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Publié : 20 sept. 2006, 13:48
par Kõjiro
Pour revenir à la Thaïlande :
L'armée au pouvoir à Bangkok pour 15 jours

NOUVELOBS.COM | 20.09.06 | 14:36

Le gouvernement militaire qui a pris le pouvoir mardi va rédiger une Constitution temporaire d'ici deux semaines. Des élections sont promises pour octobre 2007.

Le gouvernement militaire va rester au pouvoir pendant deux semaines, a annoncé mercredi 20 septembre le chef de l'armée thaïlandaise, le général Sondhi Boonyaratkalin, à l'origine du putsch. Un nouveau Premier ministre sera alors désigné, a-t-il précisé.
Une Constitution temporaire sera par ailleurs élaborée d'ici deux semaines, alors que des élections générales seront organisées en octobre 2007, a-t-il ajouté.
Le général Sondhi a déclaré que le Premier ministre thaïlandais Thaksin Shinawatra, renversé par ce coup d'Etat, pourrait être poursuivi. "Ceux qui ont commis des délits doivent être poursuivis, selon les termes de la loi", a-t-il dit sans plus de précisions.

Thaksin Shinawatra à New York

Depuis New York où il se trouvait pour l'Assemblée générale de l'ONU, le Premier ministre Thaksin Shinawatra avait tenté mardi de s'opposer à ce coup d'Etat en téléphonant à une télévision thaïlandaise pour annoncer qu'il décrétait l'état d'urgence. La communication avait été coupée au bout de dix minutes.
Un porte-parole de son gouvernement, également aux Etats-Unis, avait tout d'abord affirmé que les autorités légitimes contrôlaient la situation.

Mais peu après, Thaksin a annulé le discours qu'il devait normalement prononcer devant l'Assemblée générale de l'Onu à 23h00 GMT.
Apparemment sans tirer un seul coup de feu, des blindés et des soldats ont occupé le siège du gouvernement et un porte-parole des putschistes est apparu à la télévision pour annoncer que l'armée et la police contrôlaient la capitale et les provinces voisines.

Bangkok reste calme

Bangkok est restée calme et l'aéroport international fonctionnait normalement mercredi matin. Des véhicules blindés et des soldats ont pris position à de nombreux coins de rue, mais la vie semblait continuer comme d'habitude dans la capitale.
Il n'y avait pas eu de coup d'Etat militaire depuis 15 ans en Thaïlande. En trois quarts de siècle, le royaume a connu 23 putschs ou tentatives de putsch.
Toutes les chaînes de télévision thaïlandaises ont diffusé les images de Prapart Sakuntanak, un général en retraite, qui a assuré au nom de l'armée que le pouvoir serait bientôt "rendu au peuple". Les chaînes américaine CNN et britannique BBC ont été coupées.
La loi martiale a été décrétée et tous les militaires ont reçu l'ordre de rejoindre leurs unités.
Les putschistes ont interdit tout mouvement de troupes non autorisé par eux, ce qui laisse penser qu'ils redoutaient une possible réaction d'unités qui seraient restées loyales au gouvernement.
Le général Prapart a précisé que les forces armées avaient mis en place une structure pour mener des réformes politiques et a accusé le Premier ministre d'avoir divisé le peuple thaïlandais "comme jamais dans l'Histoire", d'avoir favorisé la corruption et empêché les organismes indépendants de faire respecter l'esprit de la Constitution de 1997.

Marchés et services publics fermés mercredi

Weerasak Kohsurat, un ancien ministre, a déclaré à Reuters que, selon lui, la commission politique mise en place serait dirigée par un conseiller du roi, Sumate Tantivejakul, et qu'un gouvernement intérimaire serait formé.
Des élections seront rapidement organisées et Thaksin sera autorisé à y participer, a-t-il ajouté.
Après des manifestations contre sa politique à Bangkok, Thaksin avait convoqué des élections en avril dernier, comptant sur le soutien des électeurs des zones rurales.
L'opposition l'avait accusé de manipulation et avait boycotté le scrutin, qui avait finalement été annulé par la justice. Le parti du Premier ministre, Thai Rak Thai, était largement donné favori de nouvelles élections prévues théoriquement fin novembre.
"Il n'y a aucun autre moyen de sortir de l'impasse politique, cela fait presque un an qu'il n'y a plus de démocratie, qu'il n'y a aucun gouvernement légitime", a déclaré un ancien responsable politique proche des milieux militaires.

Sondage

Plus de quatre Thaïlandais sur cinq approuvent le coup d'Etat, selon un sondage réalisé mercredi.
Un total de 83,98% de 2.019 sondés se sont déclarés en faveur du putsch, expliquant que celui-ci apaiserait la situation politique tendue dans le royaume, selon le sondage de l'institut Rajabhat Suan Dusit.
Le sondage a été réalisé sur un échantillon de 875 habitants de la capitale Bangkok et auprès de 1.144 personnes résidant dans d'autres provinces.
Les trois quarts des sondés pensaient que le coup d'Etat déboucherait sur des réformes importantes et permettrait aux institutions politiques de mieux fonctionner.
Seulement 4,74% des personnes interrogées estimaient que le putsch aurait des effets négatifs sur les institutions et le climat dans le royaume. (avec AP)

Publié : 20 sept. 2006, 14:05
par Kakita Inigin
Un coup d'Etat pour calmer les tensions ? Eh beh ...
Cela signifie que la confiance dans l'armée est très forte.

Publié : 20 sept. 2006, 14:27
par Kõjiro
Ca évolue drôlement vite :

http://permanent.nouvelobs.com/etranger ... S2569.html
Bangkok : le roi adoube le général putschiste

NOUVELOBS.COM | 20.09.06 | 15:20

L'initiative du roi donne une légitimité au nouveau Conseil de la réforme administrative formé par les militaires.

Le roi de Thaïlande Bhumibol Adulyadej a nommé mercredi 20 septembre le responsable du coup d'Etat militaire survenu la veille au poste de chef du nouveau conseil de gouvernement, selon une annonce télévisée.
"Afin de créer la paix dans le pays, le roi nomme le général Sondhi Boonyaratkalin comme chef du conseil de la réforme administrative", a annoncé la télévision. "Tout le monde doit rester calme et les fonctionnaires doivent désormais obéir au général Sondhi Boonyaratkalin."
L'initiative du roi donne une légitimité au nouveau Conseil de la réforme administrative formé par les militaires après leur coup d'Etat.

Refuge à Londres

Thaksin Shinawatra, le chef du gouvernement renversé mardi soir alors qu'il assistait à l'Assemblée générale des Nations unies à New York a annulé son discours et pris l'avion pour Londres où il était attendu dans la journée.
Les putschistes ont assuré qu'il était libre de rentrer dans son pays s'il le désirait et ont précisé que ses avoirs ne seraient pas bloqués.

Lors d'une allocution télévisée moins de 24 heures après le coup d'Etat, le général Sonthi Boonyaratglin a précisé qu'il faudrait un an pour mettre au point une nouvelle Constitution, qui sera soumise à référendum, et organiser des élections.
"Le Conseil n'a aucune intention de diriger le pays lui-même et il remettra le pouvoir au peuple aussitôt que possible dans le cadre de la monarchie constitutionnelle", a-t-il dit.
Les militaires, a-t-il poursuivi, étudient une liste de possibles Premiers ministres. "Nous voulons une personne qui aime la démocratie et la monarchie constitutionnelle. Nous avons deux semaines. Dans deux semaines, nous nous retirerons."
"Thaksin est un Thaï, un compatriote et, s'il décide de revenir, cela ne posera aucun problème", a-t-il ajouté.

Mettre fin à la corruption

Le général Sonthi était flanqué de quatre autres membres du Conseil de réforme politique, qui s'est emparé du pouvoir dans la nuit de mardi à mercredi à Bangkok pour mettre fin à la "corruption endémique", a dissous le gouvernement, abrogé la Constitution et proclamé la loi martiale.
L'armée thaïlandaise a par ailleurs interdit tout rassemblement politique de plus de cinq personnes.
Les banques et certains commerces sont restés fermés mercredi matin, et plusieurs entreprises étrangères installées dans le pays, comme le constructeur automobile japonais Nissan, ont suspendu le travail pour une journée.
La Bourse de Bangkok a elle aussi été fermée sur l'ordre des nouvelles autorités militaires du pays mais devrait rouvrir jeudi.

Calme à Bangkok

Aucun signe de trouble n'était visible à Bangkok.
Le bras droit du Premier ministre déchu, Chidchaï Vanasatidya, a été "invité à rester" au quartier général de l'armée, ont précisé les militaires soucieux d'éviter une éventuelle riposte des partisans du gouvernement renversé.
Le chef de la police, Kowit Wattana, a affirmé qu'aucune nouvelle poursuite ne serait lancée contre Thaksin mais que celui-ci, s'il rentre en Thaïlande, devra répondre des accusations le concernant déjà transmises à la justice, notamment pour fraude électorale et insulte à la personne du roi.
Etats-Unis, Union européenne, Australie et Nouvelle-Zélande ont condamné le coup d'Etat de mardi soir, le premier depuis 15 ans dans le royaume asiatique et le 18e depuis l'instauration de la monarchie constitutionnelle en 1932.
Mais de nombreux spécialistes pensent que c'était le seul moyen de sortir le pays de l'impasse politique dans laquelle il était engagé depuis un an et de ramener la stabilité.
"Ce coup d'Etat est différent des précédents. Avant, les putschs servaient uniquement les intérêts de l'armée. Cette fois, c'était une mesure nécessaire en raison de la violente polarisation de la société thaïlandaise", a expliqué Somjaï Phagapasvivat, de l'université de Thammasat à Bangkok.
Les chefs putschistes se sont rendus mardi soir au palais royal pour en référer au roi Bhumibol Adulyadej. Les télévisions ont diffusé les images du cortège, susceptibles d'apaiser les esprits à travers le pays, où le monarque est révéré.

Pas d'impact sur l'économie

La télévision a également passé des documentaires sur l'action du roi en faveur du développement des zones rurales, dans l'optique apparente de démontrer que l'armée avait agi au nom de la couronne.
Après des manifestations contre sa politique à Bangkok, Thaksin avait convoqué des élections en avril dernier, comptant sur le soutien des électeurs des zones rurales.
L'opposition l'avait accusé de manipulation et avait boycotté le scrutin, qui avait finalement été annulé par la justice. Le parti du Premier ministre, Thaï Rak Thaï, était largement donné favori de nouvelles élections prévues théoriquement fin novembre.
La monnaie nationale, le baht, a connu sa plus forte baisse en trois ans dans les heures qui ont suivi l'annonce du coup d'Etat avant de stabiliser mercredi.
Le gouverneur de la Banque centrale a estime que le coup d'Etat n'aurait probablement pas d'impact sur l'économie.

Publié : 20 sept. 2006, 16:17
par Asako Keitaro
C'est énorme quand même ce coup d'état, on a l'impression que tout le monde s'en fout, sauf les vautours de journalistes, pourtant un coup d'état militaire c'est pas rien.

Publié : 20 sept. 2006, 19:30
par Banshee
Asako Keitaro a écrit :C'est énorme quand même ce coup d'état, on a l'impression que tout le monde s'en fout, sauf les vautours de journalistes, pourtant un coup d'état militaire c'est pas rien.
les thai on meme l'air heureux...
comme si c'etait un patron chiantqui avait été poussez dehors gentillement... :cut:

enfin, si ça ce passe bien, tant mieux

Publié : 21 sept. 2006, 08:21
par Toshi
hum ...en même temps ils en sont à leur 17ème ...... maintenant ils savent y faire :

SOS PUTCH :
-"allo SOS PUTCH Pour vous servir ?"
-"Allo bonjour, j'aurais aimé connaitre les tarifs pour mettre un président dehors ?"
-ça dépend du pays, et des prestations attendue....vous avez l'option peace ou l'option full blood."
-"ah non mais moi c'est juste un ptit truc, c'est bientôt les présidentielles en France et..."
-"nicolas ?"
-"BIIIIP BIIIIIP BIIIIIP"

Publié : 21 sept. 2006, 08:24
par axl_2baz
Enorme Toshi !!!!!! :france:

Publié : 21 sept. 2006, 08:26
par Goju Kaze
J'adore!

:kaze:

Publié : 21 sept. 2006, 08:26
par Moto Shikizu
:lol: excellent, Toshi !

Publié : 21 sept. 2006, 08:58
par Kyorou
:biere:

Concernant la Thaïlande, selon un membre de la DG Presse de la Commission (qui restera anonyme), l'armée diposerait d'un énorme pouvoir dans le pays (politique, mais aussi économique : l'armée a sa propre banque, qui est la banque la plus importante du pays) et le futur-ex-premier ministre aurait eu le mauvais goût de lui faire concurrence, ce qui déplaît aux militaires, mais aussi à une bonne partie de la population.

Faut croire que ces gens préfères les militaires aux politiciens...

Publié : 21 sept. 2006, 09:07
par Toshi
:jap:


sinon c'est effectivement assez impressionnant ! on a des chercheurs sur place et ils nous disent que ça ressemble à un dimanche prolongé (parce que l'armée oblige les gens à pas trop trainer dehors non plus)

mais que c'est juste "calme comme un dimanche" ...
:fou:


enfin c'est pas plus mal !

Publié : 21 sept. 2006, 12:00
par Kõjiro
J'ai failli dire que c'était peut être trop familier mais je me suis dit qu'il ne fallait pas pousser quand même...

Bon sinon :

http://permanent.nouvelobs.com/societe/ ... S2833.html
Les plus hautes instances judiciaires contre Sarkozy

NOUVELOBS.COM | 21.09.06 | 12:52

Le président de la Cour de cassation, la Cour d'appel de Paris et le CSM dénoncent les propos du ministre de l'Intérieur sur la "démission" des juges de Bobigny.

La Cour de cassation, la Cour d'appel de Paris, ainsi que le Conseil supérieur de la magistrature dénonce, jeudi 21 septembre, les propos de Nicolas Sarkozy sur la justice. Le président de la Cour de cassation, Guy Canivet, estime que les "termes provocants" du ministre de l'Intérieur Nicolas Sarkozy mettant en cause le laxisme de magistrats en Seine-Saint-Denis "est une nouvelle atteinte à l'indépendance de la Justice" et demande à être reçu par le président de la République. Le plus haut magistrat de France considère, dans un communiqué, que ces propos "opposant les institutions publiques affaiblissent tout autant le crédit de la justice que l'autorité de l'Etat". Mercredi, lors d'un déplacement à la préfecture de Bobigny, Nicolas Sarkozy avait réagi au cri d'alarme du préfet de Seine-Saint-Denis Jean-François Cordet sur une recrudescence de la délinquance, critiquant les magistrats de Bobigny, notamment ceux en charge des mineurs, accusés d'une "forme de démission".

Guy Canivet souhaite être reçu par le président de la République, garant de l'indépendance de la magistrature, "pour lui exposer la gravité de ces atteintes réitérées à la répartition des pouvoirs prévue par la Constitution et le malaise ressenti par les juges dans une situation qui compromet l'exercice de la justice".

"En fonction des moyens dont ils disposent"

Le premier président de la cour d'appel de Paris, supérieur hiérarchique des juges du siège de Bobigny (Seine-Saint-Denis), est lui aussi venu à leur secours. "Les magistrats de Bobigny ne sont ni naïfs ni angéliques. Dans un environnement exceptionnel, ils appliquent les lois en vigueur et font ce que leur permettent les moyens dont ils disposent", a réagi Renaud Chazal de Mauriac dans un communiqué. "Opposer les institutions les unes aux autres est une démarche stérile qui peut s'avérer dangereuse et réjouir ceux qui ne respectent pas les lois de la République", a-t-il ajouté.
De son côté, le Conseil supérieur de la magistrature (CSM) a remis la semaine dernière au président de la République un avis dénonçant les atteintes à la séparation des pouvoirs par Nicolas Sarkozy, qui avait déjà critiqué en juin le tribunal de Bobigny, a-t-on appris jeudi de source judiciaire.
Mercredi, Nicolas Sarkozy avait estimé que les forces de police "ne peuvent pas à elles seules obtenir les résultats que les habitants de la Seine-Saint-Denis sont en droit d'attendre si derrière, tant de délinquants sont remis en liberté et si tant de faiblesse est manifestée à l'endroit de multirécidivistes et de mineurs qui n'ont de mineurs que le nom". "De telles décisions sont anormales parce qu'elles témoignent d'une forme de démission devant des délinquants chaque jour plus violents", avait-t-il critiqué.

Tribunal chargé

"En critiquant les institutions de la République le ministre de l'Intérieur affaiblit l'efficacité de l'Etat", a souligné le bureau de l'Union Syndicale des Magistrats dans un communiqué. "L'USM regrette une fois encore que les défaillances de l'Etat aboutissent à des tensions entre services et à des mises en cause injustifiées".
"M.
Sarkozy nous montre une fois de plus qu'il ne connaît comme réponse à la délinquance que la répression et en particulier l'incarcération", a également regretté Côme Jacquemin du Syndicat de la magistrature (SM).
Selon l'USM, "le tribunal de Bobigny est un des plus chargés de France et les magistrats y travaillent sous la tension et l'agressivité permanente".
L'USM en appelle au Premier ministre Dominique de Villepin souhaitant qu'il "rappelle aux préfets qu'il est indispensable que les responsables locaux de l'Etat travaillent en coordination et non dans le cadre d'oppositions stériles".
Les forces de police "ne peuvent pas à elles seules obtenir les résultats que les habitants de la Seine-Saint-Denis sont en droit d'attendre si derrière, tant de délinquants sont remis en liberté et si tant de faiblesse est manifestée à l'endroit de multirécidivistes et de mineurs qui n'ont de mineurs que le nom", avait dénoncé le ministre de l'Intérieur. "De telles décisions sont anormales parce qu'elles témoignent d'une forme de démission devant des délinquants chaque jour plus violents".
"Depuis le début de l'année, le nombre d'écroués sur le département est en baisse de 15,50%", avait expliqué M. Sarkozy. "Cela veut dire qu'un mineur interpellé pour 14 vols à la portière peut être remis en liberté et commettre à la sortie du tribunal ses quinzième et seizième vols à la portière". (avec AP)

Publié : 21 sept. 2006, 15:29
par Asako Keitaro
Et ben je suis d'accord dans le fond avec Sarko, pour être du mauvais coté de la barrière, je peux te dire que voir des gens prendre pour un délit sur certains endroits une peine ridicule bien inférieure à celle qu'ils prendraient ailleurs, mais surtout bien infèrieure à celle prescrite par la loi, moi ça me donne envie de hurler. De plus voir des magistrats qui depuis des années ne te suivent pas quand tu relèves des outrages et rebellions et qui cassent ta procédure parce que ça les fait chier, ça te donne une idée du "crédit de la justice et de l'autorité de l'Etat". Le jour ou les magistrats marcheront dans le même sens que nous, on pourra esperer avoir un début de resultat.

Publié : 21 sept. 2006, 15:35
par Shinjo Kyusuken
Oui mais c'est le ministre de l'INTERIEUR pas celui de la justice !

Dans une démocratie, il y a séparation des pouvoirs, c'est pas pour rien. Finalement, on se contrefiche que S ait raison ou pas, de toute façon il n'a pas à le dire, sauf s'il n'était pas ministre. Sa fonction le lui interdit.

Publié : 21 sept. 2006, 15:39
par Isawa Yoshimitsu
Asako Keitaro a écrit :Et ben je suis d'accord dans le fond avec Sarko, pour être du mauvais coté de la barrière, je peux te dire que voir des gens prendre pour un délit sur certains endroits une peine ridicule bien inférieure à celle qu'ils prendraient ailleurs, mais surtout bien infèrieure à celle prescrite par la loi, moi ça me donne envie de hurler. De plus voir des magistrats qui depuis des années ne te suivent pas quand tu relèves des outrages et rebellions et qui cassent ta procédure parce que ça les fait chier, ça te donne une idée du "crédit de la justice et de l'autorité de l'Etat". Le jour ou les magistrats marcheront dans le même sens que nous, on pourra esperer avoir un début de resultat.
je ne connais pas tous les details du fonctionnement policier et judiciaire, mais plutot que de toujours voir les deux camps se balancer la faute l'un sur l'autre, ne ferait t'on pas mieux de se demander s'il n'y a pas des choses de fond à changer ?

Non parce que autant je comprends que voir repartir des gens libres ou presques alors qu'ils ont fait plusiseurs fois des vols/agressions... puisse etre tres frustrant et potentiellement incomprehensibles, autant la solution prison n'est pas non plus forcément la plus approprié à tous les cas...