[Nouvelle] Background-brebis galeuse albinos
Publié : 24 mars 2004, 11:47
Ce qui fait suite est le début d'un background d'un personnage que j'ai créé mais qui n'est pas joué. En fait j'ai créé le perso techniquement et cela m'a donné un peu d'inspiration qu'il me plait de partager. J'attends toutes critiques et question avec impatience.
"Vous deviendrez un grand seigneur Seikitsu-chan, votre père sera fier de vous!"
La douce voix rieuse de Chikuko occupe toujours mes pensées. Encore à ce jour je me rappel son visage rond et lisse comme la pèche, ses doigts fins et délicats glissant dans mes cheveux, son corps parfait à mes yeux d'enfant, dans ses robes de soie qui s'ouvraient sans pudeur devant moi, laissant entrevoir les plus belles fleurs de l'été.
Vous deviendrez un grand seigneur... A dix ans, jamais je n'aurais pensé etre un jour seigneur et je faisais bien. Mon père Doji Okawara était un riche et noble Samourai du Clan de la Grue, dirigeant une province au nom de son Daimyo. Ma mère, elle, était décédée d'une maladie fulgurante peu après ma naissance. Après sa mort je ne vis que très rarement mon père, plus occupé à faire l'éducation martiale de mes deux frères ainés et à fréquenter la cour de son Seigneur. Quant à moi, je reçu l'éducation de Chikuko, l'une de ses concubines, qui ne devait avoir guère plus d'une dizaine d'années de plus que moi, ainsi que celle de quelques précepteurs de la famille Kakita.
Pour ce qui était du sabre? Mon père jugeait que mes faiblesses me porteraient indigne d'un jour porter un sabre et qu'en ceci je serais une source de déshonneur pour l'ensemble de mes ancètres. Il n'était pas si loin de la vérité.
En effet, c'est durant cette période que mes crises commencèrent. La première eu lieu sur la place du village, en fin de journée, alors que je me promenais en compagnie de Chikuko. Nous étions sortis tous deux afin d'assister à la représentation d'un biwa-hoshi(moine au biwa) et de ses récits épiques accompagnés d'une marrionette actionée par son suivant. L'air était chaud d'une journée très ensoleillée et elle fut fulgurante; un grand homme me bouscula et je ne compris plus rien. Mes muscles se raidirent, ainsi que tous mes os, je fus pris de violents spasmes et des soubressauts courbèrent mon corps de manière incontrolée, mes sens s'affolèrent, je perçus encore un instant les cris d'appel à l'aide de Chikuko et puis plus rien. Rien d'autre qu'un grand vertige et des millers d'images...
...Les paysants eurent tot fait d'assimiler ceci à un signe des Fortunes, ajoutez à cela le fait que je sois né avec la peau aussi claire que le riz, les cheveux pareil à la neige et les yeux tel le cristal de deux aigues marines, et plusieurs vinrent voir si l'étrange fils du Seigneur Okawara n'avait pas quelques augures ou bénédictions à prodiguer. Ils furent tous jetés hors la demeure familliale et ceux qui ne furent assez promptent à réagir finirent rossés en place publique pour avoir désobéi aux ordres de mon père.
J'avais dix ans, et j'étais pleinement conscient que ma vie ne serait jamais celle que j'avais pu espérer. Jamais plus mon père ne me regarderait autrement que comme l'etre chétif et malade que j'étais devenu.Je n'avais pas tort. Je ne le revis plus qu'une fois après cet incident, lui décida de m'oublier.
-La suite viendra dès que possible-
"Vous deviendrez un grand seigneur Seikitsu-chan, votre père sera fier de vous!"
La douce voix rieuse de Chikuko occupe toujours mes pensées. Encore à ce jour je me rappel son visage rond et lisse comme la pèche, ses doigts fins et délicats glissant dans mes cheveux, son corps parfait à mes yeux d'enfant, dans ses robes de soie qui s'ouvraient sans pudeur devant moi, laissant entrevoir les plus belles fleurs de l'été.
Vous deviendrez un grand seigneur... A dix ans, jamais je n'aurais pensé etre un jour seigneur et je faisais bien. Mon père Doji Okawara était un riche et noble Samourai du Clan de la Grue, dirigeant une province au nom de son Daimyo. Ma mère, elle, était décédée d'une maladie fulgurante peu après ma naissance. Après sa mort je ne vis que très rarement mon père, plus occupé à faire l'éducation martiale de mes deux frères ainés et à fréquenter la cour de son Seigneur. Quant à moi, je reçu l'éducation de Chikuko, l'une de ses concubines, qui ne devait avoir guère plus d'une dizaine d'années de plus que moi, ainsi que celle de quelques précepteurs de la famille Kakita.
Pour ce qui était du sabre? Mon père jugeait que mes faiblesses me porteraient indigne d'un jour porter un sabre et qu'en ceci je serais une source de déshonneur pour l'ensemble de mes ancètres. Il n'était pas si loin de la vérité.
En effet, c'est durant cette période que mes crises commencèrent. La première eu lieu sur la place du village, en fin de journée, alors que je me promenais en compagnie de Chikuko. Nous étions sortis tous deux afin d'assister à la représentation d'un biwa-hoshi(moine au biwa) et de ses récits épiques accompagnés d'une marrionette actionée par son suivant. L'air était chaud d'une journée très ensoleillée et elle fut fulgurante; un grand homme me bouscula et je ne compris plus rien. Mes muscles se raidirent, ainsi que tous mes os, je fus pris de violents spasmes et des soubressauts courbèrent mon corps de manière incontrolée, mes sens s'affolèrent, je perçus encore un instant les cris d'appel à l'aide de Chikuko et puis plus rien. Rien d'autre qu'un grand vertige et des millers d'images...
...Les paysants eurent tot fait d'assimiler ceci à un signe des Fortunes, ajoutez à cela le fait que je sois né avec la peau aussi claire que le riz, les cheveux pareil à la neige et les yeux tel le cristal de deux aigues marines, et plusieurs vinrent voir si l'étrange fils du Seigneur Okawara n'avait pas quelques augures ou bénédictions à prodiguer. Ils furent tous jetés hors la demeure familliale et ceux qui ne furent assez promptent à réagir finirent rossés en place publique pour avoir désobéi aux ordres de mon père.
J'avais dix ans, et j'étais pleinement conscient que ma vie ne serait jamais celle que j'avais pu espérer. Jamais plus mon père ne me regarderait autrement que comme l'etre chétif et malade que j'étais devenu.Je n'avais pas tort. Je ne le revis plus qu'une fois après cet incident, lui décida de m'oublier.
-La suite viendra dès que possible-