Par contre il y a des Maîtres qui ont diverses appellations quand ils atteignent 5 dans les anneaux appropriés (combinaisons de deux ou trois anneaux).
Ca ne serait pas ces histoires de "Acolyte de X-élément" ?
J'ai déjà envisagé la question, moi aussi. Et outre la bureaucratie officielle dont parle Inigin, j'ai considéré qu'il y avait un certain nombre de sectes, variant plus ou moins des versions officielles.
Notamment, il y a des Ikko-Ikki, soudées par des moines et shugenja, mais surtout constituées de paysans, ji-samourais et ronins, qui prennent parfois l'initiative de se rebeller contre des seigneurs locaux tyranniques, avec plus ou moins de succès. Petite précision : certains ont songé à dire : le bouddhisme à Rokugan pourquoi pas ? Moi, j'ai fais mieux, Shintao = Bouddhisme Mahayana.
De temps en temps, l'Empereur donne un titre honorifique à un maître qui sort du lot, parfois posthume mais pas toujours (Nankobo Tenkai a été nommé Daisojo après sa mort, et Yoka a été proclamé Musô Daishi (Grand Maître Incomparable) par l'Empereur de Chine, à titre posthume). Environ 5% des moines, par génération, atteint le rang de Boddhisattva. On peut envisager un score semblable chez les Henshin qui arrivent à devenir Fushiai. Les cas qui dépassent le rang 5 sont plus rare et vénérés, mais ne rallient le reste de la Confrérie que par le respect qu'ils peuvent inspirer. Le chef théorique est le Patriarche du Bouddhisme Zen (Daiosho), position qui se transmet par le Patriarche précédent au successeur qu'il se désigne, normalement parmi ses propres disciples. Comme le Kesa (vêtement symbolique de Bouddha) et le Shakujo (crosse des moines bouddhistes) sont des équipement de base (sauf pour les yamabushi des Sept Tonnerres qui s'habillent plutôt en... yamabushi), les gens peuvent reconnaître à vue l'avancement spirituel des moines, simplement avec leur shakujo. Les shakujo avec quatre anneaux sont pour les novices, tandis que les shakujo de bosatsu avec 6 anneaux sont pour les moines de rang 4 ou 5, ou ceux avec un avantage Héritage.
Après, les principaux courants de pensée sont :
- L'école de la "Terre Pure", axée sur la vénération de Amida, et l'idée d'une vie paradisiaque après la mort, et qui regroupe la majorité des Ikko-Ikki, qu'ils soient sporadiques ou non, grâce à la facilité d'accès que cette école de pensée représente pour la population illettrée (plus facile que de se lever à 5h pour faire zazen, et sans faire la sieste, pas vrai Kenji ? :p). Certains samouraïs effectuent le seppuku afin de renaître dans la Terre Pure d'Amida plus rapidement. Parfois, les Ikko-Ikki se rassemblent autour d'un leader charismatique appartenant à la Confrérie (style Honganji Kennyo), en temps d'incertitude et de faiblesse du pouvoir central. Pas vraiment de règles particulières pour l'instant si ce n'est celles de l'ADJ des Antagonistes dispo en Téléchargement sur le site de la Voix. On peut aussi imaginer une règle basée sur le mantra d'invocation de Amida ("Namu Amida Butsu !" "Hommage au Bouddha Amida") ou les recaller dans l'école des Frères de la Renaissance (sauf qu'ils renaissent dans la Terre Pure).
- L'ordre d'Osano-wo et autres : Beaucoup d'ordres monastiques, mais les plus importants sont dans la plaine du Tonnerre à Shinden-Osano-O, et au Gokenji (un temple qui existe vraiment) où se trouve un énorme bouddha d'acier composé de plusieurs milliers de nihonto fondus, moulés, ciselés et sculptés, ayant été collectés par une gigantesque chasse aux sabres détenus par les paysans (par contre, vu la taille de Rokugan et sa population, c'est plus un Bouddha composé de 13 à 20 000 sabres au lieu de 3000 sabres...). Le Gokenji se trouve au sommet d'une petite montagne sacrée , là où sont morts Mirumoto Hojatsu et Kakita le Grand, c'est donc la terre sainte par excellence des sabreurs et artistes martiaux (kenshi), un endroit où le combat est vénéré.
Chez moi, les sabres ne seront pas interdits chez les paysans avant le Gozoku (source supplémentaire de mécontentement populaire envers le Gozoku... mais qui ne sera pas changée par la suite par l'Impératrice arrivée au pouvoir par la Restauration, et qui par conséquent soustrait l'affaire à l'attention du public, une stratégie très appréciée par les politiciens de Gauche aux tendances populistes mais qui savent aussi se montrer raisonnables). Plus balèze que la version officielle car le kongousho (vajra) en modèle arme blanche à une main/poing américain rajoute en moyenne +1g0 aux dégâts à mains nues et est considéré comme un Nemuranaï mineur pouvant blesser les esprits et créatures vulnérables à la magie, et pouvant être affecté par le sort Lame Immortelle (donc le moine de base cogne sur 3G2 à mains nues au grand minimum...). Il est absolument légal car c'est aussi un outil liturgique...
-L'ordre des Quatre Temples, soit les temples plus proches de l'aristocratie (dans le styles des écoles Tendai et Shingon), très nombreux, influents et puissants autour d'Otosan Uchi (ou plutôt de Kyuden Doji jusqu'à Toshi Ranbo) ainsi qu'à Kyuden Seppun ou se trouve la capitale. Très actif, il est parfois vilipendé par les adeptes des autres ordres, lors des périodes de décadence religieuse et spirituelle. C'est évidemment l'ordre le plus riche en terme de moyens financiers et économiques, et le plus influent politiquement. Modification de leur technique d'école : 1 raise à chaque compétence valorisante, plutôt que +1g0.
-Les sectes axées Zen, proche de ce qui est décrit comme l'Ordre des frères de la Renaissance dans la version officielle, mais cherchant à se libérer du déterminisme kharmique de façon active (et donc à atteindre l'Illumination). Le Patriarche (Daiosho) du Shintaoisme est presque toujours issue de cet "ordre" (dont l'un était justement un ancien Seppun, correspondant au Dôgen Kigen historique), car c'est celui qui forme en moyenne le plus de Bosatsu, tout simplement, et donc son enseignement, bien que moins accessibles pour les hommes aux qualités spirituelles moyennes, est le plus efficace. On peut envisager aussi un ordre différent de celui des frères de la Renaissance, dont la technique d'école permet d'utiliser Kyoku sans dépenser de Vide (et donc réussie presque tous ses jets mentaux...).
-Le Sanctuaire des Sept Tonnerres et ses acolytes élémentaires : pour eux, j'utilise les règles de la maison de Geisha (sauf qu'au lieu de parler de "Acolyte" on parle d'Indestructible, d'Invincible, comme pour les grands-maîtres Shaolin des temps anciens). Ils correspondent plus ou moins aux Yamabushi japonais. Le QG central peut être comparé à Shaolin (Shorinji) et se trouve près du... Sanctuaire des Sept Tonnerres ! On pourrait les penser très centralisés et ordonnés, mais nombre de maîtres sont ouvertement anarchistes, et vivent dans des coins paumés au milieu des montagnes pour améliorer leurs techniques et entraîner leurs disciples. Les Invincibles sont ceux qui ont moins de pouvoirs spirituels (kiho) que les autres maîtres de la Confrérie, mais qui sont pourtant bien plus puissant au combat.
-Les Henshin et Ise Zumi (et variantes) sont un cas à part. Les Henshin Fushiai correspondent aux Rakkan (Arrhat) bouddhistes et Sennin (xian ren) taoïstes, un statut élevé mais moins altruiste que le Bosatsu (Boddhisatva). Ce sont évidemment les plus centralisés, puisque beaucoup d'Henshin sont officiellement des érudits phénix. Les Ise Zumi sont regroupés autour d'un Grand Maître, qui est souvent aussi leur Daimyo (Togashi no mikoto d'abord, puis Togashi Hoshi, puis Togashi Satsu). Les Ise Zumi ont généralement un collège de maîtres ascètes (Togashi Gaijutsu...) qui se partagent certaines tâches d'enseignement pour être plus efficaces, tandis que certains matérialistes vagabondent un peu partout hors de Kyuden Togashi (Togashi Dôgen a une pagode un peu loin, mais il l'utilise assez peu puisque la plupart du temps, il fait son tour du monde en 24 décades ou à peu de choses près), c'est le cas notamment des Tsurai Zumi (l'ordre de Hoshi) qui font dans la relation publique avec la Confrérie de Shinsei. Evidemment, l'un comme l'autre sont des ordres mineurs. Les Ise Zumi sont environ 300 aux max, l'ordre d'Hitomi doit faire un peu plus avec son nombre de conversions massives et 200 à tout casser pour la famille Hoshi. Les moines des Trois Dragons et les Henshin sont marginaux comparés au reste de la Confrérie, et leur pouvoirs spirituels sont très différends, mais c'est ceux qui marquent le plus facilement l'imaginaire populaire.
-Quelques ordres mineurs plus ou moins affiliés au clan du Scorpion (cf ordre Tengen, et l'ADJ sur la secte des joueurs de shakuhachi), parfois mais pas toujours des succursales pour son réseau d'espionnage ou encore des centres de diffusion du Koala Rokugani.