La Voix De Rokugan

à l'entente de l'éloge, le bushi Daidoji se demandit s'il ne s'était pas assoupit.

était-ce possible venant de Yumi ?
Sans comprendre pourquoi, Korozu sentit une vive jalousie pour le Seigneur Okuma.

Bien évidemment, et fidèl à lui-même, il n'en laissa rien paraître, mais au lieu d'allé saluer son amie, il ne fit aucun geste et demeura dans l'assistance sans un bruit, sans un mot.

"Bien sur Hiryu- sama, prennez le temps que vous jugez necessaire et profitons des spectacles offerts dans ce kuyden."

Parlant un peu plus audiblement,
quand a moi je fait essayer de trouver un des autels de ce kuyden pour m'y receuillir quelque instant, si vous m'y autorisez.

Un certain nombre de samurai avait fini par s'assembler dans le dojo pour observer les passes d'armes de la jeune samurai-ko Matsu avec l'énigmatique et impressionnant daimyo du Clan de l'Ours...

Parmi eux, certains étudiants du style Kakita observait en silence. Beaucoup d'entre eux gardait un visage indéchiffrable, mais semblait contenir un certain émoi.

A vrai dire, rares avaient été les guerriers de la famille Matsu à honorer le temple du sabre de la famille Kakita... Bien que la querelle entre les deux familles avait semblé un temps s'atténuer dans les luttes incessantes de l'Empire contre les force de Jigoku, aucun membre des deux familles n'avait oublié les anciens griefs...

Lorsque l'échange fut terminé, il y eut quelques murmures dans le groupe d'étudiants, non loin de Daidoji Korozu et Hiruma Lya. Pendant un instant, une tension subtile s'installa, quand au loin, on entendit les sons d'un gong résonner dans le dojo. La matinée avancait et bientôt, l'Empereur honorerait de sa présence la cour de Kyuden Kakita.

Comme un signal, les jeunes samurai de la famille Kakita saluèrent les personnes présentes dans le dojo, avant de sortir et de s'éparpiller dans les grands jardins... Hiruma Lya et quelques autres suivirent, revenant vers l'élégant palais ou les temples proches...

Apparemment, Lya-san ne goûtait plus sa compagnie et lui préférait Hiryu-sama.

Tant pis !

D'un geste fluide, Akio s'inclina et partit, suivi de sa yojimbo pour se préparer à la réception.