ségolène...
C'était au contraire un moyen de montrer qu'il y a un peu d'humour au PS.Isawa Tsube a écrit :Je la comprends un peu.Kyorou a écrit :Pas rigolote, la Ségolène...
Il y a déjà pas mal de tension avec les déclarations du 1er secrétaire qui contredisent / sont contredits par la candidate, c'est pas trop le moment d'en rajouter une couche.
Je suis content d'apprendre que mon patrimoine me situe au niveau intermédiaire entre Olivier Besancenot et Arlette Laguiller.Kõjiro a écrit :Olivier Besancenot (LCR)
A 33 ans, Olivier Besancenot est propriétaire depuis 2004, en indivision avec sa compagne, d'un appartement de 55 m2 dans le XVIIIe arrondissement de Paris. Un patrimoine estimé à 277 640 euros. «J'ai fait un emprunt sur vingt ans. Dans dix-huit ans, ma part sera donc de 100 000 euros» , calculait hier Besancenot, qui évalue son patrimoine actuel à 37 000 euros : «J'ai une 106 Peugeot depuis 2002 et le vélo appartient à la Poste» , ajoute-t-il.
Arlette Laguiller (LO)
La candidate de Lutte ouvrière a dévoilé hier «le montant total estimé de [son] patrimoine actuel» . Immeubles bâtis et non bâtis : néant. Valeurs mobilières : néant. Assurances-vie : néant. Objets d'art : néant. ISF : néant. Véhicule : une Clio achetée en 2000. Arlette Laguiller, 67 ans, touche une retraite de 2 276 euros. «A cela s'ajoute un complément de 1 030 euros mensuels versés par la Caisse retraite complémentaire du Parlement européen» , précise-t-elle. Hier, elle avait 8 000 euros sur son compte courant, 3 000 euros sur son livret Epargne A, 1 650 euros sur son compte épargne logement et 405 euros sur son Codevi.