Publié : 31 mai 2007, 16:19
Inigin, y'a ton clavier qui bégaye encore!
(2nd degree inside)

C'est ensemble que nous faisons avancer le jeu
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Je suis tombé quelque fois dessus par hasard tard le soir : c'est complètement déjanté comme truc.Ide Akio a écrit :Je viens de découvrir "Scrubs" sur les conseils d'une amie.
Je n'ai vu que le premier épisode où on suit le héros dans ses premiers jours à l'hôpital en tant que médecin débutant.
La série est assez drôle avec la plongée dans les délires débiles du héros. J'aime bien.
Ouais, je m'y retrouve un peu.Kõjiro a écrit :Je suis tombé quelque fois dessus par hasard tard le soir : c'est complètement déjanté comme truc.Ide Akio a écrit :Je viens de découvrir "Scrubs" sur les conseils d'une amie.
Je n'ai vu que le premier épisode où on suit le héros dans ses premiers jours à l'hôpital en tant que médecin débutant.
La série est assez drôle avec la plongée dans les délires débiles du héros. J'aime bien.
Ca j'adore !Ide Akio a écrit :Ouais, je m'y retrouve un peu.Kõjiro a écrit :Je suis tombé quelque fois dessus par hasard tard le soir : c'est complètement déjanté comme truc.Ide Akio a écrit :Je viens de découvrir "Scrubs" sur les conseils d'une amie.
Je n'ai vu que le premier épisode où on suit le héros dans ses premiers jours à l'hôpital en tant que médecin débutant.
La série est assez drôle avec la plongée dans les délires débiles du héros. J'aime bien.
Il faudrait que je regarde "Doctor House", aussi.
Mog a écrit :Effusion de non-dits…
La question qui se pose toujours dans une comédie musicale, c’est celle de l’introduction des chansons et de leur utilisation.
A ces questions une réponse unique. Dans le film, les chansons sont l’énonciation des non-dits. Dès lors si ces paroles ne sont des pensés nul besoin de se questionner la possibilité de ces tours de chant. Personne d’autres dans la rue ne remarquent que des gens chantent ? Mais c’est simplement parce que rien n’est réellement dit, ce sont des états d’esprits, des états d’âme, des états de vie. La mise en scène renforce le coté intimiste des paroles (on évite ainsi les passants qui se mêlent au chant, les pas de danse)…
Malgré cela, comme c’est souvent le cas, il faut un temps pour rentrer dans le jeu. La première chanson donne une impression étrange. Mais rapidement on se retrouve dans le sujet. Le sujet, le couple, l’amour, le deuil…comment survivre à la mort d’un amour (de quelque nature qu’il soit). Contrairement à the fountain, le drame est ici aussi soudain qu’imprévu laissant les personnages dans l’incompréhension et la stupéfaction. Face à cela chacun à sa façon de réagir, se raccrochant à ce qu’il peut. On ne peut que survivre, reste à savoir comment…
C’est dans ces moments dramatiques que se révèle alors tout la force des chansons. Et c’est surtout dans les solos (il y a quand même des réussites dans les duos voir trio, mais moins nombreuses), quand les personnages se retrouvent face à eux même que l’émotion peut alors perler. Garrel se montre excellent, dans ces moments de triste solitude. Mention spéciale aussi à Chiara Mastroianni
Le niveau des chansons tant musicalement qu’en terme d’écriture est suffisamment bon pour porter le film, même si elles n’ont probablement d’intérêt que dans le cadre du film (elles ne deviendront pas des classiques que l’on écoute en boucle).
Pour tempérer mon enthousiasme, on peut signaler que certains personnages ne sont pas vraiment crédibles (alors qu’il aurait fallu de pas grand chose pour améliorer ce point). Certaines situations sont aussi assez artificiels. Mais en même temps n’est ce pas aussi un peu le contrat auxquels s’engage en regardant une comédie musicale…
Pour finir sur une note positive, Honoré filme très bien Paris. Evitant les clichés il arrive à faire exister un Paris réaliste et mélancolique, doux et sombre. Le Paris que je connais et que j’apprécie (je connais pas mal les quartiers dans lesquels se passent le film). Ca m’a donné envie de voir Dans Paris, précédent film du réalisateur.
Verdict, j’ai aimé le film…
Matsuura, dit Cricri sur le forum en question a écrit : Bon. Mog, je viens de lire ta critique, et je m'apprêtais à poser la mienne.
Mais...
T'es pénible, t'as tout dit, t'as épuisé le sujet !
Pour te rejoindre, donc, j'ai trouvé dans ce film (dont je n'attendais rien, puisque à part la chasse aux sorcières de Frodon, je n'en connaissais rien avant ta proposition d'aller le voir) une grande intimité, une sensibilité à fleur de peau, et des moments d'introversion touchants. Les divers sujets de l'amour, des relations, du sexe et du désir, de la famille, de la mort et de ses conséquences, sont abordés avec un sens aigu de l'approche sans tabou, sans tomber pour autant dans le vulgaire ou le banal.
Ce que tu disais, Mog, à propos de la crédibilité de certains axes du scénario est tout à fait vrai. Le réalisateur se place (et nous place) dans une configuration foncièrement fictive, c'est à prendre ou à laisser, la vraisemblance n'est pas le propos du film.
Les chansons sont effectivement de grands moments de communication avec les personnages et leurs émotions. Les paroles sont à retenir, ce sont clairement des chansons à textes, inégales, tantôt un peu fleur-bleue ou convenues, tantôt très bien trouvées. A noter, pour l'anecdote, que j'ai toutes les peines du monde à dégoter la BO, pour les réécouter au calme.
Un film qui ne marquera pas sa génération, mais à découvrir néanmoins, et qui laisse une très agréable sensation de doux-amer, le genre de sensation qui appelle au silence dans les minutes qui suivent le film...
On a longuement parlé de la guerre des mondes ici : archivesHTML/a_Cinema_DVD_Cuvee_200574.htmlKyorou a écrit :Marrant, j'aurais plutôt dit de la Guerre des Mondes que c'est un film xénophobe à la gloire d'Israël, dont le scénario est aussi stupide que réac...
EDIT : oups !
T'es tombé sur un boulet, et apres?Ben a écrit :Ensuite on parle de cinéma, je lui dis beaucoup aimé Spielberg et là il me sort qu'il est un réalisateur d'un américanisme primaire (la Guerre des Mondes aurait été un film fait à la gloire de l'armée américaine) et que ça ne l'étonne pas que j'aime ce réal.
On parle du même réal là ?
BEn