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Publié : 02 mai 2008, 10:07
par Mirumoto Hijiko
Ben ça s'appelle là politique tout simplement ! Mais de là à comparer Napoléon III et Sarkozy... :what:

Publié : 02 mai 2008, 10:11
par Yogo ayame
Sincèrement, si Sarko fait faire autant de progrès que Nap III en a fait faire à la France durant son règne (industrie, urbanisme, éducation..), moi ça me va.

Mais bon, j'ai comme un doute.

Publié : 02 mai 2008, 10:38
par Mirumoto Ohmi
En fait, je pensais essenciellement à la façon dont il a pris le pouvoir, ce qu'il a raconté pour ce faire et l'ambiance de l'époque (incertitude des partis politiques, populisme latent, etc...).

Publié : 02 mai 2008, 14:04
par Mirumoto Ohmi
Un article du monde:

Lien.

Avec un passage... Particulier:
Quelle sera votre première initiative pour faire face à la crise alimentaire ?


Je vais recourir à "l'option nucléaire"

Publié : 02 mai 2008, 14:49
par Kõjiro
Ca me rappelle des souvenirs...

Plainte pour injure raciste : des excuses publiques réclamées au haut-fonctionnaire
Le vigile, qui affirme qu'un membre du ministère de l'Immigration l'a traité de "sale noir" et l'a menacé de "faire une croix sur (sa) carrière", dit qu'il retirera sa plainte en cas d'excuses publiques. Il déclare, par ailleurs, avoir reçu des menaces.

Le vigile qui a porté plainte pour injure raciste à l'encontre d'un fonctionnaire du ministère de l'Immigration réclame des "excuses publiques" pour retirer sa plainte, a-t-il déclaré, vendredi 2 mai, à l'AFP, faisant par ailleurs état de "menaces" pour qu'il abandonne ses poursuites.
Cette plainte avait été déposée samedi dans un commissariat du XIIe arrondissement de Paris et transmise au parquet de Créteil, les faits visés s'étant produits dans une grande surface du centre commercial Bercy 2 de Charenton-le-Pont (Val-de-Marne).
Samedi 26 avril, Gautier Béranger, adjoint au secrétaire général du ministère de l'Immigration, fait ses courses dans un magasin Carrefour et veut payer par chèque. Le montant étant élevé, plus de 500 euros, selon le plaignant Pierre-Damien Kitenge, la caissière le sollicite pour aller faire les vérifications d'usage.
C'est là que Gautier Béranger lui aurait dit : "Monsieur, vous n'avez pas le droit de toucher mes papiers, sale noir, je vous connais, vous êtes sans papiers et vous faîtes du trafic de papiers. Vous ne savez pas qui je suis, vous pouvez faire une croix sur votre carrière", a rapporté Pierre-Damien Kitenge lors d'un entretien téléphonique.

"Ce n'est pas parce qu'il est haut placé…"

Gautier Béranger "a demandé à voir un responsable, m'a demandé mon nom et mon badge professionnel en disant que c'était lui qui donnait les agréments aux entreprises de gardiennage et de sécurité", a-t-il poursuivi, assurant avoir "gardé son calme" pour ne faire "que son travail".
Son interlocuteur "a sorti une carte de visite de sa poche avec la mention 'ministère de l'Immigration' que j'ai prise sans paniquer".
"Choqué" d'avoir été traité de la sorte, ce citoyen français a porté plainte après son service. Convoqué lundi dans le bureau du directeur du magasin Carrefour, il se serait vu demander de retirer sa plainte parce que Gautier Béranger, contacté par le gérant du magasin, aurait présenté des excuses.
"J'assume ce que je fais, je maintiens ma plainte dès lors qu'il ne m'a pas présenté des excuses publiques", a affirmé Pierre-Damien Kitenge.
"Ce n'est pas parce qu'il est haut placé au ministère que je dois changer la couleur de ma peau ! Je suis noir, je le resterai toute ma vie et je suis fier de l'être", a-t-il insisté.

"C'est mal parti pour moi"

Depuis, il a reçu "trois ou quatre appels anonymes" lui intimant de retirer sa plainte, "déposée en son nom propre" a-t-il précisé, ainsi qu'une lettre recommandée de son employeur qu'il interprète comme "une sommation à se taire".
"Mon travail est en jeu, il n'y a plus grand espoir. Une fois que les médias m'auront oublié, je serai mis à la porte ni vu ni connu", pronostique-t-il ajoutant et s'efforçant de plaisanter: "Demandez au ministre (Brice Hortefeux) de me trouver du travail parce que c'est mal parti pour moi".
Par ailleurs, des témoins de la scène -- des employés présents près des caisses -- lui avaient proposé de témoigner en sa faveur mais auraient été "sommés par leur direction de ne pas faire de commentaire et encore moins de témoigner", a-t-il ajouté.

SOS Racisme réclame le départ de Gautier Béranger

SOS Racisme, qui qualifie de "graves" les propos racistes prêtés au fonctionnaire du ministère de l'Immigration, visé par une plainte par un vigile de supermarché, juge impossible qu'il soit maintenu en fonction si les faits reprochés sont avérés.
"Nous avons pris connaissance avec consternation de l'affaire Béranger", a déclaré vendredi SOS Racisme, dans un communiqué.
SOS Racisme "demande que toutes les mesures nécessaires soient prises afin de sanctionner ce comportement contraire à l'éthique de la fonction publique", ajoute Dominique Sopo, son président.
"Si ces faits s'avèrent exacts, ce qui au vu des témoignages est plus que probable, il n'est pas possible d'envisager le maintien de ce fonctionnaire dans ses attributions actuelles", affirme-il.
"Ses propos sont graves, de par leur caractère raciste mais aussi parce que ce fonctionnaire a fait usage de sa qualité pour proférer des menaces", estime Dominique Sopo. (avec AFP)

Publié : 02 mai 2008, 15:27
par Mirumoto Ohmi
Ca m'aurait manqué un jour comme aujourd'hui...

http://www.lemonde.fr/international/art ... _id=741460
Une épidémie d'un virus hautement pathogène, déclarée depuis début mars dans une ville de l'est de la Chine, a tué 21 enfants et en a infecté près de 3 000, a annoncé, vendredi 2 mai, l'agence de presse officielle Chine nouvelle.

Les entérovirus, définis par l'Organisation mondiale de la santé (OMS), sont des infections virales qui se multiplient dans les voies digestives ou respiratoires. Dès qu'ils sont présents dans la circulation, l''infection peut atteindre différents tissus et organes et provoquer diverses pathologies. Souvent asymptomatiques, ils peuvent s'associer à des flambées occasionnelles au cours desquelles un nombre important de sujets sont atteints de troubles cliniquement identifiables, avec parfois des conséquences fatales. Des conditions d'hygiène médiocres et le surpeuplement favorisent l'expansion du virus.


INQUIÉTUDES DE L'OMS


Les hôpitaux de la ville de Fuyang, dans l'est du pays, ont commencé à recevoir dès début mars des enfants présentant des symptômes tels que des fièvres et des cloques à l'intérieur de la bouche, sur la paume des mains ou sur les doigts. Le nombre de cas diagnostiqués a brusquement augmenté à partir du 19 avril, mais la presse chinoise n'a relayé l'information qu'à partir du 28 avril. L'épidémie d'entérovirus EV71 a touché 2 946 enfants de moins de six ans, à Fuyang. Selon des responsables de santé locaux, 879 enfants sont actuellement hospitalisés et neuf d'entre eux sont dans un état critique. Les 21 enfants décédés souffraient pour la plupart d'œdèmes pulmonaires.

La Chine a déjà connu une flambée d'entérovirus en 1998 qui avait fait au moins 41 morts. Mais cette nouvelle épidémie évoque surtout la gestion par le gouvernement chinois de l'épidémie de SRAS en 2003, alors vivement critiquée par la communauté internationale. Le gouvernement avait étouffé pendant six mois toute information, ce qui avait conduit à une propagation de l'épidémie et à une psychose au sein de la population.


Dans un communiqué publié mercredi, l'OMS a estimé que la situation est "toujours l'objet d'inquiétudes, particulièrement en raison du nombre élevé de cas mortels rapportés en comparaison des années précédentes". Et les experts en santé publique prédisent que le nombre de cas va continuer à augmenter, atteignant un pic autour de juin-juillet.

Publié : 02 mai 2008, 22:41
par Kakita Inigin
http://www.maitre-eolas.fr/
Lisez le deuxième article. :akuro:

(un peu plus tard) et les autres, aussi.

JBeuh, quand est-ce que tu lances un blog ? :biere:

Publié : 06 mai 2008, 07:50
par Kyorou
Lui aussi, il est décomplexé...
Le Parti national libéral (PNL, au pouvoir en Roumanie) a appelé lundi ses eurodéputés à demander la "démission d'honneur" du commissaire européen sortant à la Justice, Franco Frattini, en raison de ses déclarations sur l'immigration. "Nous avons demandé aux eurodéputés libéraux de solliciter la démission d'honneur du commissaire Frattini en raison de ses propos, qui contreviennent à la Convention européenne sur les droits de l'Homme", a déclaré le vice-président du PNL et ministre de la Défense Teodor Melescanu. Frattini, pressenti pour devenir le futur ministre italien des Affaires étrangères, avait proposé fin avril d'expulser les étrangers qui ne disposeraient pas d'un revenu minimum pour vivre en Italie. Il a également préconisé que les étrangers ayant commis un délit en Italie soient jugés, condamnés, puis expulsés. "Ils doivent purger leur peine dans leur pays d'origine. Il n'est pas juste qu'ils restent dans nos prisons à cinq étoiles qui coûtent beaucoup d'argent aux contribuables", a-t-il dit. Craignant que de telles mesures ne visent en priorité les immigrants roumains, dont plusieurs ont été impliqués dans des incidents violents ces derniers mois, le Premier ministre Calin Tariceanu a appelé fin avril le futur chef du gouvernement italien, Silvio Berlusconi, pour lui faire part de son espoir que "la perception publique liée à ces actes n'affectera pas les ressortissants roumains ou les relations bilatérales".

Publié : 06 mai 2008, 07:58
par Mirumoto Ohmi
La chasse est ouverte. Chacun pour soi!

:(

Publié : 06 mai 2008, 09:14
par Mirumoto Ohmi
Tiens, je l'aime un peu plus, le gouvernement...
LE GOUVERNEMENT VEUT PLAFONNER CINQ NOUVELLES NICHES
Dans le rapport qui doit être remis demain au Parlement, le ministère de l'Economie propose de plafonner les réductions d'impôt accordées aux investissements dans les DOM-TOM.



Quelque 400 niches en vigueur génèrent actuellement plus de 60 milliards d'euros de manque à gagner pour le fisc.

Investisseurs d'outre-mer, propriétaires en secteur « sauvegardé » et loueurs de meublés professionnels peuvent trembler : le gouvernement a l'intention de réduire leurs avantages fiscaux dans le prochain budget. C'est la proposition majeure avancée par Bercy dans le rapport sur les « niches fiscales » qui doit être remis demain aux commissions des Finances de l'Assemblée nationale et du Sénat. La ministre de l'Economie, Christine Lagarde, propose de plafonner cinq grands dispositifs qui ne le sont pas encore. Sont concernées en premier lieu les réductions d'impôt sur le revenu pour investissements productifs et locatifs dans les DOM-TOM, dont bénéficieront cette année près de 40.000 personnes pour un montant de 780 millions d'euros.
Le climat s'est alourdi
Arrive ensuite la déductibilité des dépenses architecturales et paysagères réalisées dans les secteurs « sauvegardés ». Connue sous le nom de dispositif Malraux, celle-ci doit profiter à 3.500 contribuables en 2008, pour environ 50 millions d'euros. Les propriétaires de monuments historiques pourraient également voir une partie de leurs dépenses d'entretien réintroduite dans leur assiette imposable. De même, la dispense d'impôt consentie aux personnes louant des locaux en meublé professionnel sera revue à la baisse. « Lorsqu'il n'y a pas de plafond, les niches fiscales permettent à certains contribuables qui devraient payer de l'impôt de s'en affranchir (...), je crois qu'il faut mettre fin à un certain nombre d'abus », a prévenu Christine Lagarde, dimanche. De son côté, le ministre du Budget, Eric Woerth, juge « important qu'on ne puisse pas s'exonérer totalement de l'impôt ».
Le discours fiscal du gouvernement s'est donc durci. Après la polémique de l'été sur les bénéficiaires de la loi « travail, emploi et pouvoir d'achat », l'exécutif s'était engagé devant le Parlement à examiner l'idée d'un impôt minimal pour les contribuables les plus aisés mais, en octobre, Bercy avait enterré le projet. Depuis, le climat s'est alourdi. Le premier anniversaire de Nicolas Sarkozy à l'Elysée a permis à l'opposition de relancer le débat sur les destinataires de la politique économique du chef de l'Etat. Débat qui s'est concentré ces dernières semaines sur le financement du revenu de solidarité active (RSA).
Une goutte d'eau
Même les députés de la majorité font monter la pression. Hier, Frédéric Lefebvre, chargé de l'économie à l'UMP, a repris l'argumentaire de sa collègue porte-parole, Chantal Brunel, en proposant, dans « La Tribune », de diviser « par deux le montant des niches fiscales d'ici à 2012 », ce qui dégagerait, selon lui, une économie de « 6 milliards d'euros par an » pour, « par exemple », financer le RSA de Martin Hirsch.
Le rapport gouvernemental s'annonce beaucoup plus modeste. Sauf à réintroduire, au dernier moment, un plafond général sur toutes les niches, comme l'équipe Villepin avait tenté de le faire sans succès, en 2006, et comme le réclament certains parlementaires UMP. En l'état, le projet de Bercy « ne ramènerait que quelques dizaines de millions d'euros dans les caisses de l'Etat », assure un proche du dossier. Une goutte d'eau quand on sait que les quelque 400 niches en vigueur génèrent plus de 60 milliards d'euros de manque à gagner pour le fisc. Et que près de 45.000 foyers au revenu imposable supérieur à 39.000 euros échappent encore complètement à l'impôt.
GUILLAUME DELACROIX

Un sujet de longue haleine
Les niches fiscales alimentent depuis des années les débats budgétaires. Déjà en 2004, Nicolas Sarkozy, ministre des Finances, avait voulu s'y attaquer, en vain. Pour 2006, la loi de Finances prévoyait un plafond global de 8.000 euros par foyer fiscal, majoré de 1.000 euros par enfant à charge, soit un gain de 25 millions pour l'Etat. Une mesure censurée par le Conseil constitutionnel du fait de sa « complexité excessive », notamment parce que le dispositif Malraux et les DOM-TOM en avaient été exclus, Jacques Chirac défendant fermement les exonérations bénéficiant à l'outre-mer. Dans un rapport devant être publié d'ici à trois semaines, la commission des Finances de l'Assemblée compte proposer un plafonnement global simplifié et un impôt minimal.

Publié : 06 mai 2008, 09:18
par Kyorou
Mirumoto Ohmi a écrit :Tiens, je l'aime un peu plus, le gouvernement...
De toutes façons, ils votent à gauche dans les DOM-TOM... pas de raison de se gêner, donc. :mal:

EDIT : oui, c'est un procès d'intention et, non, eux ne se gênent pas pour en faire.

Publié : 06 mai 2008, 09:23
par Kõjiro
Sauf Nlle Calédonie et Polynésie (et la Guadeloupe est sur le fil).

Publié : 06 mai 2008, 09:26
par Mirumoto Ohmi
Kyorou a écrit :
Mirumoto Ohmi a écrit :Tiens, je l'aime un peu plus, le gouvernement...
De toutes façons, ils votent à gauche dans les DOM-TOM... pas de raison de se gêner, donc. :mal:

EDIT : oui, c'est un procès d'intention et, non, eux ne se gênent pas pour en faire.
Oui mais ceux qui investissent sont des nantis de la métropole.

Publié : 06 mai 2008, 09:27
par Pénombre
c'est quand même un gouvernement qui pilote pas mal de choses à vue, hein. Ce sont les mêmes gugusses qui fait un joli bouclier fiscal bien inégalitaire il y a quelques mois à peine...

Publié : 06 mai 2008, 09:28
par Kakita Inigin
Ca a l'air d'une bonne politique, sauf que ... c'est de la gestion, pas de la politique.
Noramalement, ces niches ont pour but de servir çà quelque chose (développer les DOM-TOM au hasard, en retard sur la métropole). Liquider les niches sans se poser laquestion dela politique derrière c'est bof.

A lire : Galipettes et cabrioles à l'Elysée, de Tierry Desjardins. C'est un ancien Rédac-Chef du Figaro -pour préciser lefond idéologiques du personnage- mais sa critique est assez violente (enin ... j'auraispu l'écrire en retsant au niveau le plus superficiel, c'est pas transcendental quoi) mis c'est un droitier qui réfléchit contre son camp, c'est assez agréable à lire.

De toute façon, "il faut qu'il parte". :france: