Re: [RP]Les appartements privé du Prince Hantei Genjûro
Publié : 09 oct. 2010, 11:31
Un parfum, une sensation ... il aurait tant aimé avoir le souvenir de son odeur, de sa présence mais aussi loin qu'il remontait dans sa mémoire, il n'arrivait pas à reconstituer quoi que ce soit. Ses mains fébriles replièrent le portrait et il disparut à nouveau dans le tiroir. Des sentiments contradictoires agitaient le prince. Pouvait-il s'en ouvrir à Kuyzo ? Pouvait-il avouer ses tourments ? Pouvait-il confier les pensées qui lui déchiraient l'âme ?
- Ce portrait, c'est Saya qui me l'a apporté.
Quand il avait été assez grand pour s'enquérir de sa mère, de demander à quoi elle avait ressemblé, quelle femme elle avait été, de quoi elle était morte, Genjûro avait rencontré des réponses courtes, des silences polis et dans les yeux de l'Empereur, une indicible et inavouable douleur. Cela l'avait tellement frappé qu'il n'avait plus jamais osé demander à son propre père ce qui était arrivé alors c'est Saya qui avait découvert ce qui s'était passé, qu'il lui avait apporté ce portrait que l'on avait caché. Il aurait voulu effacer ce jour de sa mémoire, ne jamais l'avoir supplié de l'aider à savoir, un sombre crépuscule dans les jardins alors qu'il avait huit ans.
Ses manches longues cachèrent son poing fermé mais la colère flamboyante qui incendiait son âme se déversa une fois de plus comme un torrent furieux en lui. Ses mâchoires se crispèrent. Les mensonges, les manipulations, la face noire de tous les habitants du palais sembla l'entourer, tournoyer autour de lui. Images vacillantes, floues, moqueuses de son impuissance, cherchant à l'étouffer comme s"il pouvait disparaître. Disparaître, n'était-ce pas lâche ? N'était-ce pas trahir de la manière la plus douloureuse le souvenir de sa mère ? Allait-il fuir toute sa vie, incapable de supporter son image ?
- Que sais-tu de ma mère Kyuzo ?
Quelle version policée avait-on inculquée à son yojimbo et ami ?
- Ce portrait, c'est Saya qui me l'a apporté.
Quand il avait été assez grand pour s'enquérir de sa mère, de demander à quoi elle avait ressemblé, quelle femme elle avait été, de quoi elle était morte, Genjûro avait rencontré des réponses courtes, des silences polis et dans les yeux de l'Empereur, une indicible et inavouable douleur. Cela l'avait tellement frappé qu'il n'avait plus jamais osé demander à son propre père ce qui était arrivé alors c'est Saya qui avait découvert ce qui s'était passé, qu'il lui avait apporté ce portrait que l'on avait caché. Il aurait voulu effacer ce jour de sa mémoire, ne jamais l'avoir supplié de l'aider à savoir, un sombre crépuscule dans les jardins alors qu'il avait huit ans.
Ses manches longues cachèrent son poing fermé mais la colère flamboyante qui incendiait son âme se déversa une fois de plus comme un torrent furieux en lui. Ses mâchoires se crispèrent. Les mensonges, les manipulations, la face noire de tous les habitants du palais sembla l'entourer, tournoyer autour de lui. Images vacillantes, floues, moqueuses de son impuissance, cherchant à l'étouffer comme s"il pouvait disparaître. Disparaître, n'était-ce pas lâche ? N'était-ce pas trahir de la manière la plus douloureuse le souvenir de sa mère ? Allait-il fuir toute sa vie, incapable de supporter son image ?
- Que sais-tu de ma mère Kyuzo ?
Quelle version policée avait-on inculquée à son yojimbo et ami ?