La Voix De Rokugan

Ma critique du film Sword of the Stranger:

C'était trop bien!

Merci

Ca c'est de la critique, digne de Ding On au moins

En même temps, ça se lit vachement plus rapidement, et on en tire a peu près la même information.

Kakita Ideochi a écrit :on en tire a peu près la même information.

Faut pas abuser

Oh j'dis pas, les reviews de Ding On et du genre, sont très détaillés et instructifs.
Mais au final, tout ce qui compte, c'est de savoir si c'est bien ou pas, non ? :p

Non ce qui compte c'est de savoir pourquoi c'est bien comme on a rarement les même goûts les uns et les autres.

du coup autant dire c'est très bien allez le voir

ou ne rien dire du tout ... ça c'est bien aussi .... des fois ....

Moto Akuro, dans ce cas, je ne peux que te conseiller le blog d'OC.
Un... Odieu Connard... Tel est son pseudo :p (facilement trouvable sur le net)
Dans sa section cinématographie, tu auras des billets qui font passer les posts de Ding On ou de Pénombre pour des mono lignes, avec quelques images a l'appui.
Le seul soucis, c'est que tu entendras absolument toutes les raisons pour lesquelles le film sujet n'est PAS bien.
En même temps... Ca fait un peu le même effet au final, si tes gouts sont pas les mêmes que les siens, et que les défauts qu'il souligne ne te déranges pas, tu peux y'aller tranquille (mais pas le yeux fermés, ça reste un film ! :p )

Moto Akuro a écrit :Non ce qui compte c'est de savoir pourquoi c'est bien comme on a rarement les même goûts les uns et les autres.

Sword of the Stranger (ストレンヂア 無皇刃譚, Sutorenjia Mukō Hadan) est film d'animation japonais de Masahiro Ando, et produit par le studio Bones (RahXephon, Darker Than Black, Wolf's Rain, FMA etc...).

Ce film narre l'histoire d'un jeune orphelin, Kotaro, accompagné de son fidèle chien, Tobimaru, lors d'un des ères les plus noires de l'histoire du Japon, l'ère Sengoku. Kotaro est en route pour rejoindre un temple bouddhiste, dans l'espoir d'y retrouver un moine qui l'aura sauvé précedemment d'un incendie, et accessoirement, dans l'espoir de sauver sa peau. Notre jeune protagoniste est en effet poursuivi par une milice d'élite, envoyé par l'Empereur Ming en personne: il est un enfant élu, et son sang permettra la création d'un elixir d'immortalité. En chemin, il sera sauvé par un ronin, surnommé Nanashi, lorsqu'un des membres de la milice tentera de l'attraper. Kotaro engagera par la suite Nanashi, afin qu'il l'escorte jusqu'au temple, et leur terrible périple débutera.

Sword of the Stranger est un film d'animation intelligent, reservé à un public adulte. Bien que le genre et l'histoire s'y prète facilement, le spectateur ne se retrouvera pas devant une suite incessante de combats caricaturaux et irréels, loin d'un Ninja Scroll, mais au contraire, devant une histoire lentement menée, parfaitement amenée, et dure. Dure, parce qu'il n'est nulle question de mettre en place un monde édulcoré. C'est la période Sengoku. Les vassaux trahissent, les conflits éclatent, les enfants meurent par le sabre. Ce film parle de survie, et des choix que l'on est pret à prendre pour celle-ci. Trahir ou ne pas trahir. Fuir ou combattre. C'est la pierre angulaire du scenario, et on la retrouve dans quasiment chaque protagoniste, que ce soit l'enfant, le ronin, le moine, l'empereur chinois ou le seigneur local. Jusqu'où irais-je pour survire? Suivrais-je mon code d'honneur? Est-ce que je répetrais mes erreurs passées?

Graphiquement parlant, l'animation est magnifique, les incrustations en 3D à peine visibles. Les protagonistes sont facilement reconnaissables, et ne dégagent pas forcément cette impression de déjà-vu, même si l'on se retrouve parfois devant quelques stéréotypes. Les combats, car il y en a, sont magnifiques, crus, violents et impitoyables. Le doublage semble bon, mais ne parlant pas japonais couramment, je ne le jugerai pas! Ce film est une vraie réussite, et après l'avoir vu, vous ne pourrez dire qu'une chose: "c'était très bien!"

En même temps je préfère son premier message à celui qu'il a laissé sur un site de streaming :

Kakita Ideochi a écrit :Moto Akuro, dans ce cas, je ne peux que te conseiller le blog d'OC.
Un... Odieu Connard... Tel est son pseudo :p (facilement trouvable sur le net)
Dans sa section cinématographie, tu auras des billets qui font passer les posts de Ding On ou de Pénombre pour des mono lignes, avec quelques images a l'appui.
Le seul soucis, c'est que tu entendras absolument toutes les raisons pour lesquelles le film sujet n'est PAS bien.
En même temps... Ca fait un peu le même effet au final, si tes gouts sont pas les mêmes que les siens, et que les défauts qu'il souligne ne te déranges pas, tu peux y'aller tranquille (mais pas le yeux fermés, ça reste un film ! :p )

OC ne parle que du scénario (et très vaguement du jeu d'acteur) et n'évoque en rien tout les autres aspects d'un film : script, mise en scène, lumière, contextualisation, mise en perspective du film dans une filmo etc, etc... Contrairement à Ding On par exemple. OC aime s'écouter parler (se lire) et surf sur le tropisme qui consiste à trouver super cool de se la jouer méprisant. Au mieux on peut trouver le style divertissant mais il est au service d'un fond inexistant. Le blog d'OC n'a aucun intérêt d'un point de vue cinématographique car ce n'est pas un blog sur le cinéma mais juste une tribune d'un type qui se la raconte parce qu'il sait vaguement écrire. OC c'est une sorte d'abbé de Vilcourt du blogging moderne en moins bon (http://fr.wikipedia.org/wiki/Ridicule).

Tout ça AMHAAMQJA

Edit : et sur le côté tartine, certe y'a du signes mais c'est vide en fait (quand on retire les vannes et le "racontage" de l'histoire, il ne reste quasi rien). On en apprend 10 fois plus avec un post de Ding On (ou le dernier de Marumoto par exemple) avec 50 fois moins de signes qu'un billet d'OC. Ce qui pour moi fait que l'un est de qualité et instructif et l'autre au mieux divertissant (quand on est pas trop gêné par le côté je suis trop hype dans ma moquerie).

Rah ça, la hype autour d'Odieux Connard : ça me lourde. Car en effet, ça n'a aucun intérêt "technique" (si je puis dire). En plus, ce mec annonce à l'avance les prochains films qu'il compte aller voir pour les démolir - on sait donc que de toute façon, il prend la pose puisqu'il décide d'entrée qu'il n'aimera pas et dira du mal.
Le pire, c'est tous les internautes qui relaient ses billets ou pire, qui en imitent le style en se croyant intéressants... Il est clair que la pose cynique du mec à qui on la fait pas et qui aime rien, c'est mode. Cela dit, démolir une oeuvre est aisée - même Citizen Kane ou les Sept Samurai, si on les passe à cette moulinette, auront l'air de navets. Par contre, réellement analyser une oeuvre comme le font de vrais journalistes ciné (comme Rafik Djoumi, Arnaud Bordas, Stéphane Moïssakis...) est réellement un exercice difficile. Les papiers de Djoumi sur le Seigneur des Années, à l'époque de la sortie des trois films, c'était énorme d'érudition par exemple.

Ding On a écrit :Par contre, réellement analyser une oeuvre comme le font de vrais journalistes ciné (comme Rafik Djoumi, Arnaud Bordas, Stéphane Moïssakis...) est réellement un exercice difficile.

Et surtout ces mecs te donnent envie d'aller au cinéma en plus de te donner le sentiment d’être moins con

Bon ceci dit, je tiens a m'excuser auprès de la Marmotte Nationale, je ne voulais pas te pousser a écrire un tel pavé, j'aime bcp ton style très concis (comme par exemple la critique de Highschool of the dead )

Ding On a écrit :Les papiers de Djoumi sur le Seigneur des Années, à l'époque de la sortie des trois films, c'était énorme d'érudition par exemple.

C'est quoi cette trilogie?

Goju Kaze a écrit :

Ding On a écrit :Les papiers de Djoumi sur le Seigneur des Années, à l'époque de la sortie des trois films, c'était énorme d'érudition par exemple.

C'est quoi cette trilogie?

_ Les années collèges: premiers poils.
_ Les années lycées: premiers herpes.
_ Les années facs: premières MST.

Une trilogie AB Production.