Publié : 10 févr. 2009, 11:33
Histoire de... Quelques unes des dernières contre-vérités de Sarkozy décryptées :
D'abord, sur la nomination du président de France Télévision : Audiovisuel public : le gros mensonge de Sarkozy.
On peut passer à la question de Gandrange : Comment Sarkozy réécrit l'histoire de Gandrange. On a aussi ses déclarations sur le Bac ES et la filière STAPS : Nicolas Sarkozy, piètre conseiller d'orientation. Ou encore l'histoire de la taxe pro. évaluée à 8 milliards par Sarkozy lors de ce dernier one man show.
Bon je vais m'arrêter là mais il y aurait également les déclarations foireuses d'Hortefeux sur les jours de grève à la SNCF (ici et ici) ou sur les chiffres de l'immigration. Ou encore le bilan "sécuritaire" de Sarko-MAM. Ou encore les circonvolutions de Châtel sur la question des dividendes des banques aidées (ici) ou sur les chiffres de la manif' du 29/01 (ici). Reste à y ajouter (sans pour autant être exhaustif, loin de là) les déclarations de Devedjian qui, pour donner dans l'argumentaire façon "j'ai la plus grosse", mélange un peu tout et n'importe quoi dans cette histoire de plan de relance.
Je sais que c'est de tradition de dire des conneries quand on est un politique au pouvoir ou en quête de celui ci, m'enfin là on a battu tous les records encore une fois.
En même temps c'est logique, dans le dernier Marianne ils reviennent sur le décompte des passages de notre bon roi à la télévision. En moins de deux ans il a fait plus que le cumul des deux mandats de Chirac et du dernier de Mitterrand. Alors certes l'époque n'est pas la même et l'offre audiovisuelle a évolué mais bon malgré cela difficile de ne pas y voir une vraie évolution. Plutôt pathétique d'ailleurs.
Cet étalage narcissique hors de proportions, cumulé à son goût pour le spectacle façon blagues pourries de fin de soirée rend encore plus difficilement supportable une présidence qui s'avère globalement inefficace jusque dans sa volonté de "réformer le pays" (quand on voit le décalage entre les notes d'intention et la réalité des "réformes"). Et je ne parle même pas de la face sombre de cette politique (qui brise sans vergogne voire avec fierté chaque année des centaines de vies - ne serait ce qu'en considérant les centaines d'enfants, y compris très jeunes, enfermés dans des "prisons" déplorables - au nom d'une politique qui en plus d'être sans intérêt autre qu'électoraliste se révèle contre-productive vis à vis de ses propres objectifs). Quand à l'incompétence crasse on ajoute le cynisme meurtrier et qu'on enveloppe le tout de la morgue la plus vulgaire on arrive vraiment dans les poubelles de l'histoire. Le seul problème c'est qu'il nous y entraine avec lui.
D'abord, sur la nomination du président de France Télévision : Audiovisuel public : le gros mensonge de Sarkozy.
Ensuite sur l'aide aux banques, avec un premier article et un billet sur le blog du journaliste.Jeudi soir, devant 15 millions de Français, quand David Pujadas interroge Nicolas Sarkozy sur le fait qu’il va désormais nommer les présidents de l’audiovisuel public, l’insolent se fait tancer : "C'est factuellement faux, c’est un mensonge", "une plaisanterie", "c'est tellement facile de dire des choses exactes".
Le président explique : "Le Conseil des ministres propose un nom qui est envoyé au CSA. Si le CSA dit non, le Conseil des ministres doit redébattre et reproposer un nom. Si le CSA dit oui […], ce nom proposé part aux commissions des affaires culturelles de l’Assemblée et du Sénat, où, tenez-vous bien, il doit être accepté à la majorité des trois-cinquièmes. C ’est-à-dire, et j'y ai tenu, que l’opposition doit être d’accord avec la majorité pour accepter le nom.»
Et de conclure : «Vous voyez qu’on est bien loin de la caricature d’un président de la République seul dans son bureau qui va nommer le président de France Télévisions.»
Magistrale démonstration, sauf que Sarkozy a tout faux : c’est pour s’opposer au nom proposé que les commissions des affaires culturelles doivent avoir la majorité des trois-cinquièmes... non pour l'accepter.
C'est plus qu'une nuance : une bonne partie de l’UMP devrait se joindre au PS pour faire capoter l’opération.
Aucun des journalistes présents n’a relevé la contre-vérité.
On peut passer à la question de Gandrange : Comment Sarkozy réécrit l'histoire de Gandrange. On a aussi ses déclarations sur le Bac ES et la filière STAPS : Nicolas Sarkozy, piètre conseiller d'orientation. Ou encore l'histoire de la taxe pro. évaluée à 8 milliards par Sarkozy lors de ce dernier one man show.
Bon je vais m'arrêter là mais il y aurait également les déclarations foireuses d'Hortefeux sur les jours de grève à la SNCF (ici et ici) ou sur les chiffres de l'immigration. Ou encore le bilan "sécuritaire" de Sarko-MAM. Ou encore les circonvolutions de Châtel sur la question des dividendes des banques aidées (ici) ou sur les chiffres de la manif' du 29/01 (ici). Reste à y ajouter (sans pour autant être exhaustif, loin de là) les déclarations de Devedjian qui, pour donner dans l'argumentaire façon "j'ai la plus grosse", mélange un peu tout et n'importe quoi dans cette histoire de plan de relance.
Je sais que c'est de tradition de dire des conneries quand on est un politique au pouvoir ou en quête de celui ci, m'enfin là on a battu tous les records encore une fois.
En même temps c'est logique, dans le dernier Marianne ils reviennent sur le décompte des passages de notre bon roi à la télévision. En moins de deux ans il a fait plus que le cumul des deux mandats de Chirac et du dernier de Mitterrand. Alors certes l'époque n'est pas la même et l'offre audiovisuelle a évolué mais bon malgré cela difficile de ne pas y voir une vraie évolution. Plutôt pathétique d'ailleurs.
Cet étalage narcissique hors de proportions, cumulé à son goût pour le spectacle façon blagues pourries de fin de soirée rend encore plus difficilement supportable une présidence qui s'avère globalement inefficace jusque dans sa volonté de "réformer le pays" (quand on voit le décalage entre les notes d'intention et la réalité des "réformes"). Et je ne parle même pas de la face sombre de cette politique (qui brise sans vergogne voire avec fierté chaque année des centaines de vies - ne serait ce qu'en considérant les centaines d'enfants, y compris très jeunes, enfermés dans des "prisons" déplorables - au nom d'une politique qui en plus d'être sans intérêt autre qu'électoraliste se révèle contre-productive vis à vis de ses propres objectifs). Quand à l'incompétence crasse on ajoute le cynisme meurtrier et qu'on enveloppe le tout de la morgue la plus vulgaire on arrive vraiment dans les poubelles de l'histoire. Le seul problème c'est qu'il nous y entraine avec lui.