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Publié : 15 juil. 2009, 10:11
par Kakita Inigin
dans un système qui te permet légalement à la fois de chercher à baisser ton impôt par des jeux d'écritures
détaille un peu ? Tu parles des entreprises là non ?

Publié : 15 juil. 2009, 10:18
par Pénombre
Je parle de toutes mes manips qui permettent à des particuliers de réduire leurs impôts. Certaines choses qu'on leur suggère de faire pour y parvenir sont illégales, mais il n'est pas illégal de prendre conseil pour réduire son impôt par contre.

je te renvoie à ceci :
http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89vite ... imp%C3%B4t

et puis cela :
http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89vasion_fiscale

et enfin ça :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Fraude_fiscale

mais restons-en au syndicalisme obligatoire si vous voulez bien :)

Publié : 15 juil. 2009, 14:41
par Kakita Inigin
Je trouve que les syndicats actuels ont un gros défaut : ils n'ont pas su apprendre à communiquer.

Ils n'ont aucune maitrise des nouveaux média et surtout ne savent pas les manipuler.

Cela les empêches de passer leurs messages et leur donne une image de conservateur.
C'est très vrai : ils considèrent encore qu'une bonne manif est une démonstration de force suffisante.

Après il y a des gens qui considèrent que manipuler les médias, c'est bon pour les manipulateurs :chepa:

Publié : 15 juil. 2009, 15:45
par Hida Kekkai
Tetsuo a écrit :Quand même : seul 5 syndicats sont habilité à discuter au niveau de l'état.
et certains ne sont même plus représentatifs alors qu'au contraire, d'autres le sont devenus, mais comme ces 5 premiers syndicats bénéficient d'une loi datant de la Libération leur donnant cette preuve irréfragable de représentativité...

en suède, il y a un très bon droit du travail, jamais de grève et 90% de syndiqués, alors que ce n'est pas obligatoire... Si entrer dans un syndicat devient obligatoire, je préfère être chômeur que me faire racketter.

le premier soucis des syndicats français est qu'ils ne veulent pas se regrouper, nous sommes un pays de petits chefs, personne ne veut se détester de son petit pouvoir minable.

l'autre soucis c'est leur propension à mépriser les non syndiqués, lors des grèves étudiantes, j'ai lu ici quelqu'un parlant de façon très hautaine des grévistes non affiliés à un syndicat étudiant.

enfin, certaines grèves sont complètement passées de mode, notamment celles de secteurs déjà privilégiés face à des secteurs privés similaires nettement moins lotis, or ces grèves embêtent en premier lieu les salariés du privé, donc elles sont impopulaires et jugées corporatistes. La communication ce n'est pas seulement de savoir parler devant un journaliste de la télé, c'est aussi changer sa façon de présenter un mouvement, initier d'autres moyens de protestations...

Publié : 15 juil. 2009, 16:24
par Kakita Inigin
l'autre soucis c'est leur propension à mépriser les non syndiqués, lors des grèves étudiantes, j'ai lu ici quelqu'un parlant de façon très hautaine des grévistes non affiliés à un syndicat étudiant.
Hum ... tu devais confondre avec quelqu'un parlant de façon extrêmement méprisante et hautaine des grévistes vérifiant deux conditions :
- ne pas être affiliés à un syndicat étudiant
- faire n'importe quoi.

mais je te rassure : les grévistes, affiliés à un syndicat étudiant ou pas, sont aussi très méprisant avec les gens affiliés à des syndicats étudiants et qui font n'importe quoi.
celles de secteurs déjà privilégiés
Par privilégiés, tu veux dire : qui se sont organisé efficacement pour résister à la casse sociale ? :eien:

Publié : 15 juil. 2009, 17:14
par Hida Kekkai
Kakita Inigin a écrit :Hum ... tu devais confondre avec quelqu'un parlant de façon extrêmement méprisante et hautaine des grévistes vérifiant deux conditions :
- ne pas être affiliés à un syndicat étudiant
- faire n'importe quoi.
non, je parle de quelqu'un qui a donné un surnom méprisant à des étudiants grévistes sous le seul prétexte qu'ils n'étaient pas membre d'un syndicat étudiant
Kakita Inigin a écrit :Par privilégiés, tu veux dire : qui se sont organisé efficacement pour résister à la casse sociale ? :eien:
non, je veux dire qui bénéficient d'avantages alors que la contrepartie (travail difficile) a disparu depuis longtemps du fait du progrès technologique

et puis le terme "casse sociale" hein faut voir de quoi on parle, les salariés ayant perdu le plus sont ceux des secteurs privés comme le bâtiment ou la restauration où personne ne se bat pour eux, surtout pas les syndicats

le syndicalisme français est surtout une histoire de nombrilisme et de corporatisme

Publié : 16 juil. 2009, 07:48
par Kakita Inigin
et puis le terme "casse sociale" hein faut voir de quoi on parle, les salariés ayant perdu le plus sont ceux des secteurs privés comme le bâtiment ou la restauration où personne ne se bat pour eux, surtout pas les syndicats
c'est bien ce que je dis.
Syndicats forts : maintien des acquis sociaux.
Syndicats faibles : destruction de ces acquis et des conditions de travail "pas trop désavantageuses".
D'autre part, dans l'éducation nationale, le travail devient de plus en plus difficile (hausse de la charge d'élèves).

Le concept de progrès ce n'est pas d'écraser tout le monde au niveau du moins disant social : c'est d'amener tous le monde au meilleur niveau possible.
Exactement le contraire de la fin des "privilèges".

surnom méprisant

tiens donc, lequel ?
(ce qu'on est con à cet âge là).

Publié : 16 juil. 2009, 09:15
par Kõjiro
Tiens on évoquait ce problème il y a quelques jours : Devoir de réserve : la France sur la ligne dure.
Ces trois cas montrent que l'administration durcit le ton face à ses agents, au point de dessiner de nouveaux contours au devoir de réserve. Notre riveraine, juge administratif depuis dix ans, y voit même une tendance lourde.
« Le devoir de réserve n'existe pas dans les textes, c'est une création jurisprudentielle. Dans la loi, notamment celle de 1983 qui régit la fonction publique et son article 23, on ne trouve qu'un impératif de discrétion professionnelle, et d'obéissance hiérarchique.
Toute la question c'est de savoir où se situe la liberté d'opinion et la liberté de conscience par rapport à cette obéissance ».
Pour maître David Dassa-Le Deist, avocat de Jean-Hughes Matelly, une éviction serait même une première :
« Si on regarde la jurisprudence, on a d'habitude des sanctions disciplinaires moins élevées. Le juge Burgaud, après Outreau, n'a eu qu'un blâme, et les gendarmes qui avaient mis le feu aux paillottes corses n'ont pas été sanctionnés alors qu'ils ont été condamnés au pénal. Or, là, Matelly s'exprimait en tant que chercheur au CNRS ! »
le 7 juillet, aux questions d'actualité à l'Assemblée, Brice Hortefeux a fait valoir que « ce chef d'escadron n'en est pas à sa première sanction », annonçant une dureté supplémentaire.
Or, ce que se gardait bien de dire le nouveau ministre de l'Intérieur, c'est que ces sanctions, qui remontent à plusieurs années, ont été soit amnistiées, soit cassées par la justice. Au plan du droit, évoquer ces condamnations disciplinaires est même interdit.
Sinon, anecdotique (bien que significatif), la chasse aux fraudeurs de l'assurance maladie peut commencer.

Publié : 16 juil. 2009, 09:29
par Pénombre
Et bien, comme ça, on a enfin une réponse à la bonne vieille question "qui gardera les gardiens ?", mais certainement pas comme l'entendait l'ami Juvénal...

Publié : 16 juil. 2009, 11:13
par Kõjiro
Sur le travail le dimanche, un résumé assez court et synthétique :

http://eco.rue89.com/2009/07/12/le-dima ... esser-plus
Prévue pour être votée mercredi 15 juillet, la loi sur le travail dominical dans les commerces pourrait être le prélude à une généralisation du travail le dimanche.

Au premier jour des débats parlementaires, mardi, Nicolas Sarkozy a exhorté la droite à « y aller » sur ce texte, sans être « mou du genou » : « Ce sera la marque d'une famille politique qui assume ses convictions » a-t-il envoyé à l'adresse des députés UMP hésitants. Et de fait, dans la logique sarkozienne du « travailler plus… » la proposition de loi Mallié est loin d'être « molle du genou » : elle instaure un régime à deux vitesse et accroît la régression sociale.

Le travail du dimanche n'aura pas toujours lieu, contrairement à ce que la communication officielle a tenté de nous faire croire depuis des semaines, « sur la base du volontariat, avec repos compensateur, contreparties salariales et possibilité de revoir l'accord chaque année. Dans certains lieux, comme on a pu le découvrir lors des débats parlementaires de la semaine dernière, un travail dominical obligatoire et sans contreparties sera possible.

L'opposition a vite découvert le pot aux roses à l'examen du texte : alors que le travail le dimanche serait basé sur le volontariat et s'accompagnerait de contreparties dans les “périmètres d'usage de consommation exceptionnel” (gros centres commerciaux dans les grandes métropoles), cela ne serait pas le cas dans les “communes et zones touristiques”, notion sur laquelle le gouvernement entretient un flou artistique, et qui pourrait être étendue au fil de l'eau une fois la loi passée.
Un texte ouvrant la porte à une régression sociale

Considérant que l'activité dominicale dans les zones touristiques est “ structurelle ”, le député Mallié et l'exécutif refusent d'imposer des contreparties salariales dans ces zones. Invoquant la pré-existence d'accords locaux négociés au cas par cas (et oubliant tous les petits commerces qui n'ont pas de tels accords), ils ne veulent pas que la loi ne rajoute d'obligation aux employeurs. Ces derniers n'auront donc plus qu'à dénoncer lesdits accords une fois la loi Mallié passée pour ne plus accorder de contreparties à leurs salariés du dimanche !

Cette question de l'absence de contreparties dans les “ zones touristiques ” est vite devenue le point d'achoppement du texte, incitant l'opposition à entrer dans une course de lenteur à l'Assemblée. Consciente de l'aspect indéfendable de cette inégalité flagrante face à l'opinion, la majorité a tenté de limiter la casse, piteusement. Le Nouveau Centre, éternel parti godillot du gouvernement, a ainsi déposé un amendement -censé “ rendre de l'équité sociale ”, soutenu par le gouvernement et adopté jeudi- engageant à l'ouverture de négociations sur des contreparties dans les zones touristiques. Subtilité : la conclusion de ces négociations ne sera, elle, pas obligatoire…

Publié : 16 juil. 2009, 11:18
par Tetsuo
Ce qui m'amuse, enfin, c'est d'entendre des personnes dire :" Oh oui c'est bien de pouvoir faire ses courses le dimanche, on a le temps, c'est pratique." etc...

Or si ces personnes peuvent aller faire du shopping le dimanche c'est ... Parce qu'elles mêmes ne travaillent pas le dimanche... :fou: Mais bien sur elles ne réalisent pas que d'ici quelques temps ce sera fini le shopping le dimanche : faudra aller travailler. :cut:

Comme toujours : Je suis à fond pour les réformes tant qu'elles concernent mon voisin et surtout pas moi semble être un des grands principes humains, et les politiciens l'ont bien comprit.

Publié : 16 juil. 2009, 11:20
par axl_2baz
J'ai appris ca par ma tante (qui bosse dans un tribunal de commerce), et ca m'a bien fait halluciné ...

Publié : 16 juil. 2009, 11:28
par Kakita Inigin
axl_2baz a écrit :J'ai appris ca par ma tante (qui bosse dans un tribunal de commerce), et ca m'a bien fait halluciné ...
Ce n'est pas très récent ...
edit : la baisse de la TVA est une très bonne chose. C'est un impot injuste et déguisé.
Simplement, je regrette qu'il ne survienne que maintenant et dazns certains secteurs seulement.

Publié : 16 juil. 2009, 11:40
par Kzo
Tetsuo a écrit :Comme toujours : Je suis à fond pour les réformes tant qu'elles concernent mon voisin et surtout pas moi semble être un des grands principes humains, et les politiciens l'ont bien comprit.
Je viens de faire la même sur je ne sais plus quel site à un type qui trouvait ça bien parce que LUI travaillait "dur" la semaine et qu'il n'avait pas le temps de faire ses courses en semaine... C'est à la mode d'être une paillasse je sais pas.
Kakita Inigin a écrit :
axl_2baz a écrit :J'ai appris ca par ma tante (qui bosse dans un tribunal de commerce), et ca m'a bien fait halluciné ...
Ce n'est pas très récent ...
edit : la baisse de la TVA est une très bonne chose. C'est un impot injuste et déguisé.
Simplement, je regrette qu'il ne survienne que maintenant et dazns certains secteurs seulement.
Moi je vois surtout une belle banane, comme le passage à l'euro, qui se présente.
A la suite de ce succès, Les Etats généraux de la Restauration préparés avec vos organisations professionnelles ont permis de dégager un accord "gagnant-gagnant" pour les consommateurs, les salariés et les entrepreneurs.
"Pour les consommateurs" HA Ha ha ha....

Publié : 16 juil. 2009, 11:42
par Kakita Inigin
On pourrait aussi dire "pour les salariés" ah ah ah ah ... :france:

Des détails sur cet accord ?