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Publié : 16 juin 2005, 10:12
par Moto Shikizu
que ca fait du bien quand des gens reflechissent !!

Publié : 16 juin 2005, 12:16
par Kõjiro
Ils s'en branlent...

Déjà ce n'est évidemment pas l'objectivité qu'ils recherchent. Ensuite, le marché est resté stable ou s'est amélioré au RU. Soit. Il est probable que sans le P2P il aurait carrément explosé. Enc... de pirates qui nous bouffent nos sous alors qu'on vend des trucs si bien... :vomi:

Ca me fait rire (jaune) quand même cette histoire de taxation. On taxe tout et n'importe quoi pour maintenir un industrie à des niveaux de profits acceptables pour une bande de branleurs sans imagination ni dimension artisitique. On nous parle sans cesse de la nécéssité d'un marché en concurence libre et non faussée... Et là on maintient en vie une industrie complètement sclérosée qui va finir par bouffer plus de subvention qu'autre chose. Merde des labos de recherche doivent se trouver des financements privés pour juste survivre et une major du disque se retrouve sous perfusion à base d'impôts et de taxes diverses prélevées par l'appareil "état" alors qu'elle n'est même pas en danger sinon par sa propre sclérose. Le p2p est le truc qui leur permet de réclamer subvention sur subvention de taxer jusqu'aux appareils d'imagerie médicale ( :fou: ), jusqu'à des trucs qui n'ont rien à voir avec la musique ou la vidéo et ne contiendront jamais ce genre de choses tout en licenciant allègrement (vilains pirates créateurs de chomage) et en continuant à produire les même merdes tous les ans...

Mais qu'ils disparaissent de l'équation, le marché n'a pas besoin d'eux, ils vampirisent des ressources inutiles, induisent un biais dans la concurence entre artiste, nuisent à la créativité c'est à dire au "progrès" artistique, fonctionnent par subvention ou par l'impôt, bref tout ce que ces soi disant tenants de la théorie libérale sont supposés detester... Etrange que dans ce cas ça ne se passe pas comme ça... On nous prend vraiment pour des cons...

Publié : 16 juin 2005, 12:25
par Pénombre
correction : on taxe de manière forfaitaire des supports sous prétexte qu'ils pourraient servir à pirater des trucs

le dernier jugement en date en france avec relaxe du prévenu stipulait que l'achat des CD n'étant en rien garanti, ça n'était pas un manque à gagner réel mais potentiel...

c'est à dire que via les taxes, les majors touchent du fric sur des trucs qu'ils ne vendent pas forcément...

Publié : 16 juin 2005, 12:32
par Kõjiro
J'ai bien compris. C'est comme de la subvention pour moi. Peu importe d'où vient le fric (vu que de toute manière c'est comme tu dit du potentiel), le fait est qu'ils le touchent. D'autant que la collecte et la redistibution coûtent forcément en plus et que c'est à la charge du contribuable...

A la place de subvention il faut mettre "produit dont la surtaxe spécifique est reversée aux majors". Mais dans les faits c'est la même. Les majors sont venues pleurnicher et ont obtenu des aménagement spéciaux qui leur permettent de toucher une rente qui était préavaluable. Donc c'est comme une subvention pour moi.

Parce que depuis le début de ce débat il y a quelques années il y a eu de nombreux économistes pour mettre en évidence que le p2p n'avait pas l'impact que les majors décrivent depuis le début sur la vente de leurs produits.

Publié : 16 juin 2005, 12:43
par Pénombre
le principe est encore plus fort dans le détail : si demain le marché de la vente de CD ne bouge pas mais que celui des disques durs et supports vierge explose de 150%, les majors toucheront leur dividende payé par les consommateurs sur des produits qui n'ont rien à voir avec les leur

les seuls capables de faire plus fort, ce sont les états via l'impot... et une fois de plus, nos amis libéraux de choc qui ne jurent que par l'état-providence à abattre ne voient aucune objection à ce que les fonctionnaires collectent des fonds reversés à des sociétés privés qui se chargent de les redistribuer aux potes

je trouve que c'est une illustration qui pourrait faire cas d'école du vieux principe que ce sont toujours les mêmes qui se plaignent d'un système dont ils sont les premiers à bénéficier envers et contre toute logique "commerciale". C'est clair qu'entres les gros agriculteurs, les majors, les cliniques homologuées et l'école privée financée par le contribuable, ça en fait des mecs qui se goinfrent à l'oeil sur le dos de l'état providence en prétendant défendre un modèle économique et social dans lequel ils seraient probablement parmi les premiers à disparaitre

Publié : 17 juin 2005, 07:43
par Moto Shikizu
quand ca avance d'un cote y a tjs autre chose qui cloche : http://fr.news.yahoo.com/050610/44/4ggxt.html

Publié : 17 juin 2005, 13:18
par Hida Yoshun
et on pense que y'a plus d'avenir pour la gratuité et la liberté d'expression artistique avec ce ue l'on peut lire c bien vrai reellement on va decider quand de bouger parce que pour le moment il l'emfonce bien profond le balai

alors une seule solution s'offre a vous citoyen le FREEWARE a mort les industries totalitaire et ultra capitaliste :sortez: , reclamons notre liberté :grr:

Publié : 27 juin 2005, 09:29
par Moto Shikizu
Le piratage des films sur Internet bouscule le cinéma
LE MONDE | 25.06.05 | 14h25 * Mis à jour le 25.06.05 | 14h25

C'est un mouvement qui se développe à une vitesse colossale. En deux ans, le téléchargement gratuit et illégal de cinéma sur Internet est devenu un phénomène massif qui atteint ses sommets au moment des grosses sorties commerciales de films. Au moment où Star Wars III La Revanche des Sith arrivait sur les écrans français, des millions d'internautes avaient déjà vu le film de George Lucas sur le Net. En extrapolant les statistiques calculées par le site edonkey.com, on peut considérer qu'en France 1,5 million de personnes ont téléchargé le dernier Star Wars au cours des deux derniers mois.

Près de deux cents fois plus lourds que les fichiers musicaux, les films ont longtemps été presque impossibles à télécharger. Mais, depuis deux ou trois ans, l'accès au haut débit a tout changé. En mai 2004, plus de 3 millions d'internautes français avaient téléchargé des films gratuitement selon le CNC. Et 31 millions de films par mois étaient téléchargés depuis des ordinateurs français.

Lors du dernier Festival du film d'animation d'Annecy, début juin, les studios Pixar ont exigé pour l'avant-première de Madagascar , dessin animé à gros succès, que quatre vigiles équipés de lunettes à infrarouges restent dans la salle durant la projection pour surveiller que personne n'enregistre le film au Caméscope. Rien n'y fait. Aujourd'hui, deux gros films de l'été, Mr and Mrs Smith , le film de Doug Liman avec Brad Pitt et Angelina Jolie, ou Charlie et la Chocolaterie , de Tim Burton, annoncés en France en juillet, sont déjà massivement téléchargés sur la Toile.

Les sources des pirates sont multiples. Certains films sont directement captés dans la salle même. Leur qualité technique est variable. L'image et le son peuvent être corrects comme pollués par les mouvements des spectateurs devant la caméra, les rires, une mauvaise mise au point, etc.

Des copies proviennent de DVD promotionnels destinés à la presse, aux jurys de festivals, des Oscars et des Césars. On devine cette source quand apparaissent sur l'écran des chiffres incrustés ou une inscription précisant qu'il s'agit d'un matériel promotionnel. Les séries télévisées américaines, très prisées sur le Net, sont directement enregistrées sur les postes de télévision aux Etats-Unis.

DÉMOCRATIQUE ET ÉLITISTE

Certains pirates se fournissent à la source de fabrication d'un film grâce à des complices travaillant dans la chaîne de production. C'est le cas pour Star Wars III , mis en ligne en version originale le 18 avril, soit un mois avant sa sortie mondiale. Pour la version française, l'opération s'est faite en deux temps. Le hacker (pirate informatique) a récupéré la bande-son doublée au Canada comme c'est souvent le cas pour les films américains diffusés sur Internet avant de la joindre aux images américaines deux jours plus tard. Ainsi, le 20 avril, le film était disponible en version française sur des sites utilisant des protocoles peer to peer , qui mettent en relation les disques durs de leurs utilisateurs.

L'accès aux films piratés est à la fois démocratique et élitiste. Au bas de la pyramide, les sites les plus faciles à utiliser (Emule, Overnet) fonctionnent comme des moteurs de recherche classiques. Ce sont les plus fréquentés, et ceux qui exigent le temps de téléchargement le plus long. Un, deux ou trois jours pour un film. Pour ceux qui manquent d'expertise, l'attente, de surcroît, n'est pas toujours récompensée. Le contenu est parfois de qualité médiocre, infecté de virus, peut ne pas correspondre à ce qui est annoncé. Au lieu du film, on peut tomber sur un clip condamnant le téléchargement illégal ou, plus souvent encore, sur un film pornographique.

Les pirates initiés empruntent des protocoles de peer to peer plus décentralisés comme BitTorrent. D'accès bien moins convivial, ceux-ci exigent de l'utilisateur une compétence solide sans cesse mise à jour. Les films y sont généralement de bonne qualité, se téléchargent en deux ou trois heures à peine. Et sans surprise.

Encore plus efficaces, plus sélectifs aussi, les newsgroups permettent de recomposer un film dans son ordinateur en à peine plus d'une demi-heure à partir d'une série de fichiers directement envoyés dans les boîtes e-mail des membres.

Si le mouvement est vertigineux, il est difficile d'en cerner l'impact sur la consommation de cinéma. Du moins pour l'instant. Les études sont modestes et le phénomène naissant. Le téléchargement concerne d'abord les superproductions, les films populaires et les séries télévisées, c'est-à-dire les produits phares qu'on loue dans les vidéoclubs. Selon l'Association de lutte contre le piratage audiovisuel (ALPA) et le Centre national de la cinématographie (CNC), la location de DVD et de vidéos, dont les chiffres sont déjà en baisse cette année, serait menacée en priorité. Jean-Yves Mirsky, délégué général du Syndicat de l'édition vidéo (SEV), précise néanmoins : " Le secteur est en effet en baisse, mais nous ne pouvons pas encore en cerner les causes."

Le piratage menace-t-il aussi le cinéma sur grand écran ? Incontestablement, l'expérience de la salle possède une valeur ajoutée sans égale ce que l'on pourrait aussi dire, à moindre échelle, de certains DVD dont les bonus sont de grande qualité. Aussi, nombre de personnes interrogées confient que le téléchargement est un moyen de voir un film avant sa sortie et de faire le tri entre les oeuvres qui "méritent" la salle ou le DVD et les autres.

L'enjeu n'en est pas moins réel ; les chiffres du CNC le montrent. 48 % des consommateurs de films sur Internet ont entre 15 ans et 24 ans. Ils jugent prohibitifs les prix des DVD et des billets de cinéma. Pour eux, l'offre illégale mais gratuite d'Internet pourrait rapidement devenir la norme. " Nous redoutons avant tout un changement des comportements", confirme Frédéric Delacroix, le délégué général de l'ALPA.

Les professionnels du cinéma s'inquiètent des conséquences sur la chaîne de financement des films. Comme pour la musique. Si les films à gros budget sont les plus concernés par la piraterie, les films fragiles ne sont pas à l'abri. Car ces derniers, pour être financés, ont besoin du Fonds de soutien, qui est largement alimenté par les entrées des gros films américains. " Sans vouloir tomber dans le catastrophisme, plus la consommation de films gratuits se développera, plus le préfinancement du cinéma sera en danger. Il faut développer l'offre payante sur Internet ! ", assure Michel Gomez, délégué général de l'ARP (Association des réalisateurs producteurs).

Des études de l'ALPA et du CNC montrent qu'une grande partie des internautes seraient prêts à payer si des offres existaient à des prix raisonnables. Des majors américaines comme Warner passent actuellement des accords avec des fournisseurs d'accès partout en Europe afin d'alimenter leurs sites en films. Le groupe Canal+ travaille à un projet de distribution de cinéma en ligne.

Mais, en France, ces projets sont soumis à des questions complexes qui touchent à la "chronologie des médias" sur laquelle repose le système français de financement du cinéma. Combien de temps faut-il laisser passer entre la sortie en salles et la diffusion sur Internet ? Quel impact cela aura-t-il sur les ventes de DVD ? Sur la valeur des films projetés à la télévision ? Et, par extension, sur le financement du cinéma par les chaînes de télévision ? Le chantier est ouvert.

Isabelle Regnier
Article paru dans l'édition du 26.06.05

Publié : 27 juin 2005, 10:14
par Pénombre
bien la première fois qu'ils parlent des newsgroups

normal, comme ils sont payants, ça doit moins les déranger...

Publié : 27 juin 2005, 10:22
par Tetsuo
L'enjeu n'en est pas moins réel ; les chiffres du CNC le montrent. 48 % des consommateurs de films sur Internet ont entre 15 ans et 24 ans. Ils jugent prohibitifs les prix des DVD et des billets de cinéma. Pour eux, l'offre illégale mais gratuite d'Internet pourrait rapidement devenir la norme. " Nous redoutons avant tout un changement des comportements", confirme Frédéric Delacroix, le délégué général de l'ALPA.
Jamais ils réfléchissent en bons capitaliste : ils ont un concurent 'internet' qui offre de meilleurs service qu'eux. Et au lieu de concurencer le dit oposant ils veulent l'interdire.

:grr:

Publié : 27 juin 2005, 10:38
par Moto Shikizu
plus rapide, plus facile... les grand groupe sont depuis longtemps du cote obscur... et puis, il ne faut pas oublier que si eux ont utilise des methodes de concurrence pas tjs tres honnetes pouir devenir ce qu'ils sont, quand quelqu'un les concurrence avec leurs methodes ou des nouvelles c'est uun ignoble criminel ! mais bien sur pas eux...

Publié : 27 juin 2005, 10:42
par Kõjiro
D'où le principe de concurence libre et non faussé... Bin voyons...

Publié : 27 juin 2005, 10:44
par Bayushi Hiryu
En même temps, le libéralisme parfait est rarement celui promulgué par les libéraux : il supposerait en effet la disparition de l'héritage, afin que chacun ait les mêmes chances au départ...
Tiens, curieux, les libéraux sont en général les plus opposés à ce genre de principes...

Idem pour l'industrie du disque ou pour d'autres événements récents : par exemple, quand la condamnation en justice de Pinault aux USA est financée par l'Etat français, de gouvernement de droite libérale, au mépris de la doctrine que les libéraux disent défendre. Ce doit être ça, l'hypocrisie électoraliste...

Publié : 27 juin 2005, 11:49
par Pénombre
tiens, puisqu'on parle de Warner, ils ont été épinglés dans un des blog de zdnet y a pas longtemps pour la complète opacité de leur comptabilité qui rebute même les experts

facile après de raconter tout et n'importe quoi sur les chiffres et les bénéfices quand personne peut les comprendre...

Publié : 27 juin 2005, 12:22
par Sensei Bonaf
Pénombre a écrit :bien la première fois qu'ils parlent des newsgroups

normal, comme ils sont payants, ça doit moins les déranger...
Newsgroups payants ? On doit pas penser à la même chose alors...