La Voix De Rokugan

Je suis bien d'accord que l'image du self made man fait vomir pour nous mais c'est trés américain tout de même.

C'est une nation qui se veut indépendante et selon eux s'étant construite toute seule. Je dis bien selon eux.

Le tout dixit une bonne partie de mes amis vivant la bas (européens et américains).


BEn

Tu leur diras juste un mot : Lafayette.

Kakita Inigin a écrit :

millios'dollars

Un n, une espace, un de, une espace, un d.

Le n c'est une faute de frappe.
Le "de" (et donc les espaces associés) c'est fait exprès (d'où le ' ) pour renforcer le poids de l'expression, formulée comme un tout.
Par contre le dernier d alors là je vois pas... Mais je suis sûr que c'est un truc à la Inigin que je vais capter après coup

Ben a écrit :Je suis bien d'accord que l'image du self made man fait vomir pour nous mais c'est trés américain tout de même.

C'est une nation qui se veut indépendante et selon eux s'étant construite toute seule. Je dis bien selon eux.

Le tout dixit une bonne partie de mes amis vivant la bas (européens et américains).


BEn

Le self made man comme image ne me fait pas vomir. Au contraire. C'est l'excès et la focalisation sur cet excès qui est généralement chiant. Finir sur le chèque ou la petite phrase pour bien insister sur le million'dollars je trouve ça pathétique à plusieurs niveaux.

Ensuite au delà de ça, c'est la récup' politique par le biais du storytelling qui m'exaspère (donc ça c'est exogène au film). En 1985, Reagan présentait aux américains sa Rachida à lui (Sarko a juste 22 ans de retard quoi) une jeune vietnamienne diplomée de west point qui n'en n'avait voulu et montrait que rien n'était impossible à ceux qui n'en ont de la volonté. Bush, dans un discours en 2001 pour présenter son cabinet a utilisé 10 fois le mot histoire en quelques minutes pour insister sur les parcours de ses collaborateurs et en faire des exemples.

Et désormais quand on regarde le traitement média des Fadela, Rachida ou Rama on voit qu'on est en plein dedans en France aussi. Donc cette fascination pour les "story" (loft ?) elle est bien française aussi. Ca n'a plus rien d'une spécificité américaine. Faut arrêter de croire qu'en france on est complexé etc. c'est plus du tout le cas je trouve.

Ce qui m'a fait marrer c'est quand même le boss, qui à la fin lui serre la paluche du genre "bienvenue dans nos rangs mon gars", le faisant passer pour un mec sympa, alors qu'il a quand même pris je ne sais combien de stagiaire non-payés pendant des mois et qui ont maintenant le droit d'aller postuler ailleurs avec un baobab dans le fondement, comme cela aurait été le cas pour le "héros" si il n'avait pas réussi son coup.

Ding On a écrit :Tu leur diras juste un mot : Lafayette.

Ils aiment surtout le 20éme siécle et la super puissance des EU (1ere et 2eme guerre mondiale) sans compter des histoires moins connue comme le rachat de l'Alaska et des instants historiques ou les EU ont pesé (fin 19ème siécle),

Lafayette c'est trop loin pour eux, ils ne connaissent même pas leur hymne

Sinon je n'ai pas pu voir Doomsday, ce n'est que parti remise j'y vais mercredi soir.


BEn fan de The Descent

le self made man ont les avait déjà en France, on les appelait les autodidactes


BEn

Non, pas tout à fait et même pas du tout

Un autodidacte est simplement quelqu'un qui se forme en dehors du système éducatif, ce qui est parfois assimilé par certains à une rebellion active contre le dit système. La notion de réussite individuelle est sous-jacente et non prédéterminée (de fait, la plupart des référents aux autodidactes sont dans le domaine artistique, voire scientifique, pas économique).

un self made man, (un concept qu'on attribue en partie à Benjamin Franklin et à quelques autres des "pères fondateurs" des USA), c'est un homme parti de peu qui a réussi dans la vie. Ce mythe s'appuie à la fois sur celui de l'essor des USA en tant que nation construite à partir de quelques colons courageux et sur la réussite individuelle économique de certains d'entres eux. C'est donc une sorte de concept socio-mythologique américain dans lequel l'acquisition de richesse pour s'élever socialement est explicitement considérée comme un accomplissement légitime. Un self-made man n'est pas un homme qui s'est auto-formé mais un homme qui est parti de rien pour arriver au sommet, sans forcément faire autre chose que jouer le même jeu que les autres dans son ascension. Sauf que lui, il a réussi.

J'ai appris que Charlton Heston était mort samedi

Adieu Moïse, Taylor et numéro 41, "ramez bien et vous vivrez !", soleil vert, le survivant, etc...

Mirumoto Hijiko a écrit :J'ai appris que Charlton Eston était mort samedi

Adieu Moïse, Taylor et numéro 41, "ramez bien et vous vivrez !", soleil vert, le survivant, etc...

Et aussi un des grands chantres le la NRA...

Goju Kaze a écrit :

Mirumoto Hijiko a écrit :J'ai appris que Charlton Eston était mort samedi

Adieu Moïse, Taylor et numéro 41, "ramez bien et vous vivrez !", soleil vert, le survivant, etc...

Et aussi un des grands chantres le la NRA...

Mais qui fut auparavant un des premiers soutiens du civil rights movement. Un immense acteur qui a pris un mauvais (selon moi du moins) tournant au moment de l'élection de Reagan (encore lui !). Dommage.

Ah oui, Charlton Easton, c'est sur la fin de sa vie qu'il est devenu peut recommandable...

Kõjiro a écrit :Un immense acteur qui a pris un mauvais (selon moi du moins) tournant au moment de l'élection de Reagan (encore lui !). Dommage.

Le film d'action reaganien est un genre en soi, selon Nanarland :
http://www.nanarland.com/glossaire-defi ... ction.html

Il m'a fait tellement trippé cet acteur. Une gueule et une présence comme on en fait plus. El Cid, Ben Hur, Major Dundee... Je crois je vais me rematter tout ça pour la peine!

p.s. Arrêtez d'écorcher son nom c'est Charlton Heston

Ben a écrit :

Ding On a écrit :Tu leur diras juste un mot : Lafayette.

Ils aiment surtout le 20éme siécle et la super puissance des EU (1ere et 2eme guerre mondiale) sans compter des histoires moins connue comme le rachat de l'Alaska et des instants historiques ou les EU ont pesé (fin 19ème siécle),

Lafayette c'est trop loin pour eux, ils ne connaissent même pas leur hymne

Sinon je n'ai pas pu voir Doomsday, ce n'est que parti remise j'y vais mercredi soir.


BEn fan de The Descent

Vu le nombre de patelins qui s'appellent "Lafayette quelque chose" et le nombre de rues qui portent son nom...

Et sinon, osons le dire, le XIXe siècle n'est pas glorieux pour nos amis à étoiles (guerres avec le Mexique, guerre civile, volonté d'hégémonie sur l'ensemble du continent américain qui continue de générer des gouvernements peu démocratiques, guerre espagnole pour Cuba, etc...), sans compter les prises de positions raciales.

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