Scénar - Récit

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Tetsuo
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Scénar - Récit

Message par Tetsuo » 09 sept. 2003, 12:14

Bonjour, je voudrais avoir votre avis sur un scénario que j'ai écris sous forme de récit.
Etant joueur de L5A jdr depuis maintenant 3 ans je me suis lancé dans l'écriture de mon premier scénario.

Je vous le présente afin d'avoir vos avis éclairés sur son déroulement et surtout sur sa vraisemblance vis à vis de Rokugan.

Il est relativement long (6 pages word) .


Le chant du rossignol
Pour chanter le rossignol n'ouvre qu'un petit bec.

Peintre et poète japonais [ Buson Yosa ]
Mélancolie

Hida Kisada était à nouveau sur le balcon, Otokuro sa servante l’observait depuis la pièce qui lui servait de bureau. Elle était venue porter le repas du soir à son maître l’avait vu accoudé à la balustrade. Cela faisait plusieurs soirs qu’il se comportait ainsi, délaissant son dîner, et toutes affaires cessantes il restait à contempler le paysage durant l’heure du crabe.

Affaires cessantes
Hida Yakamo s’inquiétait pour son père, Grand Ours ne semblait plus dans son état normal, alors qu’ils planifiaient une incursion dans l’Outre-monde son daïmio surpris tout le monde par son silence. Quand les généraux commencèrent à savoir qui mèneraient l’expéditions Kisada se leva et prit congé. L’assemblée fût très troublée car il était très rare que son chef ne se refuse à combattre leurs adversaires de toujours.
Kuni Yori était préoccupé son daïmio semblait ailleurs lors du conseil de famille. En parlant avec Yakamo, Yori apprit que Kisada avait des moments d’absences de plus en plus fréquent. Le chef de la famille Kuni est un shugenja émérite qui a voué sa vie à la lutte contre la corruption, rapidement il fut certain que son daïmio et ami ne souffrait pas d’un mal magique.

Réunion de famille
Yakamo et Yori organisèrent une réunion avec les chefs de famille, dans les yeux Hiruma Kage brûler une rage, il venait de parler, du moins de monologuer avec Kisada au sujet de mouvements de gobelins en nombre et c’était heurté « un mur plus épais que la Muraille. » Kaiu Utsu répondit avec un petit sourire « Nulle forteresse n’est imprenable, il suffit de trouver le bon levier. » Lançant un regard noir de son cru à son homologue Yori demanda « En sais-tu plus que nous Utsu ? » L’artisan frissonna et dit « Je pourrais faire parler les pierres de ce château, mais Hida Kisada est fait d’un roc dont les mystères m’échappent. » C’est alors que Yakusi Taka prit la parole « Kuni Yori san, puisque la magie n’est pas à l’œuvre, c’est peut être un autre mal qui ronge notre daïmio. Permettez-vous daïmio-san que je m’occupe de cette affaire ? Il ne fait aucun doute que Hida Yakamo-san et Hiruma Kage-san géreront les affaires stratégiques avec brio. » Yakamo répondit « que propose-tu Taka ? »

Le plan
Yakusi Taka expliqua alors son idée « Il y a en ville un groupe de samouraïs, hétéroclites, et désœuvré, je vois à vos regards que vous voyez de qui je parle, il s’agit bien du magistrat itinérant et sa troupe de yorikis. Ne soyez pas offensé, nous avons tout à gagner, demandons au magistrat d’enquêter sur une affaire de vol de documents. Kaiu Utsu-san doit bien avoir un plan obsolète d’une section de la muraille. Hélas pour nous les plans étaient dans le bureau du Daïmio. Connaissant notre Grand Ours il aura tôt fait de renvoyez les impudents ou, s’il y a quelque chose ces yoriki pourraient trouver, je me suis laissé dire qu’ils étaient émérites. Hida Yakamo-san je sais que de tel procédé vous répugne, mais pour la sécurité du clan nous nous devons de faire réagir notre chef, de plus en cas de succès nous pourrions demander que l’actuel magistrat soit remplacer par un de ses yorikis, ce qui nous permettrais de nous débarrasser de Doji Isako, je vois que cet argument fait mouche. Il est certains que Doji sera ravis d’envoyer ses yorikis faire le travail plutôt que de se déplacer. » A contre cœur Hida Yakamo et Hiruma Kage acceptèrent, Kuni Yori et Kaiu Utsu assurèrent qu’ils coopéreraient. Tous donnèrent carte blanche a Yakusi Taka.

La mission

L’heure du Dragon vient à peine de commencer que les héros de cette aventure sont déjà à l’entraînement dans la cour de la résidence du magistrat d’émeraude Doji Isako. Dans ce petit matin frais du mois Lune, ils savent que le soleil ne réchauffera pas les dalles avant la fin de l’heure de la Grue, l’ombre de la forteresse Hida écrasant la demeure qui les accueille. Ils savent qu’ils n’auront rien à faire, comme depuis des mois, à croire que les membres du clan du Crabe sont parfaits, aucun crime, aucune intervention de leur part depuis votre prise de fonction au mois du Crabe en tant que yoriki. Doji Isako-sama, leur supérieur, ne viendra pas les voir avant le début de l’heure Hantei. Il « travaille », bien que souvent ses ronflements soient perceptibles dans les instants de silence qui tombent des fois.
Entraînement, discutions, thé, go, ils tuent l’ennui, la citadelle offrant les distractions d’une ville de garnison qu’ils connaissent déjà par cœur, ils évitent de trop se promener, les Crabes sont tellement rustres. Et le soir, ils savent déjà que deux d’entre eux iront escorter Doji Isako-sama dans une de ces assommantes réceptions qu’il affectionne tant. Et cela doit encore durer jusqu’au mois de la Licorne.
Lors d’une passe d’arme ils aperçoivent un jeune homme, un serviteur, portant les couleurs du crabe, entrer dans la cour et se diriger vers le bureau du secrétaire, Doji Kio, un heimin au service de Doji Isako. Peu de temps après Kio sort et, fait exceptionnel qu’ils ne pensaient jamais voir arriver, entre dans la chambre de Doji Isako. Se reprenant, ils continuent l’entraînement, non sans jeter de petit coup d’œil vers la chambre. Kio ressort donne quelques ordre aux serviteurs qu’il croise et retourne à son office. Rapidement une servante apporte un plateau dans la chambre du supérieur, quand elle reparaît, un long moment plus tard ; elle va vers le bureau de Kio, celui ci se dirige ensuite vers le bureau du Magistrat accompagné du jeune homme.
L’heimin du crabe repart accompagné à la porte par un Kio affable, les yorikis n’ont pas le temps de s’appesantir sur la scène que la voix de Doji Isako retenti « Yorikis ! Dans mon bureau. » Ils- exécutent avec plus ou moins de bonne grâce. Le bureau est richement décoré, une étampe sur le mur Est représentant un samouraï affrontant un tsunami survolé par des grues, sous le tableau un meuble bas, sur lequel repose un bonsaï. Face à l’entrée le bureau, une pierre dans le coin droit, un pinceau repose sur un porte-pinceau en céramique à gauche, une boite en haut, dont ils connaissent le contenue : Des rouleaux de papier vierge. Derrière le bureau, un tabouret, sur lequel Doji Isako se tiens, et dans son dos, sur un meuble de la même taille que celui a l’est, le porte-sabre où repose le katana et le wakisashi. Enfin sur le mur de droite, une ouverture fermée par une porte glissante. Un coffre est au sol, contenant, matériel d’écriture, sceaux, cire, et autres.
Doji Isako affiche un petit sourire, alors qu’il lit un pli. Visiblement il ne semble pas trop faire cas des samouraïs. Par contre, une fois qu’ils sont tous entrés, debout, il dit : « Yorikis, nous avons une enquête à mener, en effet un crime de la plus haute importance vient d’être commis, un acte de trahison et de vol qui menace la sécurité de tout l’Empire. J’ai la lourde responsabilité d’élucider cette affaire et d’arrêter le ou les criminels. En tant que mes assesseurs vous avez la tâche de m’aider dans cette affaire. Yorikis [famille - joueur1] et [famille - joueur 2] vous irez sur les lieux du crime, Yorikis [famille - joueur3] et [famille - joueur4] vous vous occuperez d’interroger les serviteurs. Et vous interrogerez le témoin principal.» Son sourire se fait plus franc alors même qu’il ne relève toujours pas la tête « Vous irez trouver Kuni Chu à la forteresse, qui est chargé de vous guider et répondre à vos questions, vous pouvez disposer. »
Kio remet les sauf-conduits et ordres de missions nécessaires, sur ses conseils ils se changent. L’heure de la Grue s’achève.

Kuni Chu

La shugenja attend les enquêteurs aux portes du palais, elle se montre aimable « bien venu yoriki-san. » Dit-elle en saluant les officiers. « Je suis Kuni Chu, votre guide. » Ses cheveux noirs sont simplement coiffés en deux longues tresses qui sont attachées au niveau des reins entre elles. Son kimono bleu-gris n’a qu’une tache de couleur : le mon, fond noir, pinces entrecroisées rouges, cercle brun ; a son obi un wakisashi. Son apparence anodine ne fait que plus ressortir son long collier qui n’est pas fait de perles mais bien de phalanges et de plumes exotiques, l’effet sur vos ardeurs est dissuasif. C’est un magistrat du clan, bien qu’elle ne se présente pas en tant que tel, elle est très respectueuse envers les Yorikis et rapidement s’adresse à eux avec respect [nom famille]-sama.

Les lieux du crime

La samouraï-ko les guident jusqu’au lieu du crime, passant devant de nombreux gardes à l’allure revêche. Puis après une longue ascension, ils sont conduit dans un bureau au sommet de la plus haute tour de la forteresse. En face de l’entrée un balcon donnant sur une vue magnifique sur la forêt verdoyante qui recouvre le massif montagneux. Sur le mur de gauche des armes rangées sur un râtelier, de bonnes qualités et entretenues notamment des arcs, et des flèches nombreuses. Art de la guerre ND 10 : les crabes ne laissent rien au hasard en matière de défense, le balcon est un excellent point de tir.. Sur le mur de droite un large meuble, vieux, dont les gravures sont presque toutes usée. Au milieu de la pièce, un bureau sur lequel repose du matériel d’écriture, quatre pierres servant à tenir les diverses piles de documents, une boite légèrement entre ouverte d’où la pointe d’un stylet sort. « C’est ici que les plans ont été dérobés. » Précise Kuni Chu en indiquant le plan de travail. Elle sait que des plans d’une section de la muraille ont été dérobés dans le bureau du daïmio. Essayez de garder la révélation que c’est Grand Ours la victime du vol pour le plus tard possible. Faites comprendre au personnages que l’identité de « l’officier de haut rang »ne doit pas etre révélé pour l’instant pour une question d’honneur, cela pourrait même éclabousser l’ensemble du clan. Le vol n’est connu par peu de personne, puisque il n’y a pas eu de vol. Ainsi les heimins sont totalement sincères, de même que les gardes et la magistrat, qui n’a pas été mise au courrant. Par contre Kuni Chu sait que son daïmio est la victime et tentera de sauver la face en évitant de révéler son identité prématurément.

Deux accès au bureau sont visibles, et ce sont les seuls : la porte et le balcon. Le balcon ne porte aucune traces inhabituelles. Rien sur la porte. Le meuble lui a été déplacé récemment, comme si l’on avait voulu récupérer quelque chose tombé entre le meuble et le mur. Nos perspicaces investigateurs devraient rapidement comprendre qu’un familier des lieux à du subtiliser une première fois le document et l’a caché derrière le meuble puis lui-même ou un complice l’a récupéré, probablement un serviteur n’ayant que pour consigne de récupérer un papier. Kuni Chu pourra servir d’intermédiaire avec les esprits si aucun shugenja n’est présent, elle sait aussi que la magie n’a pas été utilisée ici, dans tous les cas les esprits resteront vagues et décrirons une telle scène. Interrogés sur les sentiments (esprits de l’air notamment), ils inspireront un mélange de tristesse et de regrets : une mélancolie.

Les suspects

Kuni Chu vous explique que de nombreuses personnes viennent dans le bureau, elle propose de commencer par ceux dont le cas de sédition est le plus probable : les heimins.
Les gardes dans le couloir ne savent rien, ils n’ont rien vu, brave bushi du clan du Crabe ils sont surpris et affectés qu’un vol ait eu lieu sous leur nez. Prudemment Kuni Chu tentera de raisonner nos enquêteurs en leur faisant comprendre que cette affaire ne doit pas s’ébruiter « Vous comprendrez sans doute Yorikis sama que l’affaire est délicate, les plans ont été dérobés dans un bureau important, d’un officier, c’est pour cela que nous avons fait appel a vous car vous savez agir avec la convenance de la situation. »
La guide les emmène donc dans les quartiers des servants, à moins qu’ils ne préfèrent interroger les heimins dans une pièce. Bien évidemment aucun heimins n’est au courrant du vol, ils sont une demi-douzaine à servir dans cette partie du palais : Ushi (homme - coursier), Toki (Homme - s’occupe des armes (sauf katana et tetsubo) et de l’armure), Mioko (Femme - femme de ménage), Jukio (Femme - servante de nuit), Ataka( Homme – Habilleur, responsable des autres), Otokuro (Femme - servante de jour). Seule la jeune Otokuro peu éveiller les soupçons des inspecteurs, elle semble cacher quelque chose, mais rien en rapport avec le vol.
Les interrogatoires sont âprement menés tant la loyauté et l’honneur même de simple hemins envers leur chef est grande et nos enquêteur n’arrive pas à avoir le nom de l’officier, ils parviennent a obtenir sa famille « hida », les serviteurs l’appelle « mon maître » , « Hida sama » ou encore « le général hida sama ».
Les interrogatoires se poursuivent avec les gardes de faction la nuit : Hida Danko et Hida Waka. L’heure tourne...

L’heure du crabe

La prochaine personne sur la liste des témoins est l’occupant du bureau enfin revenu d’une inspection, « Yorikis sama, la victime vient d’arriver, si vous voulez bien me suivre. » Annonce Kuni Chu, la shugenja les conduit à nouveau dans le bureau dont elle ouvre la porte, non sans avoir frappé sur le montant, elle s’efface pour laisser entrer les samouraïs. De prime alors le bureau semble vide, le seul détail nouveau est la présence d’un imposant casque d’armure lourde posé sur le meuble, le bureau a servi et visiblement une personne était en train d’écrire un mot il y a peu, l’encre sur le pinceau n’est pas sèche celui-ci est d’ailleurs posé sans précaution sur une feuille qui boit patiemment le liquide noir. C’est alors que l’on remarque le balcon qui est occupé par une personne, d’allure imposante, une grande silhouette en armure lourde tourne le dos. Un catogan, une nuque puissante, des épaules immenses, impression renforcée par les épaulières de l’armure, la face de l’armure que visible, renvoie l’image d’un crabe terrifiant, les jambes semblent êtres deux troncs d’homme. Un katana et un wakisashi sont passés dans l’obi, les décorations des fourreaux laissent rêveur. Le samouraï ne semble pas faire cas de l’intrusion, et avant même que l’on puisse réagir un coup est donné sur la porte, puis elle s’ouvre. Otokuro entre avec un plateau repas.
Le samouraï ne bronche pas, la servante par contre s’incline tout en tenant le plateau elle se répand en excuse, lançant moult « sama », « excusez-moi de vous demander pardon », « veuillez pardonner le misérable ver de terre que je suis. » Elle parvient malgré tout à déposer le plateau. Le samouraï n’a pas bougé. Otokuro lance un regard peiné vers son maître, interrogée avec tac elle expliquera qu’il est ainsi depuis des jours et des jours, la jeune femme est vraiment inquiète et triste de voir son maître ainsi. Etonnamment le samouraï ne bougera pas, sauf en cas d’attaque, à ce stade les enquêteurs devraient comprendre qu’ils sont face au daïmio du clan du Crabe. L’interpeller, le toucher ou se montrer irrespectueux envers le clan, n’est que suicide. Alors qu’Otokuro vient de finir son histoire, Hida Kisada tourne sa tête, plus aucun doute sur son identité est possible, vers l’intérieur de son bureau. Une étrange expression sur son visage qui se barre d’un sourcil intrigué en voyant les intrépides yorikis. Otokuro semble disparaître, Kisada fait un signe aux bushi qui s’approchent de lui sur le balcon. La promiscuité est inévitable et les sayas s’entrechoquent, Kisada ne semble pas en faire pas plus cas, il pose un doigt sur sa bouche dans le signe universel de cesser le bruit. Le silence venu, les regards se portent au loin sur les vertes montagnes qui commencent à se recouvrir de brume. La ville en dessous semble bien petite, et les hommes tels des insectes s’affairent, alors qu’Amaterasu commence sa lente descente vers le royaume de son époux dans un flamboiement de jaune, rouge et orange, la majesté des montagnes et la quiétude qui s’en dégage sont à couper le souffle, les bruits de la forêt proche parviennent aux oreilles des spectateurs. Mille cris résonnent, milles animaux se parlent, se répondent, et par mis eux, un chant se distingue, Kisada a été le premier à l’entendre, il a levé un doigt comme pour attirer l’attention de ses compagnons de balcon. Un rossignol chante, l’heure du crabe s’écoule.

Quand un ours parle

Alors que la nuit prend place, que la forêt se calme, Kisada fait entrer ses hôtes dans son bureau, son visage est différent, plus proche que celui auquel les gens sont habitués à voir. Il ouvre le meuble, en sort des petits tapis épais pour ses visiteurs et les invites sans un mot à s’asseoir. Lui-même prend place sur son tabouret derrière son bureau. Sans préambule il commence à parler : « Un jour, un jeune samouraï fougueux était parti seul dans une grande forêt, un peu comme celle qui se trouve ici. Le samouraï était habile et débrouillard, il ne risquait ni de mourir de fin, ni de se perdre. Sa maîtrise des armes le mettait à l’abri des brigands et la peur lui était étrangère. Un soir, alors qu’il s’installait pour la nuit, un chant d’oiseau attira son attention, un rossignol, mais le samouraï en savait assez sur la nature pour distinguer une légère différence, le rossignol ne chantait pas un air habituel pour un tel oiseau. La curiosité fût la plus forte, et prudemment le samouraï s’approcha de l’origine du chant, au détour d’un immense Ginkgo il vit assise sur une pierre une jeune femme d’une grande beauté, tenant sur un doigt délicat un rossignol. Les deux êtres chantaient sur un même air, la femme imitant à la perfection le chant du rossignol, le samouraï resta sous le charme du duo, et lorsque le rossignol s’en fût la nuit venue, il suivit la jeune femme. Celle ci le conduisit dans une cabane, une masure de bûcheron, une légère fumée montée de la cheminée indiquant qu’un feu était allumé et un vieil homme accueillit la jeune femme. L’impétueux samouraï n’hésita pas un instant, il s’en fût frapper à la porte, le vieillard lui ouvrir et se mit face contre terre en voyant un noble sur son seuil, il se répandit en un cafouillage de pardons et demande de pitié. Le samouraï le rassura, lui assurant qu’il ne cherchait qu’a passé une nuit au chaud. La suite ferait une excellente pièce shosuro, le samouraï resta plusieurs jours auprès du vieux et de sa fille, le samouraï chassant, le vieux coupant du bois et Uguisu cueillant des baies en chantant, entre les deux jeunes gens l’amour naquit. » Kisada fait une pause, à nouveau son visage s’emplit de mélancolie. « Un jour qu’il chassait, le samouraï rencontra un groupe de bushi de son clan, ils le cherchaient, son père, inquiet de ne plus avoir de nouvelle depuis presque un an avait fait battre la région. Sans lui laisser le temps les hommes le ramenèrent au château de son père, une guerre était sur le point d’éclater son retour fût salué par les hommes comme un bon présage, le jeune samouraï enivré par l’appel du combat oublia bien vite sa bien aimée... L’ivresse dura bien des années. »Le Grand Ours se tue, puis regardant les samouraïs devant lui « Demain vous partirez pour la forêt et vous trouverez qui chante. » Grand Ours avait parlé.

Au rapport

Le daïmio avait congédié les yorikis sans grand ménagement, ils n’avaient pas pu le questionner sur le vol, dure aller être la tache pour celui chargé d’établir le rapport à leur supérieur hiérarchique. La demeure du Magistrat était bien silencieuse quant, à l’heure de Fun Leng, les Yorikis bredouillent arrivèrent. Pour une fois, la vie de dilettante de Doji Isako, était une aubaine.
A l’aube, pour éviter les questions de leur supérieur, les agents impériaux se mirent en route afin d’exécuter l’ordre d’un daïmio, tous savaient qu’ils partageaient un lourd secret avec l’un des hommes les plus puissants de l’Empire d’Emeraude.Désavantage : lourd secret

Sur la route

Les maigres informations à leur disposition ne permettaient pas d’établir une piste valide, ce n’est qu’après une journée de recherches infructueuses dans une forêt immense à l’heure du crabe, un chant ténue se fît entendre, ils savaient que sur son balcon un homme regardait la montagne si proche et si secrète. Hélas pour les braves, car ils ne purent trouver l’oiseau avant qu’il ne se taise pour la nuit, une nuit froide, humide et sombre dans les montagnes.
C’est encore sous les chants d’oiseaux bien matinaux qu’ils se réveillaient, un frugal petit déjeuné, la journée allée encore être longue. Reprenant leur quête, ils eurent la bonne fortune de trouver une piste, probablement laissé par quelques bûcherons ou chasseurs. La remontant ils trouvaient au bout une vieille masure, vert moulu, pourrie presque complètement prise dans un ginkgo. Nulles traces humaines... Seul un nid de rossignol dans un coin de ce qui était la pièce principale, un nid vide mais utilisé sûrement même en construction. Alors qu’ils s’interrogeaient sur les éléments à leurs dispositions les samouraïs furent surpris de voir un être de légende devant eux, un homme-oiseau, un kenku. Vêtu d’un magnifique kimono blanc a pois rouge, et ne portant qu’un katana au obi, l’être les observes de son œil avien plein de malice. « Aligato samouraï-san » caquette t’il en s’inclinant. « Puis-je vous être utile ? Je suis Kenku Tyko.»
« Nous cherchons quelque chose » lui répondirent t’il, « Vous avez trouvé quelque chose plutôt ou est-ce moi qui vous ai trouvé ? »
Les jeunes samouraïs lui expliquent qu’ils cherchent quelqu’un chantant comme un rossignol le kenku semble amusé et leur dit « Je connais bien un rossignol qui vit ici même, c’est un jeune rossignol plein d’entrain et curieux. Mais il est aussi très craintif, je vais vous aider, et en échange vous me devrez un service » son ton semble sans appel « Asseyez-vous, écoutez... » Alors la forêt vous parle, ici l’un meurt sous les crocs du loup, la des petits appellent leur mère, les insectes bourdonnent entonnant un son de basse qui berce les sens, les portent de fleur en fleur, et les arbres parlent entre eux, ils bruissent leur mots par leur branches, ponctuant leur phrase de craquement. La voix de Tyko semble lointaine quant il commente les sons, il semble que la dernière chose consciente que les samouraïs entendent est « Maintenant vous savez quel bruit fait un arbre qui s’écroule au cœur de la forêt. » Méditation +1, désavantage : obligation.

Chante rossignol chante

Le soir venu à nouveau l’oiseau chantait, les samouraïs avaient précautionneusement prit la peine de méditer et de respecter les lieux, le volatile était revenu peu à peu et avait entreprit de bâtir son nid. Son air guilleret à sorti peu à peu les samouraïs de leur méditation, en silence ils observent l’oiseau, si petit, si fragile. Non loin d’eux un autre rossignol se fait entendre, bien qu’une oreille attentive en perçoive une différence, s’approchant avec précaution les hommes voient une jeune femme assise dans l’herbe, le rossignol sur le doigt. Elle leur sourit, jolie dans son kimono blanc a pois bleu, 15 ans à peine, ils l’écoutent et une fois l’oiseau parti elle se lève, ramasse un katana en bois et vient vers eux. « Je suis prête. » Si un joueur a prit le désavantage « amour sincère » voilà une bonne occasion.

Les pinces d’or du crabe

Les nobles emmenèrent leur trouvaille au daïmio, sans nulle doute un air de famille les y avaient fait penser. Mais c’est avec beaucoup de mal qu’ils pénétraient au cœur de la forteresse Hida. Ils utilisaient toute l’autorité que pouvait leur donner leur statu de yorikis.
Enfin ils arrivaient au bout de leur calvaire, Hida Kisada entend leur ultime plaidoirie auprès d’un samouraï particulièrement obéissant. « Entrez ! » Dit Kisada, à nouveau dans le bureau les inspecteurs semblent de trop alors que les deux personnages se toise en silence, puis l’impensable, Kisada s’agenouille devant la jeune femme « Pardonne-moi ma fille, pardonne moi. » Elle superbe, s’agenouille en pleur devant lui, et c’est dans une étreinte paternelle qu’ils se retrouvent. De trop les hommes de lois se retirent discrètement, maintenant il va falloir tout expliquer à leur supérieur.

Douche pour un Doji

Ne sachant pas vraiment comment faire, les yorikis rentraient chez eux. Une fois encore Doji Isako n’était pas la. Sales, fatigués, troublés les braves bushis se lavaient et se couchaient dans les plus brefs délais. Après une excellente nuit de sommeil, c’est à l’aube qu’ils s’étaient tous retrouvés, sur les dalles où quelques jours, ou mois, plus tôt leur étrange aventure avait débuté. Comme dans un rêve ils virent un jeune homme porter un pli à Kio, vous échangez un regard intrigué. La même scène se joue sous vos yeux alors que Kio va réveiller Doji Isako. Kio ressort rapidement alors que servants et servantes se fond grandement houspillés, pendant une demi heure vous assistez crédule à un vrai remue ménage dans la chambre du magistrat.
Enfin, vous l’attendiez, vous êtes convoqués, mais au moment ou vous vous rendez dans le bureau de Doji, le jeune homme que vous reconnaissez comme étant Ushi vous a devancé et vous entendez alors « Doji-sama, le daïmio, mon maître, vous a demandé de venir le plus rapidement possible, voilà déjà une dent d’Amaterasu qu’il patiente. Nous devons partir de suite, vous savez combien il est peu désirable de le mettre en colère. » Visiblement l’effronterie de l’heimin laisse Doji sans voix et il sort à la suite d’Ushi, il retrouve tout de même son aplomb pour vous ordonner « Suivez-moi Yorikis ! Crabe, mène nous a ton daïmio.». Vous ne pouvez hélas pas voir le sourire d’Ushi.

Même les écrevisses ont des pinces

Vous êtes conduit dans la grande cour d’arme, un dais à été placé au centre, Hida Kisada s’y tiens, dans son armure lourde complète. A sa droite, son fils Yakamo, à sa gauche un frisson parcours l’échine de ceux qui le regardent, Kuni Yori. En retrait à droite Hiruma Kage et Kaiu Utsu, à gauche Yakusi Taka le seul qui sourit aimablement.
Doji s’avance fièrement et s’incline juste assez pour que le protocole soit respecté et s’installe sur un tabouret prévu pour lui. Devant le tabouret se trouve une petite table, sur laquelle est posée tout le nécessaire pour écrire. Vous êtes visiblement destinés à rester debout.
« Doji, je vous écoute. » annonce Kisada
Doji sort un pli de sa manche et le pose sur la table, il le lit, et semble rassembler ses souvenirs, « L’enquête au sujet du vol poursuit son cours. » commence Doji
« Avez vous un suspect ? » demande Kisada étrangement calme
« He bien, non, pour l’instant nous en somme aux préliminaires... »
« Depuis trois jours vous n’avez toujours rien ? Dois-je vous rappeler que c’est plus qu’il n’en faut aux armées de Fun Leng pour mettre à profit les informations contenues dans ces plans ? Par chance nos forces ont été déplacées rapidement.»
Doji semble nerveux
« C’est à dire que je n’ai pas encore pu entendre le rapport de mes subalternes... »
« Ne vous à t’il pas été demandé de vous occuper de cette affaire personnellement ? »
« J’ai... je , ils ne m’ont pas fait leur rapport journalier... »
« Vous ignorez donc tout des agissements de vos officiers ? »
« Ils avaient des consignes... »
« Je pense que vous méritez un récompense Doji Isako »
«... »
« Je parlerais à votre supérieur hiérarchique, je suis persuadé qu’il pourra vous trouver un poste plus adéquat pour vos talents, Ryoko Oary me semble toute indiquée... »
« ... merci Daïmio Hida Kisada sama » dit Isako le front au sol.
Yakusi Taka affiche un sourire qui le fait passer pour l’homme le plus satisfait du monde.
ici l’un des joueurs peut se voir gratifier d’une nomination au rang de magistrat itinérant.
« [nom prénom joueur1], [nom prénom joueur2], [nom prénom joueur3], [nom prénom joueur4], attendu que votre mission ici s’achève,[ permettez que je vous recommande auprès de l’administration pour vos compétences et mérites[/i] le clan du Crabe est honoré de vous compter dorénavant parmi ses magistrats. » Légère pause.
« Votre première mission sera d’escorter une jeune fille pour son jenpuku, je vous présente Kenku Uguisu. » Dit-il alors que la jeune fille sort de derrière le dais.


Un si petit bec pour un si joli son.
Olivier Laguerre- Merci de m'avoir lu.

Récompense :
-enquête et interrogatoire gentil 2xp
-être discret sur le sujet 2xp
-méditer avec le kenku : méditation à +1
-roleplay, ambiance, bonus : 1-3xp
Honneur +3puces Gloire +1puce
Titre de magistrat du clan du crabe(+2 rangs en gloire avec un membre du crabe, +1 avec un clan majeur).
Sombre secret (Fille bâtarde d’Hida Kisada).
Obligation (Kenku Tyko)
Ennemi mineur (Doji Isako)

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Moto Shikizu
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Message par Moto Shikizu » 16 sept. 2003, 10:37

Pas mal du tout.

mais fait attention, tu separes ton groupe, et ca peut etre tres difficile a gerer. Imagine un peu que les sous groupes se separent et te voila avec 4 solo a gerer... dur !

je prendrais plus de temps pour relire le tout et te donner mon avis sur la trame et la facon dont tu la menes
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Tetsuo
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Message par Tetsuo » 16 sept. 2003, 10:43

j'ai oublié de précisé en fait, ils ne sont pas séparé car la shugenja les coach jusqu'au bout.
C'est justement pour éviter qu'ils aillent n'importent ou, mais aprés c'est de la gestion en jeu des joueurs ... Dans la partie que j'ai commencé (je la fini ce soir en principe), ils n'ont pas eu le choix et d'ailleur au bout d'un moment ils se sont possé des questions : pourquoi demander au magistra d'emeraude unen affaire qui touche un officier au seins de la forterresse, pourquoi ne pouvons nous pas voir untel ou untel etc...
Il ne faut pas oublier que ceux qui savent le fin mot de l'histoire ont deux objectif :
- "reveiller" le daimio de sa mélancolie.
- faire remplacer le magistrat.

Du coup ils ont dit des demis vérité a tout le monde :)
Eppur si muove

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Agasha Takeshi
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Message par Agasha Takeshi » 16 sept. 2003, 11:31

Très bien !!! Voila de quoi changer l'image des Crabes chez les joueurs.

Par contre, je te trouve un peu généreux dans ta façon de distribuer les désavantages. Etant donné la légèretés moeurs du clan, je ne vois pas en quoi le lourd secret s'impose ; quant au PJ qui oserait tenter de faire chanter le Grand Ours, je n'aimerais pas être à sa place. Je ne vois pas non plus de raison de donner +1 en Méditation aux PJs : c'est à eux de faire l'effort de méditer.

Je corrigerai 2 petites choses au fait :
- Kisada devrait présenter la jeune fille comme sa petite fille ; je rappelle qu'il a près de 60 ans (il aurait difficilement pu être qualifié de jeune homme quand il aurait conçu l'enfant)
- Juste par pur sadisme, je laisserai les PJs tenter d'interroger Kisada, juste pour avoir le plaisir de les terrifier avec la colère du Grand Ours (sans violence autre que verbale), le chant du rossignol arrivant à point nommé pour calmer ses ardeurs. :mal:



:dragon:
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Message par Hantei Romain » 16 sept. 2003, 11:59

Kisada devrait présenter la jeune fille comme sa petite fille ; je rappelle qu'il a près de 60 ans (il aurait difficilement pu être qualifié de jeune homme quand il aurait conçu l'enfant)
Ouais enfin, vu la condition physique du bestiau... ça ne me poserait pas de pb qu'il s'accorde de tps en tps un repos du guerrier. S'il est assez en forme pour fritter de l'oni au petit-déj', il est sans doute capable d'honorer la femelle.
A mon humble avis.

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Message par Tetsuo » 16 sept. 2003, 12:04

Pour la distribution des desavantages, bonus, je suis novice en tant que MJ sur L5A, donc je donne des idées, si cela parraît "trop" aux mj éprouvés que vous etes alors je me range a votre coté.

En ce qui concerne la colére du daimio, justement je pense qu'il faut que les joueurs aient un peu la trouille en realisant face a qui ils sont. Surtout si vous avez des joueurs qui ont d'autre personnages L5A et qui connaissent l'univers de rokugan. Et de les destabilisé en ne faissant pas ce que Kisada ferait en temps normal.

Pour l'age je suis assez embetter effectivement car je ne connaissais pas l'age de grand ours (dans la voix du crabe ils parlent de 50ans passés). D'un autre coté, tout est relatif, aprés tout pour un homme de 60ans, ses 30 ans parraissent une jeunesse éloigné :)
De plus comme je n'indique pas de date ni rien, peut etre Kisada n'a que 40 ans, mais la je n'ose pas m'avancé par rapport à ses autres enfants, je connais mal l'histoire de la famille, a nouveau vos lumieres sont précieuses.

Autre chose : le scénario est prévu pour etre adapté a d'aute clan-famille, j'ai pris le crabe car il me semblait le plus original par rapport a l'image habituelle.
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Message par Agasha Takeshi » 16 sept. 2003, 12:15

Hantei Romain a écrit : Ouais enfin, vu la condition physique du bestiau... ça ne me poserait pas de pb qu'il s'accorde de tps en tps un repos du guerrier. S'il est assez en forme pour fritter de l'oni au petit-déj', il est sans doute capable d'honorer la femelle.
A mon humble avis.

Je ne faisais pas allusion à cela, mais au fait qu'à entendre son récit, on a l'impression d'avoir affaire à un samouraï qui a passé son gempukku depuis quelques années, et non pas à un combattant dans la force de l'âge et mûri par plusieurs années de lutte contre l'Outremonde.
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Message par Tetsuo » 16 sept. 2003, 12:19

Quelques grammes de poésie dans ce corps de brute , peu etre est ce ses petits grammes qu'ils l'ont fait s'arreter écouter un rossignol :)
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Message par Tetsuo » 14 oct. 2003, 11:05

Je reporte l'annotation ici afin de ne pas dévier un sujet.
moto shikizu a écrit :le premier me parait tres tres chaud pour des persos debutants, le second aussi, mais a un moindre degre, et si tu veux faire du Ryoko Owari apres, c'est une tres bonne intro.
Oui, en fait il s'adresse a des joueurs qui connaissent l5r et on déjà de la bouteille, le fait de jouer des rang 1 permet justement de les canaliser plus facilement (ils ne vont pas dire "non" a un daïmio de clan surtou celui ci.) et ils connaissent assez bien le monde pour savoir a qui ils ont affaires.

De plus je l'ai écrit pour les joueurs de mon club, qui sont peu habitués à ce genre de scénario non violent !

Cependant je pense qu'il peut etre jouable avec des débutants et justement afin de leur montrer plusieurs facettes du jeu notament en ce qui concerne le menagement des suceptibilités.
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Message par Moto Shikizu » 14 oct. 2003, 12:51

je pense que c'est faisable, mais uniquement si et le MJ et les joueurs connaissent L5R, sinon ca peut tourner a la berezina. M'enfin je ne connais pas le nouveau ni ses joueurs, c'est a lui de voir.
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Message par Tetsuo » 14 oct. 2003, 12:53

oui, je le concéde que pour des joueurs connaissants peu l5r il n'est pas évident.
Mais la du coup je ne sais pas trop comment le modifier.
Je vais voir a faire un scénario qui se passe avant, durant l'hiver que les yoriki passent dans la forteresse hida, avec leur chef aimé .
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Message par Moto Shikizu » 14 oct. 2003, 13:02

tu n'as pas a le modifier. si tous les scenars etaient faisables par des debutants ca enleverait pas mal de gout au jeu. c'est un scenar evolue, tant mieux.

il le joueront un peu plus tard.

Moi j'ai des scenars que j'ai fait tres tard a mes joueurs car il manquait a leur connaissance des trucs sur la loi, et ca n'aurait rien donne si je les avais fait comme ca Par ex, le temoignage dse kamis suite a une priere ne vaut rien, et dans un de mes scenars, il y avait des kami de l'air qui pouvait temoigner, mais ca ne sufisait pas, toute la difficulte etait justement d'aller au dela, et de respecter la loi sous peine de laisser un assassin s'en tirer... :evil:
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