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A la television ce soir !

Publié : 21 sept. 2006, 08:51
par Moto Shikizu
pour une fois je ne fais pas par chaine parce que les deux programmes que je conseille tombent le meme soir mais l'un apres l'autre sur des chaines differentes.

Sur Arte 20:40
Dersou Ouzala
Duree : 140 mn

Synopsis : 1902. Vladimir Arseniev, un militaire topographe, explore la région d'Ossouri dans la Taïga, en compagnie d’une troupe de soldats. Il y rencontre Dersou Ouzala, un petit homme connaissant la région par coeur, qui devient son guide et le conduit vers des espaces inconnus de lui, à la rencontre des tribus qui s’y sont établies. Le topographe, citadin mais ouvert d’esprit, commence à s’aguerrir. Grâce à Dersou Ouzala, Arseniev apprend à vaincre les obstacles qui se dressent devant lui et une amitié profonde naît entre les deux hommes.

Critique : Considéré avec toute la pompe qui s’y rapporte comme un classique dont la première particularité est de faire la jonction entre deux autres films parmi les plus fameux d’Akira Kurosawa, « Dodes’s Kaden » et « Kagemusha, l’ombre du guerrier », « Dersou Ouzala », tourné en 1974, n’est en rien cette œuvre de maturité, terme passe-partout et vide de sens avec lequel on présente d’habitude les films issus de la dernière partie de la longue carrière du cinéaste japonais.
Par maturité, les thuriféraires un peu pressés entendaient englober ce caractère lénifiant des immensités de la steppe russe filmées en plan large par Kurosawa au discours emprunt d’humilité et de sagesse que délivre Dersou, le petit homme de la Taïga, à Arseniev, militaire instruit et humaniste.
Il faut plutôt ramener l’origine de ce film à un sens moral, propre à Kurosawa et plus généralement à la culture japonaise, qui le conduisit même, suite aux échecs commerciaux et dramatiques de ses deux précédents films, « Barberousse » en 1965 et « Dode’s Kaden » en 1970, à une tentative de suicide, lui qui estimait avoir perdu la confiance du studio qui l’employait. Produit par une firme soviétique, « Dersou Ouzala », projet qui n’aurait pu voir le jour au Japon où le cinéaste était désormais considéré comme appartenant à la génération passée, va présider à la renaissance de Kurosawa en temps que créateur ainsi que sur le plan international.
Il n’est donc pas étonnant que le film s’articule autour des thèmes de la transmission et de l’héritage, mais également autour de la mort et de la conscience de la fin irrémédiable et résolue d’une époque, marquée par la civilisation des steppes russes (l’arrivée du topographe) et la difficile cohabitation des tribus nomades, souvent contraintes de voir leur cultures disparaître (le chasseur Dersou, perdu en ville où son mode de vie est annihilé) devant l’hégémonie du monde occidental.
Le chasseur passe le relais au scientifique, en lui transmettant sa connaissance sage et avisée de l’élément naturel, quand le cinéaste japonais, paria et isolé dans son pays, se voit offrir une nouvelle chance par d’autres, qui le considèrent avec autrement plus de déférence.
C’est peut-être la raison de la grande puissance et surtout de la plénitude remarquable du film, où les scènes les plus rudes (celle, au paroxysme de l’angoisse, où une tempête oblige les deux hommes à se construire à un abri de fortune) ne sont jamais envisagées avec violence, mais avec une résolution humaine qui force le respect.
Le succès international du film permettra au cinéaste se retrouver le monde japonais, mais grâce à des capitaux étrangers, comme pour « Kagemusha » (Palme d’or en 1980), co-produit par George Lucas, qui n’a jamais caché s’être inspiré de « La Forteresse cachée » de Kurosawa pour réaliser « Star Wars ». Dans « Kagemusha » comme dans « Ran » en 1985 ou « Rêves » en 1990, il ne sera pas seulement question de flamboyance crépusculaire de l’ère féodale nippone, mais à nouveau de morale, et surtout de la vanité de toute entreprise, notamment guerrière et conquérante.

Sur France 3 23h35
L'EMPIRE DES SENS - Erotique
Duree : 99 mn

Tokyo, 1936. Kichizo, propriétaire d'une maison close, est intrigué par l'une de ses jeunes servantes, Sada Abe. Il éprouve pour elle un désir qu'il n'a jamais connu jusque-là. L'assentiment de Sada lui permet de satisfaire ses pulsions inextinguibles. Mais, très vite, sa concupiscence a besoin de stimulants autres que ses étreintes avec la jeune femme. Il viole une autre de ses servantes, puis une vieille geisha. Sada, de son côté, s'offre à un vieux mendiant et partage le lit d'un notable masochiste. Kichizo subit sa domination. Leur passion semble n'avoir qu'une seule issue: la mort de l'un des deux.

Publié : 21 sept. 2006, 09:03
par Toshi
rhaa faut que je matte l'empire des sens !! depuis le temps que j'en entend parlé de celui là !!!

j'aime bien le synopsis ....; bon ben de la ba.se, de la ba.se .... et "Leur passion semble n'avoir qu'une seule issue: la mort de l'un des deux" :)


ça me fait penser (je sais pas pourquoi) à une émission où ils montraient une course poursuite entre flics et un couple de jeunes (18-20 ans) qui avait piqué un pick-up (aux states bien evidement) avec dedans une tondeuse ....... là dessus le commentateur pendant la poursuite ...

Derrière eux une tondeuse .... devant eux la mort (ET CLASHHH LA VOITURE DES jeunes se fait broyer par un enorme truck (la police a freiné juste pile)

bon y a aucun rapport pourquoi je pense à ça .... ah oui .... pour l'amorce de la fin qui n'a rien à voir surement :)

toshi- jeune chien fou aujourd'hui-

Publié : 21 sept. 2006, 13:03
par Kzo
Ah l'empire des sens, grand moment de poilade tellement les persos sont tarés. Enfin à part quelques moments assez .. insolites on va dire, ça reste un film interessant et troublant parfois. A voir en tout cas, Toshi n'hésite pas :)

Publié : 21 sept. 2006, 13:23
par Bayushi Ryumi
Moi j'aime pas la télé :p:

Publié : 21 sept. 2006, 13:26
par Shinjo Kyusuken
Moi j'ai pas la télé :langue:

Publié : 21 sept. 2006, 13:30
par Mirumoto Ohmi
Shinjo Kyusuken a écrit :Moi j'ai pas la télé :langue:
deux...

Publié : 21 sept. 2006, 13:32
par Irazetsu
Shinjo Kyusuken a écrit :Moi j'ai pas la télé :langue:
T'aurais été chez Free, t'aurais pas eu d'excuse, mais bon là je suis forcé d'abdiquer. Orange a gagné malgré tous mes conseils.

Publié : 21 sept. 2006, 15:20
par Asako Keitaro
Tous avec moi:
"Chez crétin.fr (pardon Orange.fr) j'ai les 6 chaines par ondes, internet, et même une souris, et pour 1€ de plus, un tapis pour aller avec..."

Publié : 21 sept. 2006, 17:04
par Bayushi Ryumi
Tiens je croyais que c'était free pour crétin.fr ??

Publié : 21 sept. 2006, 17:40
par Asako Keitaro
Oui mais pour moi les offres Oranges sont les offres Cretin.fr, tu payes 45€ pour un service équivalent sans la télé et si tu veux la télé tu dois payer encore plus chaque mois.

Publié : 21 sept. 2006, 18:15
par Mirumoto Hijiko
Bayushi Ryumi a écrit :Moi j'aime pas la télé :p:
:grr: mes citations !

Publié : 21 sept. 2006, 18:20
par Toshi
ben moi orange j'en suis conte !!!! :langue:

30 euros pour telephone, internet 8Mo (un ping à 50 sur du jeu online), et la telé (bon ok le décoldeur est toujours emballé parce que je regarde pas la tv :) )

un bon service après vente pour les 2 ptit problèmes de connexions que j'ai eu ..... :)
donc cool !! :)

Publié : 21 sept. 2006, 18:52
par Ariman
45€ plus le modem, pardon.

Publié : 21 sept. 2006, 22:16
par Goju Kaze
Oué mais moi Orange, j'ai jamais de pannes ou presque, si j'ai une interruption réseau je le fais réparé GRATOS avec des techs dispo au 10 13.

Je paye p'tetre plus cher, mais ça marche tout le temps... Prends toi une panne chez Free et tu peux lire "Abandon all hope ye the enter here" sur ton écran...

:kaze:

Publié : 22 sept. 2006, 01:04
par Asako Keitaro
Peut être mais en attendant des pannes sur free j'en ai pas encore eu, et franchement 50% minimum de plus pour une prestation identique pour moi c'est du vol :grr: c'est prendre les gens pour des vaches à lait. Chez free la seule fois ou j'ai eu besoin de la hotline ça m'a pris 10 minutes comme partout. :chepa: