JBeuh a écrit :Voila. Autrement, si tu veux te lancer toute seule dans l'auto-edition et tout le tralala, demande a notre strasbourgeois favori, Akaguma. Il l'a fait pour son ouvrage et je crois qu'il s'y retrouve financierement.
En fait, je ne me suis pas auto-édité. Voici mon petit périple :
Au départ, c'est un libraire sur Strasbourg qui m'avait lancé sur le projet et qui aurais du m'éditer. Mais suite à quelques souci financier, il n'a finalement ça n'a pas pu se faire.
J'ai alors mailé quelques extraits et illustrations à Picquier. Là, une assistante m'a rapidement répondu, très enthousiasmée par mon bouquin. Il lui fallait juste attendre le retour de vacances de son patron. Au moment venu, j'appelle M. Picquier lui-même, qui finalement me dit que mon projet n'avait pas l'air très sérieux
et que ça ne l'intéressait pas...
Bon... Sur ce je rassemble toutes les adresses e-mail des éditeurs de bouquins en rapport avec le Japon, et je leur envoie mes extraits illustrés.
Et quelques jours plus tard, pas beaucoup en fait, You-Feng me téléphone pour me dire qu'ils étaient très intéressés par mon bouquin. On m'explique tout de suite les conditions : Pour le premier tirage, le livre a été imprimé à 1000 exemplaires. En tant que paiement pour ce premier tirage, j'ai reçu 100 exemplaires que j'ai pu revendre et garder 100% des gains. S'il je veux d'autres exemplaires, je les paie 50% à l'éditeur. Si un second tirage se fait, on renégocie le contrat, et je serai payé en pourcentage des ventes.
L'avantage d'avoir été ainsi payé en nature, c'est que c'est comme si j'avais touché mes 10% de ventes avant même que les 1000 livres soient écoulés. Il parait que c'est une pratique courante chez les petits éditeurs.
Ce qui m'embête un peu chez You Feng par rapport à une grosse maison d'édition, c'est qu'ils ne s'occupent pas du tout de la promotion de leurs bouquins. Je ne leur en veux pas, ils m'avaient prévenu dès le départ.
C'est juste un peu embêtant lorsque je dois offrir de mes exemplaires de mon bouquin à des magazines ou des jury pour qu'on parle de moi, où quand on ne m'invite pas à tel ou tel festival parce que mon éditeur ne participe pas à mes frais de déplacement ou d'hébergement comme le font les grosses maisons d'édition avec leurs auteurs.
Mais bon, je le suis reconnaissant de m'avoir donné ma chance sans avoir à avancer le moindre sou.
Bref, pour tes envies d'édition, je crains que tant que tes textes se passent à Rokugan, tu dépends d'AEG pour tout ce qui est copyright. Mais si ils te donnent le feu vert, tu peux toujours démarcher les éditeurs qui sortent des livres dans le genre.