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Publié : 09 juil. 2008, 08:19
par Mirumoto Ohmi
ben en fait il a pas completement tord.
les militaires on le droit de vote, on le droit d'avoir des idées politique philosophiques ou religieuses, mais il n'ont pas le droit de s'impliquer en temps que militaire.
par exemple, j'ai le droit d'aller dans un meeting politique, mais je n'ai pas le droit de faire etat de mon etat demilitaire dans ce meeting, pour ne pas faire l'amalgame entre mes idées et l'armée.
c'est ce qu'on apelle le droit de reserve (qui concerne aussi d'autre fonctionnaire, dont les policiers entre autres, les profs aussi il me semble, etc...

l'armée en elle meme n'a pas d'idées politique, philosophique ou religieuse. elle ce contente de servir le gouvernement en place, et d'encaisser les gout en fermant sa gueule.

donc autant pour moi, l'armée n'a pas le droit de vote
les militaires oui, mais n'ont pas le droit de faire part de leurs idées.
En fait c'est le cas de tous les fonctionnaires. En gros t'as pas le droit de dénigrer/critiquer ni ta hiérarchie ni les élus ni... Enfin, vous avez compris. Ca ne veut pas dire en soi qu'on a pas le droit de vote, simplement qu'on n'a pas le droit d'exposer une argumentation face aux déclarations de ministres sur tel ou tel point.

Publié : 09 juil. 2008, 08:32
par Kõjiro
En même temps le devoir de réserve c'est tout relatif, cf cette petite histoire d'il y a quelques temps :
La semaine dernière le ministre de la Justice engageait une procédure disciplinaire contre Mme Bigot, magistrate, dont le nom figurait sur le comité de soutien à Ségolène Royal. Dans le même temps, M. Bruguière, magistrat toujours en activité selon ses propres déclarations à la presse, annonçait publiquement son soutien à Sarkozy et même sa candidature aux élections législatives.
Voir ici :

Magistrate de Colmar : le PS dénonce une "intimidation"

Publié : 09 juil. 2008, 08:39
par Ding On
Oué c'est comme Duhamel viré pasqu'il avait dit voter Bayrou alors que Elkabach et consorts pouvaient clamer leur soutien à Sarko sans pb.

Publié : 09 juil. 2008, 08:43
par Kõjiro
Isawa Yoshimitsu a écrit :j'ai vu les spots sur le pouvoir d'achat... ils me font certes rire, mais ne sont pas non plus trop detournes.

Celui que j'ai vu hier soir par contre était dans le ton de ceux de la campagne présidentielle, limite en pire : on fait "témoigner" des inconnus (je suppose des juenes militants ump), qui nous explique à grand coup de démagogie que notre très cher président tient ses promesses, que ce qu'il fait c'est super (genre + x% de boursiers, des bourses encore plus élevées, les heures supplémentaires, ca crée des emplois, c pour ca que le chomage descend etc...), qu'il faut lui faire confiance à lui, ses ministres (ou on ne montre pas les ministres "d'ouverture"), et à l'ump...

bref, autant ceux sur le pouvoir d'achat je les trouve misérable, mais bon ca reste tolérable. Autant celui là, il m'a bien dégouté...
Bin c'est pas prêt d'être fini il semblerait :

Le budget de com' de Matignon en hausse de 292 %
Le chef du Service d'information du gouvernement, Thierry Saussez, réclame un budget de 22,4 millions d'euros en 2009 contre 5,7 millions en 2008 "pour redéployer l'Etat annonceur".

Le patron du Service d'information du gouvernement (SIG), Thierry Saussez, réclame un budget de 22,4 millions d'euros en 2009 contre 5,7 millions en 2008 "pour redéployer l'Etat annonceur", selon une note publiée par le Canard Enchaîné daté du mercredi 9 juillet.
Les services du Premier ministre ont indiqué qu'il ne s'agirait "pas d'un budget supplémentaire, mais d'une centralisation des moyens", sans cependant confirmer le contenu de la note dont un extrait est reproduit par l'hebdomadaire satirique.
D'après le journal, Thierry Saussez, à la tête depuis avril du SIG, a établi un "plan d'action" de son service -rattaché à Matignon- pour l'année prochaine qu'il a soumis au secrétaire général de l'Elysée, Claude Guéant, et au directeur de cabinet du Premier ministre, Jean-Paul Faugère.

Trois campagnes pour 12 millions d'euros

Toujours selon le Canard Enchaîné, Thierry Saussez prévoit "trois campagnes interministérielles significatives chaque année" pour un montant de 12 millions d'euros.
Thierry Saussez est le maître d'œuvre de la campagne publicitaire de trois semaines lancée le 23 juin afin de promouvoir les réformes du gouvernement en faveur du pouvoir d'achat, dont le coût officiel est de 4,3 millions d'euros.

Diminution des budgets de chaque ministère

Il suggère la création d'une télévision gouvernementale sur l'internet, à l'image de celle mise en ligne par l'Elysée "PR TV (pour président de la République, ndlr)".
Un million d'euros seraient affectés "aux études et sondages de la Présidence de la République".
"Au lieu d'une communication éclatée, on va mutualiser un certain nombre de budgets qui viendront dans le giron du SIG de manière à obtenir plus de cohérence dans le dispositif", ce qui signifie "une diminution" des budgets communication de chaque ministère, a expliqué le service de presse du Premier ministre.
Sinon, j'aime bien le coup du, "nan mais en fait on dépense pas plus on réaffecte des trucs d'ailleurs, on formalise ce qui était informel etc..." qu'ils nous servent à chaque augmentation de trucs destinés soit à faire leurs promotion soit à leur servir d'argent de poche. Et au final après calcul on s'aperçoit toujours qu'étrangement ça a quand même augmenté. Spécialistes de l'enfumage...

Publié : 09 juil. 2008, 09:01
par Kyorou
Pénombre a écrit :J'aime la petite phrase de conclusion, qui n'a rien à voir avec la sauce mais qui contribue à préserver l'équilibre "50% de propagande" ;)
En fait, non. La phrase finale suit le canevas typique des dépèches américaines : on balance un bout de phrase à la fin du truc qui resitue vaguement le contexte général dans lequel s'inscrit l'info (de manière parfois réductrice, voire caricaturale).

Publié : 09 juil. 2008, 09:28
par Kakita Inigin
Kõjiro a écrit :Oui j'en avais entendu parler. Mais c'est totalement inapplicable ce truc. A moins de créer aussi un "machin" qui défini ce qui est une bonne nouvelle et ce qui ne l'est pas et décide que c'est égal pour chaque individu. Bref c'est une idée qui n'est applicable que sous un régime totalitaire.

Un journaliste roumain interviewé donnait un exemple assez "amusant" :

"Imaginons que vous appliquiez ça en France et que l'une des nouvelles soit la mort de Nicolas Sarkozy, c'est une bonne ou une mauvaise nouvelle pour les Français ?"
réponse : c'est une bonne nouvelle sauf si le président de la République a été assassiné par un type d'XD (comme ça a failli arriver à Chirac). Auquel cas c'est une excellente nouvelle (parce qu'en prime on va pouvoir dissoudre le FN). :france:

Publié : 09 juil. 2008, 12:45
par Kõjiro
Mouarf :lol: :
Qui suis-je? Je suis l’«un des dirigeants les plus controversés de l’histoire d’un pays connu pour ses vices et sa corruption». «Homme d’affaires aux gigantesques holdings et à la grande influence dans les médias internationaux», j’étais considéré «par beaucoup comme un dilettante de la politique qui n’a obtenu son poste que grâce à sa considérable influence dans les médias nationaux», jusqu’à ce que je sois «forcé à quitter le pouvoir en 2006». Réponse: d’après la Maison Blanche, qui a aussi écrit les questions, je suis Silvio Berlusconi.
La suite :
Berlusconi dirigeant «dilettante» d'un pays «corrompu», selon Washington

Sinon, dans le genre, on continue de mettre la pression :
http://www.map-site.fr/marseille.html
Faut dire qu'avec ce genre de clip.

Publié : 09 juil. 2008, 13:02
par Mirumoto Ohmi
Trop fort!

personne ne l'avait lue, la biographie, avant qu'elle ne soit distribuée...

Incroyable! :help:

Publié : 09 juil. 2008, 13:10
par Kõjiro

Publié : 09 juil. 2008, 16:44
par Banshee
Kyorou a écrit :
Banshee a écrit :c'est ce qu'on apelle le droit de reserve
"Devoir de réserve", plutôt.
non chez nous c'est un droit... le droit de fermer sa gueule...

En gros t'as pas le droit de dénigrer/critiquer ni ta hiérarchie ni les élus ni... Enfin, vous avez compris.
oups!!
ou j'adore mon commandant :mal:

Publié : 09 juil. 2008, 17:43
par Kõjiro
Parce que ça faisait longtemps que je n'avais pas posté une de ces histoires désormais si fréquentes dans la France nouvelle (et pourtant j'en lis bien une par jour ou presque) :

Le père expulsé, la famille brisée
LE MONDE | 08.07.08 | 15h24 • Mis à jour le 08.07.08 | 15h24

CHOLET (MAINE-ET-LOIRE) ENVOYÉE SPÉCIALE

Il aperçoit parfois le visage de son père sur l'écran de la webcam installée dans le salon mais il lui faut chercher loin ses "vrais" souvenirs : Mamadou, 5 ans, a vu son père pour la dernière fois le 27 janvier 2006.

"Ce jour-là, les policiers ont sonné à 7 heures du matin, raconte sa mère, Kadiatou Diakité. Oumar a ouvert la porte, j'étais en train de préparer Mamadou pour l'école. Nous avons tout de suite compris qu'ils venaient pour l'expulser. Oumar a mis un pull, il a été autorisé à prendre une brosse à dents et du dentifrice, et ils l'ont emmené. Mamadou avait 2 ans et demi, il pleurait, il s'accrochait à son père."

Depuis ce jour, Kadiatou Diakité et Mamadou, qui vivent à Cholet (Maine-et-Loire), n'ont jamais revu Oumar. Le temps a passé, Mamadou a grandi, mais Kadiatou Diakité n'a pas oublié ce jour de janvier où elle a vu son compagnon pour la dernière fois. "J'ai à peine pu lui parler avant son départ, soupire-t-elle. Il est resté deux jours au centre du Mesnil-Amelot, où un étranger qui était retenu à ses côtés lui a prêté une carte téléphonique. On a pu échanger quelques mots mais il a été expulsé le lendemain vers Bamako, sans que je sois prévenue. Il a été chassé sans bagages, comme un malpropre, comme un bandit."

DÉSORMAIS SANS RESSOURCES

Kadiatou Diakité et Oumar Diallo, qui sont tous deux originaires du Mali, se sont rencontrés en 2002, dans le Maine-et-Loire. Elle suit alors un troisième cycle de droit public à l'université d'Angers, il est inscrit à la faculté de Cholet. En 2003, peu avant la naissance de Mamadou, ils s'installent dans le logement étudiant d'Oumar, à Cholet. Kadiatou Diakité et Oumar Diallo sont alors en situation régulière sur le territoire français : ils ont quitté Bamako avec un visa étudiant et ils sont titulaires d'un titre de séjour.

Mais Oumar Diallo commence à travailler pour faire vivre sa famille et, le 21 février 2005, la préfecture du Maine-et-Loire lui refuse le renouvellement de son titre de séjour étudiant. "Il a alors téléphoné pour savoir s'il pouvait changer de statut, raconte Michel Le Cler, le responsable du comité de soutien à Oumar Diallo. Une dame, à la préfecture, lui a répondu qu'il lui fallait trouver un emploi, de préférence en contrat à durée indéterminée (CDI)."

Le 30 avril 2005, Oumar Diallo signe un CDI à l'usine d'Heuliez de Cerizay (Deux-Sèvres), mais la procédure suit son cours : le 17 novembre 2005, il fait l'objet d'un arrêté de reconduite à la frontière. Deux mois plus tard, il est expulsé.

Depuis le départ de son compagnon, Kadiatou Diakité vit seule avec son fils dans une cité de Cholet. Elle a perdu son titre de séjour étudiant en arrêtant ses études et elle est désormais sans ressources. "Elle n'a pas le droit de travailler et elle ne veut pas tricher, poursuit Michel Le Cler. Elle a adressé une demande d'aide à la mairie de Cholet pour la cantine, mais elle a été refusée." Son loyer - 350 euros par mois - et une partie de ses courses sont payées par le comité de soutien. "Je vais aussi aux Restos du coeur, soupire-t-elle. C'est dur, je ne sais pas tendre la main."

Lors de l'expulsion de son père, Mamadou, qui a aujourd'hui 5 ans, a traversé une période difficile. "C'était un petit garçon très bien intégré qui prenait beaucoup de plaisir à venir à l'école, raconte Marie-Aline Boyer, l'ancienne directrice de l'école maternelle du quartier. Sa vie a basculé du jour au lendemain : il était stressé, il avait du mal à comprendre pourquoi son père avait disparu, il sentait beaucoup de désespoir autour de lui. C'est un petit garçon volontaire, qui s'accroche, qui a fait du chemin depuis cette époque, mais, aujourd'hui encore, on sent chez lui une inquiétude qui l'empêche de s'épanouir comme un autre enfant."

Mamadou a accroché des photos de son père dans sa chambre et il lui envoie régulièrement des dessins à Bamako, mais il n'accepte toujours pas son absence. "A l'école, il invente des histoires, poursuit Kadiatou Diakité. Il dit que son papa va l'amener au parc, qu'il l'accompagne souvent au cinéma. Il l'adorait, il ne l'avait jamais quitté pendant plus d'une journée. Après l'expulsion, c'était comme si quelque chose s'était cassé : il faisait de grosses colères, il refusait tout ce qu'on lui proposait, il était révolté."

"LA PEUR AU VENTRE"

Malgré la circulaire Sarkozy sur les parents d'enfants scolarisés de juin 2005, Kadiatou Diakité, qui est devenue - bien malgré elle - l'un des symboles des sans-papiers de Cholet, n'a pas été régularisée. Elle vit aujourd'hui terrée dans sa cité : elle ne quitte pas la ville de peur de subir un contrôle. "Nous sommes enfermés ici depuis deux ans et demi, poursuit-elle. Le mercredi et le samedi, un membre du comité de soutien emmène Mamadou à la patinoire, mais nous sortons le moins possible - de toute façon, je n'ai pas d'argent pour nous payer le bus. Quand je vais au magasin, j'ai la peur au ventre."

Kadiatou Diakité n'envisage pas pour autant de retourner au Mali : elle a fait des études supérieures et quitté Bamako pour s'éloigner d'un père polygame qui s'apprêtait à la marier et elle ne souhaite pas renouer avec les traditions familiales maliennes. "Je suis venue ici contre l'avis de mon père, en me débrouillant toute seule, parce que j'avais envie d'avoir un peu de liberté", résume-t-elle. Malgré son abattement, Kadiatou Diakité attend toujours une régularisation. "Je ne veux pas rentrer au Mali et vivre comme ma mère a vécu, conclut-elle. J'aimerais tellement que Mamadou aille à l'école ici, en France, et qu'il ait une bonne éducation."

Anne Chemin
Edit : un petit truc à suivre :
Vers une privatisation du transport des étrangers retenus...

Publié : 09 juil. 2008, 20:14
par Moto Shikizu
reactions de cadres lecteurs du Monde a la loi passant de 218 a 235 les jours travailles pour les personnes au forfait

=> ici <=

Publié : 09 juil. 2008, 20:44
par Hida Koan
bah moi je vais peut-être me syndiquer du coup (pas pour empêcher d'éventuels problèmes persos mais surtout parce que je me suis rendue compte hier que quand t'es dans le privé c'est assez dur de se coordonner... aurais bien manifester aujourd'hui moi... mais toute seule, somme une truffe, ça aurait eu moins d'impact :cut: )

Publié : 10 juil. 2008, 07:33
par Kakita Inigin
Hida Koan a écrit :bah moi je vais peut-être me syndiquer du coup (pas pour empêcher d'éventuels problèmes persos mais surtout parce que je me suis rendue compte hier que quand t'es dans le privé c'est assez dur de se coordonner... aurais bien manifester aujourd'hui moi... mais toute seule, somme une truffe, ça aurait eu moins d'impact :cut: )
Deux trucs Milie :
- si tu te syndiques par principe, ne le dis à personne dans ta boite/branche. Etre syndiqué, c'est le meilleur frein de carrière que je connaisse pour un cadre (et un non-cadre aussi, d'ailleurs).
- si tu te syndiques por faire la révolution dans ta branche, va à la CGT ils ont une section cadre. reste à voir s'ils existent dans ta boite ... Si c'est pour faire la révcolution "soft", plutôt la CGC (qui est moins connotée et donc plus "acceptable").

Publié : 10 juil. 2008, 07:54
par Ben
Pour donner un exemple inverse à Inigin les syndiqués chez Schneider n'ont pas tant de souci que ça et sont même vu par la directoin (tout du moins là où je bossais) comme des forces vives. Ils avaient tous des trés bons postes et n'ont jamais eu à se plaindre. Je ne sais pas par contre de quels syndicats ils faisaient partis.

Aprés ce qui est sur c'est qu'en cas de grosse crise (du genre séquestrer un directeur ou détruire son bureau) ça stoppera ta progressoin mais il ne faut pas s'attendre à autre chose en cas de vandalisme.

Par contre perso aprés j'ai un autre débat sur le syndicat, doit il être ou non apolitique ?

Perso chez nous il y a la CGT et le SNUI et je penche largement poru le 2éme qui lui est "apolitique" tout du moins bien plus que le premier.


BEn