La Voix De Rokugan

Oui, l'exemple m'a l'air correct. Même s'il est bourré de fautes d'orthographe ! :P

Oh ! Inigin-sama... xD

Les livres de Saikaku devraient être assez facilement trouvables, plusieurs ont été édité dans la collection "Connaissance de l'Orient", dont "Vie d'une amie de la volupté" (mon préféré) qui raconte la grandeur et la décadence d'une prostituée (ou geisha pour les plus prudes d'entre nous ), en plus du récit en soit les notes du traducteurs sont très intéressante aussi et pleines d'infos sur la société de l'époque.

En dehors de ses livres sur les quartiers des plaisirs, ses livres sur les samourais, bien qu'un peu caricaturaux (c'est en partie à eux que l'idée des samourais pédérastes est (était ) si courante), peuvent donner une bonne idée de comment les heimins les voient.

Enfin, il y a aussi son recueil de contes/légendes qu'il avait recueilli lors de ses voyages à travers le Japon. Il me semble que c'était édité chez POF et traduit par René Sieffer.

Sans vouloir faire de pub, la librairie de la Maison de la Culture du Japon avait beaucoup de ses bouquins.

Okay, merci pour les éclaircissements. Pour les bouquins, je note ça dans un coin pour quand j'aurais du temps...

Autre question :
Mes Pjs ont réussi à mettre fin aux agissements d'une Yoritomo qui trafiquait de l'opium chez un allié potentiel (Licorne) et à la ramener à leur supérieur commun (l'ambassadeur de la Mante à la cour Licorne). J'imaginais que celui-ci la ferait ronin pour la punir, mais je me demandais si vous aviez des détails sur la manière dont ce genre de choses se déroulaient ?
En privé, discrètement avant de la foutre à la porte ? En public, histoire qu'un maximum de personnes soient au courant ? Que fait-on de son daisho ? Et d'elle ? Un ronin est encore un samurai, il a donc au moins un wakizashi, mais est-ce que c'est celui qu'il possédait avant de devenir ronin ou un autre, par exemple dans le cas d'un sabre d'une valeur particulière ? Etant donné qu'on est sur les terres de la Licorne, est-ce-que ça se fait de relâcher dans la nature un ronin ?

Le trafic d'opium étant un crime majeur dans l'Empire la seule sanction est la mort.
Toute autre sanction (sepukku, baissement...) serait déshonorant pour celui qui l'a décidé.
Et devrait être justifié par l'importance de ces PNJ.
Au passage il y a un webzine sur les crimes et châtiments qui pourrait t'aider.

Tetsuo a écrit :Le trafic d'opium étant un crime majeur dans l'Empire la seule sanction est la mort.

Ah bon ? Il me semblait avoir lu quelque part sur ce forum que les Scorpions avait une autorisation pour le commerce d'opium, ce qui m'a fait penser que ce n'était "pas si grave" que ça. Mais dans ce cas effectivement ce sera la mort.

Tetsuo a écrit :Au passage il y a un webzine sur les crimes et châtiments qui pourrait t'aider.

Tu m'intéresses. C'est un des 4 premiers ? Je les ai tous téléchargés mais pas encore tous feuilletés.

Pour l'opium médicinal, raffiné pour être utilisé comme médication, oui.

En aucun cas pour l'opium raffiné pour des usages stupéfiants...

Kalem a écrit :

Tetsuo a écrit :Au passage il y a un webzine sur les crimes et châtiments qui pourrait t'aider.

Tu m'intéresses. C'est un des 4 premiers ? Je les ai tous téléchargés mais pas encore tous feuilletés.

La preuve est faite que l'opium c'est le mal : le webzine sur les crimes et châtiments est en court de réalisation.
Honte sur moi

Si tu as pas envie que ton PJ meure pour ce traffic d'opium, fais-le arrêter, laisse-le croupir dans une geole en attendant son exécution puis la nuit avant celle-ci, donne-lui l'occasion de s'évader.
Il pourra ainsi chercher (s'il le veut) à se venger en se faisant ronin tout en évitant soigneusement les magistrats et les Tsuruchi.

Il s'agit pas d'un de mes PJs mais de leur adversaire. Je m'intéressais à la mise en scène du châtiment. Du coup vous savez comment se déroulent les exécutions ? S'il y a un protocole ?

Ca va du gouverneur local qui exécute en public et au sabre les criminels (samurais) au magistrat très très convaincu des vertus préventives des exécutions horribles qui fait ébouillanter vivant le coupable dans un chaudron d'eau bouillante (avec des bourreaux à l'oeuvre) puis, alors que celui-ci agonise, le fait écarteler.

A mon sens, plus la personne était importante avant d'être déclarée criminelle plus la peine de mort est exemplaire, expéditive et attire de monde.

Je pense qu'il doit y avoir aussi la pendaison (après tout, peine de mort avec un minimum d'effusion de sang), décapitation à la hache. On peut aussi mettre en scéne des tests de lames sur des condamnés à mort de^petite extraction (on empile les prévenus et un maitre d'arme asséne une grande frappe pour voir combien de corps la lame peut traverser).

Si tu as quelques jours on va tenter de mettre le webzine en ligne.

Tetsuo a écrit :Si tu as quelques jours on va tenter de mettre le webzine en ligne.

Quelques est le mot. Je dois faire jouer vendredi soir...
Si le webzine est sorti d'ici là, je me ferais un plaisir de m'en inspirer. Sinon je le lirais une fois sorti et je m'en passerais pour cette fois.

Je pense que la pendaison ne doit pas être négligé pour autant.
En occident, la pendaison était réservé aux criminels de basse extraction tandis que les nobles étaient décapités.
Donc je pense qu'un magistrat voulant humilier complètement sa victime peut décréter la pendaison pour montrer à sa victime "tu vois à mes yeux, tu es un minable, un raté. Tu ne te distingues en rien aux heimins qui vont assister à ta mort."

La crucifixion était aussi régulièrement pratiquée avec quelques variantes, genre la tête en bas, et généralement le condamné était transpercé par un ou deux coups de lance.
Les bourreaux étaient généralement des etas, il me semble et les exécutions avaient lieu dans des enclos délimités par des barrières derrière lesquels se groupaient ceux qui voulaient assister à l'exécution.

Par ailleurs, il ne faut pas oublier que le statut influe énormément sur la peine et qu'à priori un samourai n'est pas puni à la légère. Il faut aussi s'assurer que les magistrats locaux soient bien compétents pour le jugé et le condamné eux même car il se pourrait que leur pouvoir se limite à le remettre à son daimyo qui décidera de la sentence à appliquer.

Sinon, les incendiaires étaient parmi les criminels les plus durement punis. Ils étaient torturés et trainés par un cheval à travers la ville avant d'être exécutés. La dépouille étant souvent laissée exposée.

Enfin, un petit exemple historique. Un jour de la période d'Edo, un paysan alla se plaindre du magistrat du village au daimyo. Le magistrat en question abusait visiblement de son statut en toute chose (nombre de jours de corvées, "droit de cuissage", calcul des impôts, etc) et le paysan était donc allé voir le daimyo pour obtenir justice au nom du village. Verdict : le magistrat fut démis de ses fonctions car les accusations se révélèrent fondées et le paysan, sa femme et ses enfants furent crucifiés pour avoir remis en cause l'ordre céleste.
Ce jugement a été pris en conformité avec les lois de l'époque et ne résulte pas d'un daimyo cruel ou injuste selon les critères d'alors.

Soshi Noami a écrit :Par ailleurs, il ne faut pas oublier que le statut influe énormément sur la peine et qu'à priori un samourai n'est pas puni à la légère. Il faut aussi s'assurer que les magistrats locaux soient bien compétents pour le jugé et le condamné eux même car il se pourrait que leur pouvoir se limite à le remettre à son daimyo qui décidera de la sentence à appliquer.

Le magistrat en question est magistrat d'émeraude et à amener le futur condamné à son supérieur direct, ce qui devrait suffire. Je pensais que ça se faisait plutôt à la décapitation au sabre, mais il semblerait que j'ai plutôt le choix entre divers autres châtiment : pendaison, crucifixion, décapitation à la hache, tortures en tout genre, le tout en public pour l'exemple.
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