Page 1 sur 1

[univers] Poésie.

Publié : 17 oct. 2006, 14:21
par Tetsuo
:jap:
Je cherche des conseils, aides et informations sur une éventuelle poésie du peuple en Rokugan.

La noblesse usant des Haiku, Tanka et autres tournures lettrées, j'imagine que le peuple, et les bateleurs qui le divertissent, a ses poètes et forme de lyrisme.

Peut être que parmi les érudits qui arpentent ce forum, certains ont des exemples liés à l'histoire du Japon qui pourraient être utiles.

Par avance merci.
:jap:

Publié : 17 oct. 2006, 14:29
par Pénombre
je suis une brèle en poésie, rokugani ou autre

cependant, il faut tenir compte aussi de la poésie spontanée du clan de la licorne dans tes recherches

Publié : 17 oct. 2006, 15:34
par Tetsuo
J'ai une prémice de réponse ici :
http://www.big.or.jp/~loupe/links/fhisto/fhisinx.shtml

Peux tu en dire plus sur le style Gajin ?

Publié : 17 oct. 2006, 15:35
par Pénombre
de mémoire, non

mais tout est dans voie de la licorne, dans les marges

fais moi signe si tu l'as pas

Publié : 17 oct. 2006, 15:37
par Tetsuo
:coucou:

Publié : 17 oct. 2006, 16:19
par Shosuro Akae
pour le style gaijin du clan de la Licorne c'est le fait que sous une forme libre qui sonne bien, la poésie doit avoir un but éducatif: c'est souvent une leçon de moral ou un pense bête, etc...

Publié : 17 oct. 2006, 17:27
par Ashidaka Kenji
la poésie ce n'est déjà pas mon fort mais alors la poésie heimin ?? :fou:

toutefois il me semble que les chants, la danse (et les beuveries) seraient les passe-temps les plus fréquents des heimin, donc la poésie même frustre pourrait être véhiculée sous d'autres formes comme le chant ou la danseet peut-être aussi des fables (les heimin sont plutôt superstitieux, c'est le moins que l'on puisse dire).
cf les films : après la pluie et zatoïchi (celui de kitano)
Kenji :grue:

Publié : 18 oct. 2006, 09:40
par Tetsuo
D'aprés le lien que j'ai trouvé...
Nous avons :
Le renga - poème de genre littéraire de haute tenue - produit collectivement par plusieurs auteurs. Les membres ajoutent alternativement des versets de 17 syllabes (5, 7 et 5 syllabes) et de 14 (7 et 7 syllabes), et achèvent un poème composé de 100 versets.

Le haïkaï - poème humoriste - qui est devenu populaire. Le premier verset (17 syllabes) du renga et du haïkaï est appelé "hokku". Les poètes de haïkaï ont commencé à présenter leurs hokkus comme les poèmes indépendants, ce qui est l'origine du haïku.

Ensuite vienne des influences données par des poètes célèbres du japon.

Publié : 18 oct. 2006, 09:58
par Irazetsu
Apparaissent ensuite je suppose les "Senryu", poèmes sarcastiques.

Je conseille à ce sujet "haïkus érotiques" aux éditions piquier poche. C'est un très bon aperçu de ce style de poésie.
http://www.amazon.fr/Haiku-%E9rotiques- ... 2877304949

Publié : 18 oct. 2006, 10:14
par Doji Satori
En fait, la distinction culture populaire / culture "élitiste" (que ce soit à travers les nobles impériaux ou la caste martiale) n'est pas toujours aisée au Japon selon les époques.

Ainsi, le renga était un jeu pratiqué par les personnes toutes couches sociales confondues, les réunions de renga se faisant sous un arbre, sur une place ... y participaient qui le souhaitait.

En farfouillant, sur le net un petit article synthétique et AMHA plutôt bon :
http://www.memo.fr/article.asp?ID=THE_ART_044

Tu devrais y trouver pas mal de sources d'inspi entre Récits des origines, La poésie de la cour impériale, Voix féminines, Le conte populaire, Les romans guerriers ...

Publié : 18 oct. 2006, 10:26
par Doji Satori
Ce n'est pas vraiment de la poésie, plutôt de la satire mais pouvant s'inscrire dans le cadre de la culture populaire de Rokugan :
Un texte critique sur le mode ironique du régime et des conduites politiques nouvelles de l’empereur Go Daigo début 1334 (texte anonyme placardé dans la capitale, Kyôto).

En ce temps dans la Capitale, parmi les choses en vogue :
les agressions la nuit, les vols à main armée, les documents falsifiés,
les filles faciles, le galop en pleine ville, les paniques sans raison,
les têtes coupées, les moines qui se défroquent ou les laïcs qui se rasent la tête,
des daimyô infatués d’eux-mêmes avec lettre de confirmation, récompenses et armées imaginaires,
plaideurs éloignés de leur domaine natal, avec fines boites pleines de documents et de chartes,
flatteurs, calomniateurs, moines zen et ritsu,
parvenus qui mettent le monde à l’envers …
… font le fier
avec au poing un animal minable ressemblant vaguement à un faucon avec une queue et des plumes qui plus est incapable d’attraper le moindre volatile
avec un sabre long en plomb, bien plus long qu’une longue dague, qu’ils tiennent la pointe à l’air retenue par le pouce,
avec un éventail extravagant à cinq branches
avec des palanquins trop larges, des chevaux efflanqués, des kimonos à manches fines avec de vieilles cuirasses louées à la journée.
Des guerriers du Kantô ressortent leurs chaises à porteur,
Gens de biens et gens de rien sans aucune distinction
portent des sous vêtements de très bel ouvrage,
ne quittent jamais leur cuirasse et leur vêtement,
jouent à tirer sur des chiens sans avoir jamais touché un arc,
tombent plus souvent de cheval qu’ils n’ont de flèches dans leur carquois.

Publié : 18 oct. 2006, 11:02
par Ashidaka Kenji
c'est vrai que ce texte pourrait parfaitement correspondre à la cour Rokugani
Kenji :grue: