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Publié : 14 nov. 2006, 14:20
par Pénombre
ça me semble correct en effet

Publié : 14 nov. 2006, 16:00
par Kyorou
Donc (pour être sûr de bien cerner le truc) ce serait assez proche de la philosophie de l'esprit ?

Publié : 16 janv. 2007, 08:03
par Toshi
lazaret

nm de l'italien lazaro ladre
1 / établissment où l'on isole et contrôle les arrivants d'un pays infecté
2 / ancien : léproserie

Publié : 16 janv. 2007, 09:34
par Kõjiro
Zones de quarantaine tout simplement non ?

C'est utilisé dans quel cadre ce mot ?

Publié : 16 janv. 2007, 10:27
par Toshi
ouais c'était dans le contexte vietnamien (j'ai attaqué ma note de lecture sur le bouquin qui traite de "l'importation" du concept de monument historique et de patrimoine au VN) à l'époque de la peste. C'est effectivement là où on entassait les malades.

Publié : 16 janv. 2007, 15:10
par Kakita Inigin
Kyorou a écrit :Donc (pour être sûr de bien cerner le truc) ce serait assez proche de la philosophie de l'esprit ?
L'épisto non, ce serait proche de la logique interne à la progression des connaissances.

La philosophie de l'esprit c'est comment fonctionne l'esprit humain (et qu'est-ce), l'épisto c'est comment fonctionne une discipline.

la gnoséo ... pour moi c'est surtout un joli mot savant ...

Publié : 22 janv. 2007, 10:27
par Toshi
un classique ... IDIOSYNCRASIE

IDIOSYNCRASIE, subst. fém.
A. MÉD. Prédisposition particulière de l'organisme qui fait qu'un individu réagit d'une manière personnelle à l'influence des agents extérieurs. Avoir une idiosyncrasie pour le sérum. Les cas où les doses faibles ont pu déterminer des accidents sérieux relèvent de l'idiosyncrasie (VINCENT, RIEUX ds Nouv. Traité Méd., fasc. 5, 1, 1924, p. 200) :

... l'idiosyncrasie est l'aptitude innée que possède un élément organique à manifester plus ou moins facilement l'irritabilité, qui est la manifestation vitale fondamentale. C'est une sorte de sensibilité réelle qui appartient à chaque matière, à chaque élément organique.
C. BERNARD, Princ. méd. exp., 1878, p. 155.
B. Personnalité psychique propre à chaque individu. Nous ne valons que par ce qui nous distingue des autres; l'idiosyncrasie est notre maladie de valeur (GIDE, Paludes, 1895, p. 120). Naguère, alors qu'on n'aimait plus le mot « âme », on le remplaçait par « tempérament » ou « idiosyncrasie » (BOSCHOT, Mus. et vie, 1931, p. II).
C. LING.(empr. à l'angl.). Tendance des sujets à organiser les règles générales de formation des mots d'une même langue de manière différente selon leurs dispositions intellectuelles ou affectives particulières. On envisagera successivement trois types d'« irrégularités » dans le lexique : les idiosyncrasies; les lacunes accidentelles; l'existence de processus non productifs à côté des processus productifs de formation des mots (D. CORBIN, Le Statut des exceptions dans le lexique ds Lang. fr., 1976, no 30, p. 90).
REM. Idiosyncratique, adj. Particulier. Ces rapports semblent exclusivement affectés à certains tempéramens, ou même à certains individus : ils constituent alors les sympathies idiosyncratiques ou particulières (CABANIS, Rapp. phys. et mor., t. 2, 1808, p. 411).
Prononc. et Orth. : []. Att. ds Ac. dep. 1878. Étymol. et Hist. 1581 (NENCEL, Disc. très ample de la peste, P. Méd., 58, 934 ds QUEM. DDL t. 3). Empr. au gr. « tempérament particulier ». Fréq. abs. littér. : 38.
DÉR. Idiosyncrasique, adj. Relatif à l'idiosyncrasie. Son aversion des prêtres était idiosyncrasique (HUGO, Travaill. mer, 1866, p. 118). Chaque diabétique a « son équation idiosyncrasique pour chaque aliment glycogénique en particulier » (BOUCHARDAT ap. LE GENDRE ds Nouv. Traité Méd., fasc. 7, 1924, p. 471). []. 1re attest. 1832 (RAYMOND); du rad. de idiosyncrasie, suff. -ique*. Fréq. abs. littér. : 15.
BBG. QUEM. DDL t. 7 (s.v. idiosyncratique).

Publié : 23 avr. 2007, 08:16
par Toshi
ÉPIGONE, subst. masc.
A. MYTH. Chacun des héros grecs de la seconde expédition contre Thèbes, fils et vengeurs des sept chefs qui avaient péri au cours de la première guerre.
B. P. ext. et souvent péj. Successeur (souvent un peu original) dans un parti, une école littéraire ou philosophique. Il ne put se défendre d'un geste agacé, comme s'il balayait, d'un revers de main, tous ses successeurs, et il prononça : Ces épigones! (DRUON, Gdes fam., t. 1, 1948, p. 44). Cependant la postérité spirituelle de Wagner est innombrable, et durant plus de trente ans, ses épigones ont imité le Maître (DUMESNIL, Hist. théâtre lyr., 1953, p. 168).
Prononc. et Orth. : []. Var. [-go:n] corresp. à la prononc. ancienne des mots en -one ds BARBEAU-RODHE 1930. Le mot est enregistré au plur. ds GATTEL 1841. Étymol. et Hist. 1. 1752 myth. gr. (Trév.); 2. 1876, 17 août fig. (SCHERER, Le Temps, p. 3, col. 4 ds LITTRÉ Suppl.). Empr. au gr. (d'où lat. class. Epigoni) littéralement « né après, descendant », « les Épigones, les descendants des sept chefs tués devant Thèbes ». Fréq. abs. littér. : 9.

Dans le contexte :

[...] séduit par l'apport, selon lui fondamental, de Say et de ses épigones à l'analyse économique, il souhaite cependant tempérer [...]

Publié : 01 mai 2007, 09:38
par Toshi
quelqu'un serait culturé et pourrait me dire s'il y a un équivalent à triumvirat ... mais pour quatre ?

(et en dehors de quartet)

c'est pour parler de quatre gros acteurs qui se regroupent ...etc ... comme dans un triumvirat quoi ... mais à quatre ... :)

:jap:

Publié : 01 mai 2007, 10:36
par Kyorou
Perso, je dirais "un collège composé de 4 personnes".

Publié : 01 mai 2007, 11:40
par Marumoto
C'est une tétrarchie.

Publié : 31 mai 2007, 10:42
par Toshi
ET/OU:

quand on voit ce genre de chose dans un texte, j'ai entendu dire que ce n'était pas très correct et qu'il fallait seulement laisser OU.

car le OU englobe la possibilité du ET. Donc mettre ET/OU dans un texte serait une répétition inutile.

Quelqu'un pour confirmer/infirmer ? :)

:jap:

Publié : 31 mai 2007, 10:50
par Kakita Inigin
"Logiquement" vrai. Sauf qu'en français, "ou" indique une alternative exclusive (l'un ou l'autre, pas les deux) alors qu'en logique (formelle) la fonction "OU" signifie l'un ou l'autre ou les deux.

Publié : 31 mai 2007, 10:54
par Kõjiro
Idem qu'Inigin.

La fonction logique OU inclue bien le ET mais je doute que quiconque interprète un ou dans un texte comme un et/ou...

Donc moi je continuerais (et je le fais parfois) à mettre et/ou.

Publié : 31 mai 2007, 10:55
par Hida Matsuura
On appelle cette fonction "Ou inclusif" / "Ou exclusif".


Matsuura, bushi qui se la pète