1) Quand on parle d'Art de la Guerre, c'est comme avec le Droit : les profanes savent à quoi s'en tenir.
2) La guerre nécessite de la discipline, sur toute l'échelle hiérarchique. Obéir seulement par ce que la volonté de Fu-Leng imprègne tout ton corps comme un pantin désarticulé est contrôlé par un marionnettiste, ceci n'est pas de la discipline, mais de l'esclavage. Par conséquent, comme dit Kekkai, c'est nettement plus intéressant d'utiliser un personnage tel que l'Akutenshi partisan du Bushido de Pénombre et de confronter ses idéaux à ceux des PJs. Laissez libre cours à ses ambitions personnelles et à ses pulsions n'est pas de la Force ou de la Discipline, cf. Dao De Jing, de Lao-tzu ou Lunyu de Kong'fuzi. Ou Shodoka, de Yoka Muso Daishi, il l’explique très bien mais de façon peu explicite en fait.
3) Les Navy Seals et autre Gurkhas ne peuvent créer chez une recrue ce qui n'existe pas ou qui n'a pas le potentiel d'exister à la base. Lavoisier, ça vous dis rien ? Quoiqu'il en soit il y a un potentiel martial chez tout les individus, la nature et la profondeur du dit potentiel peut varier énormément. Mais à titre personnel, je ne prise gère leurs méthodes (je n'en dirais pas davantage à ce sujet).
4) Guerre et Carnage / Boucherie, ce sont deux métiers, deux concepts différends. Le premier est le job des soldats, des stratèges et des guerriers professionnels. Le second est le job des oni, des légats, des Sith, des terrotistes extrémistes islamistes qui ont un score de théologie négatif, et de façon général, tous ceux qui savent pas faire la différence entre ces deux concepts fondamentalement différends. Akodo parle aussi de Guerre Civilisé, c'est peut être plus clair comme ça. ps : le Heiho comprend aussi le Gouvernement. Fufu sur le Trône, on sait tous comment ça a finis : motion de censure avec 7 maniaques bourrins, un Dragon et un Bouddha pour mener le peuple aux urnes. Le dernier Hantei qui se met au service de Fu-Leng en prétendant être l'héritier d'Hantei, théologiquement parlant, c'est très... avant-gardiste, pour rester optimiste.
5) C'est trop gentil de ta part, AKODO Heichin, dire de manière aussi concise que (presque) tout le post que j'ai écrit ne sert à rien (après tout, tout les raisonnements ne découlent pas de la première phrase). Tu veux bien m'aider à trouver un moyen de te renvoyer l’ascenseur un de ces quatre ? Genre, lorsque je serais le seul à commenté et à donner mon avis régulièrement sur les textes que toi et Sugar écrivez sur vôtre storyline alternative (par ce que de façon général, je le fais pas seulement pour ma satisfaction personnelle, mais aussi par ce que ça fait du bien de sentir que son travail est apprécié, n'importe quel acteur ou comédien de bas étage vous le dira, et il aura raison).
Edit : en fait, je me suis rendu compte que je pourrais être bien plus explicite pour le 2).
La Force, c'est la capacité à imposer sa volonté à autrui. Peu importe comment tu le regarde, un sumo enragé de 300 kilos avec un trait Force à 9, s'il arrive pas à battre Little Boy (la bombe atomique d'Hiroshima, charmant humour, ces ricains, pas vrai ?) au concours de je te fracasse la tronche, il n'est pas fort, il est faible. Si un fan boy de Daigotsu peut pas en imposer à Akuma, peu importe comment tu le regarde, c'est un faible physiquement parlant. Le rapport de force d'un point de vu purement physique n'est qu'une histoire d'ordre de grandeur. La fourmi se fait éclater par un petit garçon et sa sandale en paille. Le même petit garçon avec un tuyau d'arrosage qui extermine les fourmis et leurs galleries, peu importe comment tu le regarde : ce faible petit garçon est un dieu de l'apocalypse du point de vue des fourmis.
Maintenant, Lao-tzu dit : la Force supérieure, c'est la capacité à s'imposer à soit-même sa propre volonté.
Peu importe comment tu le regarde. Daigotsu qui fait des courbettes à Fu-Leng, ne peut pas imposer sa volonté à celui-ci, et il est toujours soumis aux normes de son dieu. Est-ce qu'il a réaliser entièrement son propre code de conduite ? je ne crois pas. Même sans être aussi mégalo que lui, c'est loin d'être parfait. De même, peu importe comment tu le regarde, en acceptant que Lao-tzu (et Shinsei, et Li Si, et Confucius et Han Fei-zi, et tous les autres grands sages de l'histoire de Chine et du Japon par la même) ait raison, peu importe comment tu regarde un gosse fou et souillé avec une Force 15 et un Chi 15 avec Double-Chi et des hordes d'onis soumis à ses pieds... Est un faible, par ce qu'il sait au fond de lui-même qu'il est trop faible pour se discipliner lui-même et être autre chose que le jouet de Jigoku. De la Force ? Du Contrôle ? De la Volonté ? Ou ça ? Moi je vois pas. Ah, si, il y a Iuchiban qui correspond à peu près à ces critères. Mais lui il s'est arraché le coeur pour dominer la souillure et lui être insensible. Ce faisant, il est seulement devenu le jouet de ses propres illusions. Jugement sans appel : Iuchiban = faible, car il ne possède pas de Force Supérieur.
Parlons de la Connaissance, maintenant. La Connaissance, c'est connaître les autres. On ne parle pas de Science ou de Savoir, car accumuler des connaissances ne signifie rien. Connaître le cosmos, connaître le Paradis, comprendre autrui. C'est ce que signifie la Connaissance. Heichin, sérieusement, tu pense vraiment que quelqu'un qui ne sait que manipuler autrui en utilisant ses sombres aspects en est capable ? Admettons qu'un être aussi exceptionnel que Daigotsu puisse le faire.
Connaissance Supérieur, nous enseigne Lao-tzu, c'est se connaître soit-même. Ni Daigotsu, ni Fu-Leng n'arrivent à se regarder, face à eux-mêmes, comme dans un miroir. On sait que Fu-Leng a résisté avant d'être corrompu par Jigoku, et qu'il a résisté pendant pas mal de temps. S'il arrivait à voir en face ses propres défauts, reflets de ses propres qualités, tu crois vraiment que l'Outremonde existerait encore ? Moi je crois plutôt que tout aurais été finis dès le Premier Jour des Tonnerres, par ce que Fu-Leng aurait atteint l'Illumination, et serais devenu un Myo-oh. Quant à Daigotsu, même en étant un Ishiken puissant qui a sut réchapper à l'Ombre et ne pas devenir un Sans-Nom... Est-ce qu'il peut vraiment faire face à ses propres contradictions ? Putain, bien sur que non ! Déjà que son Vide est tellement élevé qu'il deviendra jamais akutsukai et encore moins Akutenshi... Si c'est pas une contradiction, ça ! Sinon, il se serait rallié à la déesse maléfique des Royaumes d'Ivoires qui lui envoyait une invitation avec les fleurs, les honneurs et tout le tralala, au lieu de se raccrocher à un Fu-Leng gâteux, à moitié mort, veuf et quasiment inoffensif ! Il aurait au moins accepter d'envisager une alliance, et aurais songé sérieusement à utiliser le stratagème qui consiste à bousculer la charpente de l'organisation adverse pour incorporer ses unités d'élites et l'annexer (au sens très large du terme) !
"En parvenant à la Connaissance de la Terre, on en vient à connaître le Paradis, se faisant on découvre son propre Paradis." Avec le rang de Vide qu'il a, ça serait facile de lui faire atteindre le Satori, juste besoin de lire les 7 poèmes de Madaishi, et hop, plus d'Outremonde ! Et plus de shuridô non-plus par la même occasion. D'ailleurs, même pas besoin du poète Suzume, le Tao de Shinsei en toute logique ça suffirait pour qu'il se rase le crâne et parte méditer chez les Phénix ou même chez les Kuni.
Bref, au final les PJs sont soient convertis par Daigotsu, par ce que s'est facile, soit ils percent à jour les illusions de son dogme, et arrivent plus ou moins aux mêmes conclusions que moi.