Kyudo
Publié : 20 avr. 2006, 10:41
Ashibumi, enracinement.
Les jambes écartées, je prends contact avec le sol et trouve l'équilibre naturel qui assurera ma stabilité. J'enrichis mon énergie interne de la force de la terre.
Dozokuri, affermissement de la posture.
Mes épaules, mes hanches, mon torse forment les lignes de force sur lesquelles m'appuyer au moment de bander l'arc. Je me concentre sur la répartition de l'énergie entre les croix que mes membres créent dans l'espace.
Yugamae.
J'ouvre le cercle de mes bras en posant mes mains sur l'arc, fixant ainsi le geste qui permettra l'aboutissement du tir. Mon regard parcourt la corde puis file vers la cible, et au-delà.
Ushiokoshi, élévation de l'arc.
Ma respiration prend un nouveau rythme, mon énergie se concentre vers le bas de mon corps. Je commence à élever l'arc.
Hikiwake.
L'écartement des bras, mise en tension de l'arc, sans force, en regardant la cible. La satisfaction de percevoir mon corps, harmonieusement positionné dans l'espace et en bon équilibre avec mon arc.
Daisan.
L'arc est bandé, la dynamique du tir arrive à son stade ultime. Tous mes muscles sont en tension. Au centre de mon corps se forme une colonne d'énergie, dont va dépendre le lâcher. Paradoxalement, je n'ai pas besoin de mobiliser de force musculaire. Seul l'équilibre des énergies permet à mon corps de compenser la résistance de l'arc. L'absence de crispation me donne tout loisir de sentir avec une acuité particulière ce qui se passe en moi et autour de moi.
Kai.
Je suis entre arc et flèche, je suis arc et flèche, nous sommes prêts à nous séparer l'un de l'autre, le cours des choses est inéluctable. Ce qui me traverse est juste ressenti avec une très grande acuité, sans volonté de l'influencer.
Hanare.
La flèche se sépare soudain du couple que je forme avec mon arc et va s'unir à la cible.
Zanshin.
Bilan du tir, je n'ai pas su garder une respiration harmonieuse du début à la fin, je n'ai pas assez libéré mon esprit, je me suis mal séparé de la flèche.
Les jambes écartées, je prends contact avec le sol et trouve l'équilibre naturel qui assurera ma stabilité. J'enrichis mon énergie interne de la force de la terre.
Dozokuri, affermissement de la posture.
Mes épaules, mes hanches, mon torse forment les lignes de force sur lesquelles m'appuyer au moment de bander l'arc. Je me concentre sur la répartition de l'énergie entre les croix que mes membres créent dans l'espace.
Yugamae.
J'ouvre le cercle de mes bras en posant mes mains sur l'arc, fixant ainsi le geste qui permettra l'aboutissement du tir. Mon regard parcourt la corde puis file vers la cible, et au-delà.
Ushiokoshi, élévation de l'arc.
Ma respiration prend un nouveau rythme, mon énergie se concentre vers le bas de mon corps. Je commence à élever l'arc.
Hikiwake.
L'écartement des bras, mise en tension de l'arc, sans force, en regardant la cible. La satisfaction de percevoir mon corps, harmonieusement positionné dans l'espace et en bon équilibre avec mon arc.
Daisan.
L'arc est bandé, la dynamique du tir arrive à son stade ultime. Tous mes muscles sont en tension. Au centre de mon corps se forme une colonne d'énergie, dont va dépendre le lâcher. Paradoxalement, je n'ai pas besoin de mobiliser de force musculaire. Seul l'équilibre des énergies permet à mon corps de compenser la résistance de l'arc. L'absence de crispation me donne tout loisir de sentir avec une acuité particulière ce qui se passe en moi et autour de moi.
Kai.
Je suis entre arc et flèche, je suis arc et flèche, nous sommes prêts à nous séparer l'un de l'autre, le cours des choses est inéluctable. Ce qui me traverse est juste ressenti avec une très grande acuité, sans volonté de l'influencer.
Hanare.
La flèche se sépare soudain du couple que je forme avec mon arc et va s'unir à la cible.
Zanshin.
Bilan du tir, je n'ai pas su garder une respiration harmonieuse du début à la fin, je n'ai pas assez libéré mon esprit, je me suis mal séparé de la flèche.