Y a très longtemps, mais je viens de le retrouver sur le site d'une amie.
C’était durant une partie de « Vampire : la Mascarade » qui se situait à Orléans. Dans cette version du monde, créée par notre MJ, cette ville, ô combien importante dans la réalité, n’était plus qu’un champ de ruines depuis une catastrophe indéterminée. Elle était gouvernée par un Prince qui se faisait appeler Lincoln et qui essayait désespérément de rétablir les voies de chemin de fer entre « sa » ville et Paris malgré les efforts de certains Garous de la région.
Nous formions un groupe assez disparate, deux Grangrels, appelés respectivement Ideko et Wolverine (quelle originalité !), un Brujah, un Giovanni et moi, un fantôme de Brujah incarné dans une prostituée humaine (j’aime les personnages atypiques mais, cette fois-ci, c’était même pas ma faute).
Le Brujah et moi étions en train de vaquer à nos occupations (je ne me rappelle plus ce que faisait le Giovanni à ce moment-là) quand nous voyons arriver les deux Grangrels assez amochés (ils s’étaient frittés avec des Garous). Et c’est là que j’ai eu l’idée qui a déclenché le massacre. J’ai suggéré à la fille qui jouait Wolverine que les garous qui empêchaient la construction de la voie se trouvaient peut-être, parmi nous, dans Orléans.
Je l’ai vu partir au quart de tour en proposant d’exterminer purement et simplement la population de la ville. « Génial ! » s’écrie le Giovanni qui nous avait rejoint et qui suivait la Voie des Ossements. Quant à moi et à l’autre Brujah, nous protestons énergiquement. Le vote se fait à main levé et l’autre Grangrel, Ideko, approuve l’extermination. Le Giovanni téléphone alors à son mentor et, peu de temps après, nous voyons des soldats débarquer qui commencent à exécuter la population. Le Brujah et moi ne réussissons à n’en sauver que quelques-uns avant d’être découverts et réintégrés de force au groupe.
Donc, pour résumer, sur la base d’une simple supposition, (presque) toute la population d’Orléans a été tuée, pour apaiser la paranoïa d’un seul joueur.
Bizarrement, aujourd’hui, je ne joue plus avec ces gens. Allez savoir pourquoi…