La Voix De Rokugan

Je me pose une question.

Comment gérez vous les liens entre élèves & Sensei dans vos parties.

En gros si je caricature j'ai deux choix :

Le premier : le joueur apprend où il veut, comme il veut, auprès de qui il veut, quand il veut, du moment qu'il a des points d'expériences à dépenser et que le "sensei" est meilleur que lui dans la compétence en question.

Le second : le joueur développe un lien très fort avec son sensei. Il fait partie de cette "école" et il n'irait jamais étudier auprès d'un autre, un ertzatz , sous peine de déshonnorer son école, son dojo et son maitre. Il revient toujours auprès du même sensei et c'est lui qui lui a tout appris, qui lui a tout enseigné.

Bon ce sont presque des caricatures. Mais la question que je me pose est comment gérez vous cet aspect des choses dans vos parties ?

Alros je n'ai pas tout retrier, mais je crois qu'il y a des éléments à récuperer sur les liens ci desous.
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Le deuxième à part que ce ne sont pas des caricatures : c'est ça.
Bon après il peut demander des aménagements, se voir assigner un sensei supplémentaire (un enfant de daimyo par exemple) ouenb rechercher un autre.

Un sensei de sabre ne sera pas offusqué par un élève si celui-ci demande à un maître de poésie de lui faire profiter de sa culture .... poétique.

si le joueur n'a pas pris Obligation et/ou Sensei, il peut progresser du moment qu'il a accès à un maitre de son école ou apprend une compétence auprès de qqun qui n'est pas en mauvaise presse vis à vis des siens (et encore, dans ce cas ça peut servir à rebondir sur des complications annexes...)

si un rapport d'obligation ou un lien particulier existe avec le sensei, alors je le fais jouer. Ca n'empèche pas d'impliquer de toute manière le joueur dans les péripéties de son école (genre un dojo de son école visité par un "briseur de dojo" d'une école rivale alors que le pj passe dire bonjour et rendre hommage ou vient pour progresser).

de toute manière, j'avoue que j'ai toujours eu un souci avec tous les liens sociaux qu'est censé avoir chaque samurai de l'empire. Rien qu'en comptant ses liens de vassalité, ses parents proches (frères, soeurs, parents, oncles, tantes, cousins...), son sensei, ses amis d'école, sa probable promise et la famille de la dite promise, y a de quoi gérer un seul joueur en solo pendant des années... si on tient compte de tout ça pour chaque joueur, on fait de la généalogie à complications en tous genres et à côté, Ambre ça fait ridiculement pathétique

mais faudrait que je creuse un peu plus les rapports entre nos braves samurai et des gens qui ne sont pas détaillés dans leur background... genre les vieux copains d'école, la cousine éloignée, l'oncle maternel et effectivement le sensei.

Seppun Okama a écrit :Mais la question que je me pose est comment gérez vous cet aspect des choses dans vos parties ?

Chez moi, l’apprentissage d’une compétence (ou d’une technique d’école) n’est pas nécessairement lié au suivi d’un cours donné.
Ce n’est pas parce que le personnage passe de 2 à 3 en Calligraphie qu’il vient de s’avaler 3 mois de cours de Calligraphie à raison de 8 heures par jour mettant de coté toute vie sociale ou tout autre activité, tout du moins le gérer ainsi n’est qu’un artifice de jeu pour se faciliter la vie.

Ma vision est plutôt que de par son milieu le personnage a accès à certaines compétences à un certain niveau, l’accès étant de plus en plus difficile avec le niveau.
Ce milieu est fortement dominé par les écoles de clan même si il existe des écoles « privées » et des professeurs dispensant des cours privés à domicile voire des possibilités d’apprentissage seul selon la nature et le type de compétences.

D’une manière générale, un personnage suit les enseignements de compétence de son école d’origine mais l’éloignement géographique peut l’en priver ou la volonté de connaître des domaines de compétences qui n’y sont pas enseigné.
Ainsi, si l’école de bushi Hida enseigne la quasi totalité des compétences de bugei, elle enseigne assez peu de compétences valorisantes. Un personnage voulant s’instruire dans ce domaine devra chercher ailleurs et ceci réduira d’autant sa présence au sein de l’école Hida.

De facto, quelqu’un qui fréquente de moins en moins son école perd ses relations privilégiés, il peut même devenir quelqu’un d’étranger, voire d’hostile si il met en avant ce savoir « étranger » à son milieu.

Ca donne pas envie d'être ronin!

C'est pas fait pour donner envie ... mais il ya des dojos de ronin. (en 2E)

En fait dans un dojo il doit y avoir un pool d'enseigants affectés à une promotion, avec un sensei en chef, par exemple celui de sabre, ou de la matière dominante, et il utilise des aides ; par ailleurs dans les autres domaines il y a des maîtres qui sont aussi spécialisés ... donc un jeune bushi (ou autre) a plein de sensei ... mais un seul qu'il percevra comme "son" sensei, parce que c'est lui qui lui enseignera son style dans la matière dominante (genre le kenjutsu), et dont il tirera gloire, même s'il l'a très peu vu.

Par exemple un jeune Grue dira "J'ai étudié sous le sensei Kakita Toshimoko-sama" pour signifier qu'il a appris dans le dojo de Shiro Sano Kakita ... sans que Toshioko soit son sensei particulier pour autant (Il y a l'avantage Sensei pour ça).

Mirumoto Ohmi a écrit :Ca donne pas envie d'être ronin!

Ca donne pas envie d'être eta non plus.
Mais il faut bien voir qu'un ronin est un "homme de la vague", un marginal.
Etre un marginal n'est pas en soit un avantage

Tout est question de choix de jeu, on peut très bien concevoir que le ronin est un être libre sans contrainte. Que les écoles de clan sont un lieu d'entraide et de paix ...

C'est cela oui ... de paix à l'intérieur du Clan, sûrement. (et je soupçonne certains dojos dragons de former des ronin mais bon)