ca dépend si tu veux un scénar d'enquête ou un scénar politique.
Si tu veux faire un scénar d'enquête, désolé, m'intéresse pas.
Sinon, quelques idées :
Vaincre sans Combattre, Mener une campagne de Cour a écrit :Une Cour d'Hiver voit fréquemment inviter un personnage considérable, un daimyo important ou un Impérial, et deux ou trois daimyo de moindre importance pour lui tenir compagnie. S'il est aisé de trouver ce personnage important, le choix de la compagnie ne doit pas être laissée au hasard : des alliés sûrs ou des membres de son Clan sont la règle. Un ennemi peut également être invité, pour lui faire une démonstration de force ou parce qu'il est incontournable.
D’autre part, les négociations réelles, tout ce qui n’est pas affaire de paraître, va se dérouler de façon cachée. Il y aura donc une part importante des avancées, et des variations de position, qui peuvent se dérouler hors de vue des PJ. Ou qu’eux-mêmes vont devoir organiser discrètement. A partir de cette considération, il va sans dire que toute parole peut n’être que temporaire, que toute avancée peut n’être qu’un bluff. Et qu’à moins de prendre des garanties, d’engager la signature d’un personnage de haute condition, tout le travail d’une Cour d’Hiver peut être remise en question par un caprice du daimyo qui a envoyé les ambassadeurs.
Vaincre sans Combatrtre, Leurs commanditaires a écrit :
Les invités d'une Cour d'Hiver pourraient, à première vue, se partager en trois catégories : les Ambassadeurs, représentants légitimes de leur Clan, dotés d'un prestige certain. Souvent, ils viennent parce que leur seigneur, invité, n'a pas pu venir (ou, plus vraisemblablement, est allé à une cour plus prestigieuse) ; d'autre part, on trouve des personnages de renom, invités sur leurs mérites propres, représentants de leur école (de courtisans, de bushi), et qui se comporteront comme tels : des spécialistes en mission de promotion (en plus de leurs buts propres bien sûr) ; enfin, la foule des courtisans anonymes.
Vaincre sans Combattre, A chacun son style a écrit :
Il n’y a pas qu’une manière de faire. Si les Grues préfèrent lancer des rumeurs au détour d’une lettre traitant d‘autre chose, dotée au préalable d’un sujet majeur (voire d’une information réelle) pour déjouer la vigilance, le Scorpion préfère naturellement se placer dans la position de devoir quelque chose à un autre courtisan … pour mieux lui fournir une information erronée (… faire circuler des rumeurs basées sur des informations exactes est trop facile : de nombreux courtisans du Clan des Secrets se sont fait une habitude de lancer de fausses rumeurs, qui sont rapidement dévoilées, mais qui génèrent des interrogations menant à la découverte de la vérité. Ainsi les outils choisis par le Scorpions croient avoir déjoué une vile manœuvre du fourbe Scorpion et découvert une information essentielle, alors que c’était là le but premier).
Vaincre sans Combattre, Se défendre dans un environnement sans protection a écrit :Il existe de nombreuses manières de se défendre. Mais se défendre de quoi ?
Un bushi doit se méfier d’une lame. Ou d’un duel. Ou du ridicule. Un courtisan, aussi. Mais il doit aussi se prévenir d’une duperie dans une négociation sensible. Les mots surpassent l’acier, a dit un Hantei. Dans une cour, ils tuent plus sûrement qu’une lame.
Contre une lame, il existe les yojimbo et les parois de bois. Contre un duel, le jeu des faveurs peut procurer l’assistance du bon duelliste (ou ne lisser à un ennemi qu’un combattant minable). Contre le ridicule, un bon mot peut permettre de s’en tirer à bon compte. Contre une machination mûrement réfléchie, il faut des alliés sûrs, non impliqués dans des complots, crédibles auprès de la cour, des alliés de poids compétents. Il faut donc être bien vu du daimyo invitant, de ses alliés, et des plus dangereux courtisans présents. Il faut faire la cour à tout le monde.