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Publié : 11 déc. 2007, 18:02
par Kõjiro
Tiens une petite vidéo revival...

Sarkozy au parlement européen il y a 3 semaines...

Publié : 11 déc. 2007, 19:52
par Pénombre
Hida Kekkai a écrit : si on arrive à certains cas, je prends l'exemple de secteurs comme les bilogistes, les historiens, les lettres modernes ou classiques, dans le public un prof' de lycée gagne en effet relativement mal sa vie si on regarde avec son niveau d'études, mais il ne faut pas rêver, dans le privé ça serait pire, il serait tout simplement au chomage et devrait se reconvertir dans la comptabilité ou la vente !!

alors en effet, une infirmiere, un informaticien, un ingenieur peuvent se plaindre de leur traitement perçu dans el public en disant que le privé paye mieux, mais dans beaucoup d'autres secteurs le public donne un emploi où il n'y a pas d'équivalent dnas le privé.

si on regarde maintenant les cas des employés administratifs du privé comparés aux agents administratifs du public, je prefere nettement etre dans le public ! ancienneté et avancement automatique, sécurité de l'emploi alors que dans le privé on peut etre licencié et on stagne souvent à un salaire bas...

par contre au niveau cadre administratif, il vaut mieux etre dans le privé...

ceci dit, il faut s'interroger, si le public paye si mal, pourquoi ils restent à y bosser? ha oui parce que pour beaucoup d'entre eux ça serait le chomage ;)
pardon ?

en 2004, il y avait 894.000 enseignants en france, hors université. 144.000 d'entres eux enseignants dans le privé contre 750.000 dans le public, soit une proportion de 1 pour 5.

Publié : 11 déc. 2007, 20:11
par Moto Shikizu
Hida Kekkai a écrit :
Moto Shikizu a écrit :Pas besoin de chercher bien loin, si les stats etaient faites par CSP alors on s'appercevrait que la majorite des fonctionnaires gagne moins que ce qu'ils auraient dans le prive (mais eux ne risquent pas le chomage et avait a travailler moins longtemps, c'etait ca l'echange dans le temps, plus maintenant)
je ne suis pas d'accord avec toi
c'est ton droit :)
Hida Kekkai a écrit : je m'explique

un informaticien dans le public gagne en effet moins qu'un informaticien dans le privé, mais bon si ça gene vraiment l'informaticien du public, il peut démissionner et aller dans le privé où il y a peu de chomage... s'il reste dans le public c'est qu'il y trouve des avantages ou qu'il a envie de faire du Service Public(dans ce dernier cas c'est tout à son honneur).
peut etre aussi parce qu'il a fait un choix que j'ai cite dans mon post : ne pas se retrouver au chomage a un certain age. Oui il y a de la demande en informatique, mais passe 50 ans, c'est au revoir monsieur, vous nous avez ete utile mais maintenant on prend un jeune...
Hida Kekkai a écrit :si on arrive à certains cas, je prends l'exemple de secteurs comme les bilogistes, les historiens, les lettres modernes ou classiques, dans le public un prof' de lycée gagne en effet relativement mal sa vie si on regarde avec son niveau d'études, mais il ne faut pas rêver, dans le privé ça serait pire, il serait tout simplement au chomage et devrait se reconvertir dans la comptabilité ou la vente !!


et tu crois qu'ils font quoi la majorite des diplomes de ces filieres dans le public ? je devrais dire quel bagage crois tu que possede la quasi totalite des nouveaux "ouvriers" du public ? les concours bac recrutent au minimum des bac +2 et majoritairement plutot +3 a +5. Je ne compte plus le nombre de connaissances qui le sont devenu avec Licence en info, maitrise de diverses matieres, voire meme ingenieurs ! J'en ais personnellement connu deux d'inge oblige de se tourner vers ces boulots la dont un qui avait une super situation en amerique du sud, mais qui a du pour raison familiale revenir en France.

de plus ceux qui sont dans leur filiere ont du batailler ferme pour avoir leur place tout comme il faut le faire dans le prive. Par contre c'est vrai parfois il n'y a tout simplement pas de poste dans le prive, mais est ce la faute du public ou de l'Education ?
Hida Kekkai a écrit :alors en effet, une infirmiere, un informaticien, un ingenieur peuvent se plaindre de leur traitement perçu dans el public en disant que le privé paye mieux, mais dans beaucoup d'autres secteurs le public donne un emploi où il n'y a pas d'équivalent dnas le privé.
encore faut il etre selectionne, c'est pas l'ecole des fans d'apres ce que j'en sais... quant aux infirmieres, souvent elles font leurs annees et partent dans le prive d'ou les pbs d'effectif que l'on connait...
Hida Kekkai a écrit :si on regarde maintenant les cas des employés administratifs du privé comparés aux agents administratifs du public, je prefere nettement etre dans le public ! ancienneté et avancement automatique, sécurité de l'emploi alors que dans le privé on peut etre licencié et on stagne souvent à un salaire bas...


cf plus haut essaie d'y entrer tu ne vas pas etre decu du voyage... et c'est quoi un salaire bas ? tu crois qu'ils touchent combien les equivalents en fonctionnaires ? ma soeur avec une maitrise (et je peux t'en citer un paquet d'autres que je connais dans la meme situation) touchait en entrant moins que le smic. les augmentations : 2 € par mois tous les 2 a 3 ans en debut de carriere puis peut etre une 10aine tous les 4 ans voire plus rien du tout en fin de carriere, c'est merveilleux !...
Hida Kekkai a écrit :
ceci dit, il faut s'interroger, si le public paye si mal, pourquoi ils restent à y bosser? ha oui parce que pour beaucoup d'entre eux ça serait le chomage ;)
je vois que tu as bien appris ta lecon. c'est certain que le systeme publique en mene certains a ce que tu dis, mais dis toi bien que si il ne s'ecroule pas c'est qu'il y en a qui bosse et plus que tu ne le crois...

et pour bcp le choix c'est as tu les moyens de vivre sans salaire en attendant d'avoir un boulot a la mesure de tes diplomes ? souvent la reponse est : non...


je parle des gens entrant dans la Fonction publique depuis disons une dizaine d'annee, je me base sur les gens que je connais, et bien sur tu pourras certainement me donner des contre exemples, tout comme moi j'en ais de gens qui n'ont jamais essaye de trouve un boulot ne serait ce que dans le publique, et ont depuis 20 ans prefer vivre aux crochets de la societe sans rine lui apporter...

Publié : 12 déc. 2007, 04:57
par Hida Kekkai
Pénombre a écrit :en 2004, il y avait 894.000 enseignants en france, hors université. 144.000 d'entres eux enseignants dans le privé contre 750.000 dans le public, soit une proportion de 1 pour 5.
c'est bien ce que je dis ;)
Moto Shikizu a écrit : je parle des gens entrant dans la Fonction publique depuis disons une dizaine d'annee, je me base sur les gens que je connais, et bien sur tu pourras certainement me donner des contre exemples, tout comme moi j'en ais de gens qui n'ont jamais essaye de trouve un boulot ne serait ce que dans le publique, et ont depuis 20 ans prefer vivre aux crochets de la societe sans rine lui apporter...
attention je ne fais pas l'erreur de confondre le public en général et les fonctionnaires, le statut de fonctionnaire n'est pas "donné" à tous ceux travaillant dans le public (j'en sais quelque chose ayant bossé dans le public sans ce statut)

et je ne dis pas non plus que dans le public on glande ! (je connais des entreprises privées où c'est la glande d'ailleurs!)

ce que je dis c'est que certains diplomés n'auraient rien à leur niveau dans le public (histoire, lettres en géénral) sauf se reconvertir ou accepter quelque chose TRES en dessous de leur niveau, je connais des licenciées es geographie qui sont vendeuses en boulangerie... je ne critique pas d'ailleurs l'administration à ce sujet, mais un prof d'histoire-geographie qui se plaint de son traitement devrait reflechir au fait qu'avec le diplome qu'il a, il n'aurait rien dans le privé sauf chance monumentale, c'est son choix d'avoir fait histoire à la fac, mais maintenant il assume ou il en rends responsable le manque d'orientation dans les lycées/universités mais il n'a pas à se plaidnre de son traitement.

l'assertion "le privé paye mioeux que le public" est une légende urbaine, en regardant par type de poste ou emploi disponibles à diplomes possédés (et non CSP) on voit que c'est parfois vrai, parfois faux et parfois incomparable.

on reste aussi trop souvent focalisé sur une vieille idée erronée en croyant qu'un niveau universitaire signifie un salaire adéquat, or le diplome n'est en aucune maniere un droit au salaire. La filiere compte pour davantage, par exemple en comptabilité, un diplomé à bac professionnel peut gagner mieux sa vie qu'un diplomé à bac +5 en lettres...

je pense donc qu'il faut raisonner par filiere, par postes d'emploi et non de maniere globale ou par CSP pour comparer réellement secteur public et privé.

Publié : 12 déc. 2007, 08:02
par Moto Shikizu
Tout a fait d'accord sur le fait qu'il faut des informations et etudes plus fines. :jap:

Par contre tu sembles vraiment sous estimer le niveau de diplome requis (pas par les concours mais par les faits) pour obtenir meme un poste de secretaire, ou plutot surestimer l'apport d'un diplome dans le public vis a vis du prive. Tu dis que nombre de filieres (assez specialisees reconnaissons le) ont du mal a trouver du debouche dans le public et ne peuvent en trouver que dans le public, certes mais au lieu de dire que le public est mieux que le prive, tu pourrais aussi te demander pourquoi il n'y en a pas ou si peu dans le prive, et pourquoi il y a tant de diplomes dans ces filieres par rapport aux emplois disponibles. De plus, ces filieres ne sont pas les seules a souffrir, quand je parle dans mon post precedent de gens a bac +3 a +5 trustant les concours niveau bac (voire meme moins), ils ne sont pas issus uniquement de filieres malheureuses. J'ai personnellement connu des licencies et maitrise en Informatique, en Math, et en Economie qui etaient obliges de passer ces concours la (et je le rappelle memes quelques ingenieurs).

Pour ce qui est des gens du prive plus mal paye que dans le public dans certains cas. Oui je sais ca arrive, mais n'ont ils pas eux aussi accepte de se louer au rabais pour pouvoir vivre ? Pourquoi restent ils dans cette situation, comme tu l'appliquaient a l'informatique qui propose des postes, dans le prive il y a du boulot, et moyen d'etre paye correctement, mais il faut faire des efforts, y compris celui d'accepter de jetter son beau diplome qui ne nous apporte rien parce qu'il y en a trop, et d'aller dans des filieres autres. On cherche des tas d'employes dans l'hotellerie et la restauration, dans le batiment, etc... alors ou est le probleme ? certains savent tres bien comme tu l'as dit d'une partie du public qu'ils se retrouveraient au chomage si ils lachent leur job, et d'autres n'ont tout simplement pas envie de se faire chier ni se fatiguer (ben oui les filieres que j'ai cite faut vraiment bosser, les horaires et conditions sont durs, et parmi les jeunes combien de fois j'ai entendu "ca va pas non ! j'veux mes WE et pouvoir sortir avec mes potes/copines. J'prefere etre caissier(e) ou rien foutre que d'bosser la d'dans !"), il y a aussi ceux qui n'osent pas (tu me diras que certains qui osent feraient mieux de ne pas le faire, le nombre de gens qui se lancent dans la restauration a 45 ans et plus alors qu'ils n'y connaissent rien en croyant que ca va etre du tout cuit et l'eldorado ca fait pitie, et ca les mene invariablement (a quelques exceptions pret) a l'echec), et enfin il y a les gens qui sont trop ages pour tenter le coup (ben oui changer d'orientation ca se tente a 20 ans ou la trentaine, voire le debut de 40, mais apres faut pas rever c'est trop tard.

alors comme tu le dit comparons ce qui est comparable. Le public n'est pas le Paradis, et le prive n'est pas l'Eldorado. Dans les deux cas, de facto, on s'appercoit que si tu n'es pas issu d'un milieu privilegie, tu te retrouve au mieux au milieu de l'echelle a trimer pour le haut de l'echelle qui recolte les benefices du travail de tous les autres. Le "pb" public/prive est un faux probleme, instrumentalise par nos dirigeants et les hautes classes de nos societes pour detourner le regard des uns et des autres de leur direction.

Publié : 12 déc. 2007, 08:29
par Shosuro Uso
Au moins, il a le sens de l'humour...
A l'Unesco, Mouammar Kadhafi fait la leçon à l'Europe
11.12.07 | 20h02

PARIS (Reuters) - Mouammar Kadhafi accuse les gouvernements européens de maltraiter les immigrés et les Européens d'origine africaine, qu'il a incités à rentrer en Afrique.

"Les Européens font de la surenchère sur les droits de l'homme et nous interrogent sur le respect des droits de l'homme dans nos pays. Les étrangers sont maltraités en Europe, et eux (les Européens) nous demandent de respecter les droits de l'homme", a déclaré le numéro un libyen dans un discours prononcé au siège de l'Unesco à Paris.


Le colonel Kadhafi s'est engagé à défendre les droits des immigrés africains en Europe. "Ou bien on vous respecte ici en Europe et vous jouissez des mêmes droits et devoirs que les Européens, ou bien vous rentrez en Afrique", a-t-il dit au deuxième jour de sa visite officielle en France.

"Je vous affirme que je suis concerné par votre situation et que je vais mettre au point un plan pour permettre votre retour en Afrique", a dit encore le "Guide de la révolution".

"Il n'est pas possible que vous viviez ici marginalisés (...) Nous Africains sommes victimes d'injustices. Ils (les Occidentaux) nous ont transportés ici comme du bétail pour faire les travaux pénibles et sales, et ils nous rejettent dans les banlieues des villes et lorsqu'on revendique nos droits, on se fait taper dessus par la police", a déclaré Mouammar Kadhafi.

"Je suis un soldat de l'Afrique et je vais m'employer à vous aider et à vous soutenir (...) Nous ne vous laisserons pas tomber", a ajouté le colonel Kadhafi, qui arborait pendant la journée un badge vert représentant la carte du continent africain.

"Les Africains doivent vivre dans la dignité et le respect ou bien rentrer en Afrique. L'Afrique a besoin de vous. Si l'Europe ne veut pas de vous, vous rentrerez en Afrique", a-t-il conclu.

Pascal Liétout

Publié : 12 déc. 2007, 08:41
par Pénombre
Hida Kekkai a écrit : ce que je dis c'est que certains diplomés n'auraient rien à leur niveau dans le public (histoire, lettres en géénral) sauf se reconvertir ou accepter quelque chose TRES en dessous de leur niveau, je connais des licenciées es geographie qui sont vendeuses en boulangerie... je ne critique pas d'ailleurs l'administration à ce sujet, mais un prof d'histoire-geographie qui se plaint de son traitement devrait reflechir au fait qu'avec le diplome qu'il a, il n'aurait rien dans le privé sauf chance monumentale, c'est son choix d'avoir fait histoire à la fac, mais maintenant il assume ou il en rends responsable le manque d'orientation dans les lycées/universités mais il n'a pas à se plaidnre de son traitement.

l'assertion "le privé paye mioeux que le public" est une légende urbaine, en regardant par type de poste ou emploi disponibles à diplomes possédés (et non CSP) on voit que c'est parfois vrai, parfois faux et parfois incomparable.

on reste aussi trop souvent focalisé sur une vieille idée erronée en croyant qu'un niveau universitaire signifie un salaire adéquat, or le diplome n'est en aucune maniere un droit au salaire. La filiere compte pour davantage, par exemple en comptabilité, un diplomé à bac professionnel peut gagner mieux sa vie qu'un diplomé à bac +5 en lettres...

je pense donc qu'il faut raisonner par filiere, par postes d'emploi et non de maniere globale ou par CSP pour comparer réellement secteur public et privé.
les études auxquelles j'ai eu accès montrent, ne t'en déplaise, que justement, la légende urbaine n'a pas toujours été une légende. C'est depuis le milieu des années 80 que les rémunérations dans le privé ont tendance à se tasser et à rejoindre de fait celles du public qui dans l'intervalle n'ont pas progressé. Il y a paupérisation des salaires du privé, c'est incontestable. Mais il est souvent plus facile de dire que c'est la faute du public qui arrive encore (péniblement) à défendre ses quelques acquis que de reconnaitre que le rapport de force vis à vis du patronat est souvent moins favorable dans le privé.

par ailleurs, jusqu'à présent le privé bénéficiait dans certains secteurs d'une garantie sous la forme des conventions collectives. Depuis qu'elles ont été revues pour pouvoir être "librement négociées" y compris en deça des minima légaux, le problème risque fort de s'accroitre encore et on reprochera d'autant plus violemment au public de ne pas subir ça.

Juste en passant, par ailleurs, si on suit ton raisonnement, alors pourquoi est ce que quelqu'un quelque part devrait se plaindre de son traitement ?

un mec bac+5 en histoire n'a pas à raler parce qu'il s'estime mal payé parce que sinon il ne trouverait pas de boulot à son niveau d'étude et donc, un mec bac+5 droit de l'entreprise lui par contre a toute légitimité à râler parce qu'il a la possibilité toute théorique en fait de trouver aussi bien ou mieux payé ailleurs en rapport avec ses études ?

c'est à dire qu'il y a les bons diplomés et les mauvais ? ceux qui devraient s'estimer heureux d'être allés à bac+5 en trouvant du boulot derrière et ceux qui ont le droit de râler parce que leur bac+5 à eux, il est plus porteur d'emploi ? tu ne trouves pas cette conception des choses un peu partiale et même égoiste ?

par ailleurs, de la même manière que ton bac+5 histoire voit son avenir conditionné par le nombre de postes ouverts au recrutement et plus généralement par la tendance doctrinaire à considérer que de toute manière il y a encore trop de gens comme lui, à condition au passage qu'il réussisse son concours..., ton bac+5 droit des entreprises lui voit son avenir conditionné par la politique salariale des entreprises, les évolutions du marché et plus généralement la tendance doctrinaire à tirer au maximum vers le bas les salaires et les frais générés par les "ressources humaines"

et l'un des deux mérite plus de l'ouvrir que l'autre ? quels que soient leurs revenus respectifs ? un prof d'histoire encadré dans une grille salariale mérite moins de l'ouvrir qu'un bac+5 dont le revenu dépend de la boite ou il bosse et peut aller de moins à bien plus que le salaire d'un prof ? entre la sécurité encadrée des salaires et la spéculation à risque sur ton avenir salarial, c'est forcément la spéculation à risque qui est plus légitime ?

c'est Parisot qui va être contente de lire de tels propos, tiens

Publié : 12 déc. 2007, 08:46
par Kyorou
La suite des aventures du traité-qui-n'est-plus-constitutionnel...
Les dirigeants européens signeront jeudi à Lisbonne le traité remplaçant la Constitution européenne, bien décidés à ratifier rapidement et si possible sans référendum un texte élaboré dans la douleur. Une cérémonie, retransmise en direct sur Euronews, débutera à 11h30 locales (11h30 GMT). Y participeront les chefs d'Etat et de gouvernement des 27, ainsi que leurs ministres des Affaires étrangères. Si le texte reprend des pans entiers de la Constitution, il lui manque le mot Constitution, la référence à un drapeau et hymne européens ou l'intégration in extenso d'une grande Charte des droits fondamentaux des citoyens européens. Pour qu'il ne ressemble plus à une Constitution, le texte est aussi devenu incompréhensible aux non-juristes. L'objectif est de le faire ratifier rapidement par les Parlements nationaux et d'éviter un référendum, surtout dans les pays "à risques": de la Grande-Bretagne au Danemark en passant par la République tchèque, et naturellement la France et les Pays-Bas. C'est pour justifier une ratification parlementaire en Grande-Bretagne que ses partenaires ont accepté qu'elle déroge une fois encore à une politique commune -le renforcement de la coopération en matière de justice et police. Même les pays qui jugeaient un référendum sans risque, comme la Pologne, ont été dissuadés d'en organiser, selon l'eurodéputé libéral polonais Jacek Saryusz-Wolski. L'Irlande reste néanmoins tenue de le faire. Et le commissaire Charlie Mc Creevy a déjà prié ses compatriotes de ne pas l'utiliser pour sanctionner leur gouvernement. Même si la ratification se passe sans anicroche, le traité, qui doit entrer en vigueur au 1er janvier 2009, va poser l'an prochain de vrais problèmes d'application.
Pas de charte des droits fondamentaux... merci les mecs, le seul truc plus ou moins potable se barre. Quand je vous disais que ce n'était pas le même texte.

Publié : 12 déc. 2007, 08:54
par Kyorou
Il y en a toujours qui se plaignent :
Sources a écrit :Des députés européens ont critiqué la visite en France du dirigeant libyen Mouammar Kadhafi, alors que doit être débattu mardi au Parlement européen le rapport annuel de l'UE sur les droits de l'Homme. "Je devrais peut-être féliciter M. Sarkozy de recevoir M. Kadhafi", le jour du débat sur le rapport sur les droits de l'Homme et de la remise au Parlement européen du prix Sakharov pour la liberté de penser, a souligné ironiquement l'eurodéputé britannique Graham Watson, chef du groupe démocrate et libéral (ADLE) au Parlement européen. "Il n'y a pas de doute que nous le verrons un jour recevoir Mahmoud Ahmadinejad et Kim Jong-Il. Nous attendons de voir ça avec impatience", a-t-il ajouté lors d'un point de presse. "Nous sommes quand même dans une situation assez inquiétante. C'est qu'aujourd'hui, on peut faire campagne comme le président Sarkozy sur une politique étrangère des valeurs, mais ça, ce ne sont que des mots", a fustigé de son côté l'eurodéputé vert Daniel Cohn-Bendit. "Quand on voit maintenant M. Sarkozy, qui vraiment est le grand chef vendeur de l'industrie nucléaire -c'est-à-dire où je passe, il reste au moins une centrale-, vous pouvez calculer le nombre de pays qu'il va visiter et vous aurez le chiffre d'affaires d'Areva ces prochaines années", a ajouté le coprésident du groupe des Verts. "Voilà la stratégie de M. Sarkozy et c'est dramatique. Parce qu'après, vous aurez le grand débat sur la prolifération du nucléaire. Si tous les pays arabes ont du nucléaire civil, et imaginez que les régimes de ces pays ne soient pas très sympathiques. Qu'est-ce qu'ils vont faire à la longue? Et bien, ils vont passer du civil au militaire. Nous leur donnons la technologie pour passer au militaire", a-t-il estimé.

Publié : 12 déc. 2007, 09:43
par Ding On
je ne critique pas d'ailleurs l'administration à ce sujet, mais un prof d'histoire-geographie qui se plaint de son traitement devrait reflechir au fait qu'avec le diplome qu'il a, il n'aurait rien dans le privé sauf chance monumentale, c'est son choix d'avoir fait histoire à la fac, mais maintenant il assume ou il en rends responsable le manque d'orientation dans les lycées/universités mais il n'a pas à se plaidnre de son traitement.
Euh et peut-être que ce gars a tjs voulu être prof d'histoire, que c'est pas une erreur d'orientation et que ça lui enlève pas le droit de protester contre la paie misérable des enseignants, surtt mise en rapport avec les études qu'on leur demande et les responsabilités qui sont les leurs (et j'ajouterai bien leur obligation de batailler avec une hiérarchie de merde mais bon...).

Publié : 12 déc. 2007, 11:17
par Shoju
Ding On a écrit : Euh et peut-être que ce gars a tjs voulu être prof d'histoire, que c'est pas une erreur d'orientation et que ça lui enlève pas le droit de protester contre la paie misérable des enseignants, surtt mise en rapport avec les études qu'on leur demande et les responsabilités qui sont les leurs (et j'ajouterai bien leur obligation de batailler avec une hiérarchie de merde mais bon...).
+1 avec Ding On, faut arrêter de croire qu'on choisit le public parce que le privé ne veut pas de nous (même si je dévie ton propos Kekkaï)

et SURTOUT il faudrait peut être que le privé se bouge lui aussi pour ses revendications plutôt que de gueuler contre le public qui en a encore (alors que le public défend les siens) ou de croire que le patronat les lui donnera gratis par de la pseudo négociation.

L'état social de l'Allemagne en ce moment le montre bien : la négociation sans conflit a apporté beaucoup de régression sociale pour le travailleur lambda.

Publié : 12 déc. 2007, 11:31
par Kakita Inigin
l'assertion "le privé paye mioeux que le public" est une légende urbaine, en regardant par type de poste ou emploi disponibles à diplomes possédés (et non CSP) on voit que c'est parfois vrai, parfois faux et parfois incomparable.
le privé paie mieux les hauts cadres que le public et moins bien les "petits" emplois. Soit ... la grande majorité des catégories B et C et probablement aussi de la A.

Publié : 12 déc. 2007, 11:51
par Tetsuo
Kakita Inigin a écrit :
l'assertion "le privé paye mioeux que le public" est une légende urbaine, en regardant par type de poste ou emploi disponibles à diplomes possédés (et non CSP) on voit que c'est parfois vrai, parfois faux et parfois incomparable.
le privé paie mieux les hauts cadres que le public et moins bien les "petits" emplois. Soit ... la grande majorité des catégories B et C et probablement aussi de la A.
Sauf qu'un haut cadre du public peut avoir un second emplois... Comme consultant par exemple.

Publié : 12 déc. 2007, 12:30
par Mirumoto Ohmi
Tu parles des A+, là...

Sinon, je connais des inspecteurs des impôts qui donnent des cours de fiscalité, mais c'est relativement rare quand même...

Publié : 12 déc. 2007, 13:45
par Hida Kekkai
Shoju a écrit :et SURTOUT il faudrait peut être que le privé se bouge lui aussi pour ses revendications plutôt que de gueuler contre le public qui en a encore (alors que le public défend les siens) ou de croire que le patronat les lui donnera gratis par de la pseudo négociation.
se bouger comment ? là où les salaires sont les pires vu els conditiosn de travail c'est le batiment et la restauration, or ce sont le plsu souvent de petites entreprises où les mouvements sociaux sont impossibles...

je voudrais bien voir les types de la SNCF faire greve par solidarité pour augmenter les salaires du batiment et de la restauration tiens...