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par Doji Satori » 20 nov. 2009, 10:09
Je me permets d'intervenir comme cette règle de Kekkai est inspirée des miennes.
Une explication déjà de la souillure chez moi qui a inspiré le péché pour Kekkai (a priori ?) :
LA SOUILLURE (kegare)
Dans le Shintô il n’y a pas de distinction entre le Mal et le Bien. Cette distinction dépend des circonstances. En principe, l’âme de l’homme est bonne et l’homme ne commet le mal que parce qu’il est momentanément en désaccord avec la nature, avec les Kami, parce qu’il est “ impur ”.
Et le mal est parfois considéré comme une maladie qui affecte temporairement l’être humain, maladie due principalement à un état d’impureté (kegare) qui le sépare du monde des Kami et qu’il importe d’éliminer par des purifications.
Les immondices, le sang humain, les effusions de sang, tuer des animaux, la mort, la maladie, l’accouchement sont autant de sources de souillure et il convient de purifier les personnes et les lieux à chaque pollution.
Il y a différents rites selon la gravité du kegare : le sel, l’eau froide, l’isolement, le jeûne …
Ainsi, après une naissance on accroche un signe indiquant le tabou (généralement une branche de saule au pouvoir prophylactique puissant) et signifiant qu’aucun visiteur ne peut être admis, la nouvelle accouchée étant considérée comme rituellement impure, de même que tous ceux qui l’ont approchée. C’est la raison pour laquelle l’accouchement doit de préférence se faire dans une pièce séparée de la maison principale.
La caste des Eta, de par ses occupations, souffre d’un statut d’impureté permanent et ses membres sont frappés d’ostracisme. Néanmoins, c’est faire preuve de compassion que d’offrir un bain à un Eta.
En terme de jeu, la souillure est notée sur la feuille de personnage sous la même échelle que l’Honneur (5 rangs chacun composé de 10 points). L’être humain est normalement exempt de souillure (0.0) et reçoit des points de souillure en conséquence de ses actes. Ces points sont effacés grâce à des purifications (Harai) dont l’importance est à l’aune de l’état de souillure de la personne.
Un personnage souillé souffre d’un désavantage par rang de souillure pour toutes ses interactions sociales avec les Rokugani et les Kami.
La souillure de l’Outremonde décrite abondamment dans les règles est fondamentalement de même nature. Seulement, le mal est une souillure permanente et irréversible qui exclue progressivement la personne du monde des Kami à mesure qu’il se répand dans son corps. La souillure de l’Outremonde est notée sur le même indicateur mais au stylo indélébile …
Une explication de la magie chez moi, le shugendô :
L’attention des Kami sur les hommes emprunte de multiples formes dans le jeu ; des “ avantages et désavantages ” comme la bénédiction ou la malédiction de Benten ; la faveur d’un “ Ancêtre ”, Kami protecteur d’un clan ou d’une famille ; le don d’utiliser la “ magie ” en étant shugenja.
Le shugenja attire l’attention d’un kami nommé ou du kami d’un lieu par l’accomplissement d’un Norito (invocation rituelle) particulier et “ magique ”, le shugendô.
Le shugendô n’est pas un acte de foi, un “ miracle ” dans un sens occidental car toute personne communique directement avec les Kami.
Il n’y a ainsi aucune différence entre un bushi qui invoque son Ujikami afin qu’il guide sa flèche vers la cible et un shugenja qui invoque une fortune pour avoir sa bénédiction. Les deux invocations sont fondamentalement de la même nature et ont pour but de se rendre propice un Kami.
Il n’y a aucune différence entre un chasseur, un moine-guerrier ou encore un prêtre Shintô qui va faire vibrer la corde d’un arc afin de maintenir à distance les mauvais esprits et d’attirer les attentions des Kami lors d’un accouchement et un shugenja qui va tracer des kanji de protection avec du sel.
Tout Rokugani connaît des formules rituelles pour invoquer la faveur des kami et éloigner les mauvais esprits même si les Shugenja connaissent les formules les plus puissantes.
Pour le shugenja, l’invocation du kami est plus complexe, plus ritualisée, fait appel à un savoir secret ancestral (et par conséquent “ magique ”) et son intervention est généralement plus “ visible ”. Mais si le bushi invoquant son Ujikami touche sa cible avec sa flèche, ce sera tout autant grâce à l’intervention du Kami.
Le shugendô est un ensemble de connaissances, de pratiques empiriques, de techniques secrètes de “ ceux qui ont le don ”, tout du moins il faut avoir le don pour effectuer correctement le shugendô (sinon il ne s’agit que d’un “ simple ” Norito).
Le shugendô peut emprunter des formes multiples, des danses, des transes shamaniques, des psalmodies, des sacrifices, des offrandes etc. …
Les shugenja de caste samuraï à Rokugan privilégient le shugendô sous forme de calligraphie de kanji – qui furent dans la tradition – donnés à l’homme par les Fortunes selon 5 voies élémentaires.
L’échec du shugendô marque une mauvaise calligraphie qui déplait au kami, l’offense et entraîne le refus du kami de prendre en compte la demande du shugenja. Le shugenja s’en retrouve souillé. Le shugenja subit “ rang de maîtrise du sort ” points de souillure, temporaires en temps normal ou définitifs si il se situe sur les terres de l’Outremonde.
Voilà pour l'essentiel.
En cherchant la voie, vous trouverez le vide. Dans le vide est la force sans le mal.